De à , il est ministre de l'Économie, du Commerce et du Tourisme dans le gouvernement Ponta IV.
En , il redevient ministre de l'Économie, dans le gouvernement Grindeanu. Lors de ce deuxième passage au ministère de l'Économie, il n'a pas pu mener à bien les réformes économiques[2].
Premier ministre
Le , après avoir obtenu le renversement de Sorin Grindeanu, le PSD le propose au poste de Premier ministre[3], alors qu'il a été accusé d'avoir plagié une thèse pour son doctorat obtenu en [4].
Le président Klaus Iohannis valide néanmoins ce choix le soir même[5], rompant ainsi son engagement d' de ne pas « désigner une personne poursuivie ou condamnée »[6]. Déclarant que « La crise que nous traversons nuit gravement à la Roumanie, à son économie et à son image à l'étranger », il justifie cette nomination par le besoin « d'avoir rapidement un nouveau gouvernement »[7].
Le , les deux chambres du Parlement sont réunies en séance commune pour s'exprimer sur une motion de censure déposée par l'opposition contre le gouvernement. Les parlementaires du PSD et de l'ALDE s’abstiennent lors de ce vote, alors que ceux du PNL, de l'USR et du PMP votent en faveur de la motion et ceux de l’UDMR ne prennent part au vote. La motion rassemble 159 votes, loin des 233 votes nécessaires pour être adoptée[8].
Le , les deux chambres du Parlement sont de nouveau réunies en séance commune pour s'exprimer sur une motion de censure déposée par l'opposition contre le gouvernement. Les parlementaires du PSD et de l'ALDE s’abstiennent lors de ce vote, alors que ceux du PNL, de l'USR et du PMP votent en faveur de la motion et ceux de l’UDMR ne prennent part au vote. La motion, qui recueillie 159 voix, n'est pas adoptée[9].
Mis en minorité lors d'un vote interne du PSD, le , il démissionne et annonce qu'il n'assurera pas l'intérim à la tête du gouvernement[10]. La nomination du vice-Premier ministre Paul Stănescu, pour une période intérimaire maximum de 45 jours, est annoncée[11]. Finalement, le président Klaus Iohannis décide de nommer le ministre de la Défense Mihai Fifor[12]. Le jour même, le PSD propose la députée européenne Viorica Dăncilă pour lui succéder[13]. Le , le président Iohannis nomme celle-ci au poste de Premier ministre[14]. Elle prend ses fonctions le 29 janvier[15].
En , il annonce qu'il quitte le PSD, dont il dénonce la direction « autoritaire », pour rejoindre le parti Pro Romania (PRO) de Victor Ponta[16]. Il quitte PRO en [17].