Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale est un ministère à vocation sociale du gouvernement du Québec dont les principales attributions sont de favoriser l’inclusion économique et sociale des personnes les plus vulnérables, de soutenir l’action communautaire et bénévole, de viser à l’équilibre entre l’offre et la demande de main-d’œuvre, de favoriser l’atteinte de conditions de travail équitables et de relations du travail harmonieuses et de simplifier l’accès aux services gouvernementaux[1].
Historique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent de la BANQ[2].
Évolution des ministères responsables depuis 1981 par mission
Main-d’œuvre, Sécurité du revenu et Formation professionnelle
1994 à 1996
Emploi
Sécurité du revenu
1996 à 1997
Travail
Emploi
Sécurité du revenu
1997 à 1998
Travail
Emploi et Solidarité
1998 à 2001
Travail et Emploi (ministre d'État)
Solidarité sociale
2001 à 2003
Travail
Emploi et Solidarité sociale
2003 à 2005
Travail
Emploi, Solidarité sociale et Famille
2005 à 2015
Travail
Emploi et Solidarité sociale
2015 à 2022
Travail, Emploi et Solidarité sociale
Depuis 2022
Travail
Emploi et Solidarité sociale
Transfert de l'aide sociale au ministère en 1981
En 1981, le volet « Aide sociale » du ministère des Affaires sociales a été rattaché au ministère du Travail et de la Main-d’œuvre, pour créer le ministère du Travail, de la Main-d’œuvre et de la Sécurité du revenu[3],[4]. Ainsi le gouvernement du Québec liait le problème de l'aide sociale à celui de la recherche d'emploi. Le nom et certaines des attributions du ministère ont beaucoup varié depuis cette date.
Constitution du ministère de l'Emploi (1994-1996)
Lorsque Daniel Johnson succède à Robert Bourassa et forme son gouvernement en , il procède à une réduction sensible du nombre de ministères[5]. Un nouveau ministère de l'Emploi est alors constitué le en remplacement[6]:
Du ministère du Travail ;
Du ministère de la Main-d'œuvre, de la Sécurité du revenu et de la Formation professionnelle pour les attributions liées à la main-d'œuvre et la formation professionnelle.
Un ministère de la Sécurité du revenu distinct demeure pour les attributions non reprises par le nouveau ministère et est officiellement constitué par une loi sanctionnée le [7],[8].
Un ministère du Travail distinct réapparaît le lors de la constitution du Cabinet Bouchard qui nomme Matthias Rioux comme ministre du Travail et Louise Harel comme ministre d'État de l'Emploi et de la Solidarité. La loi constitutive du ministère du Travail est sanctionnée le [9].
Constitution du ministère de l'Emploi et de la Solidarité (1996-2015)
Après la réélection du Parti québécois en novembre 1998, Lucien Bouchard modifie à nouveau la structure gouvernementale :
Le ministère devient le ministère de la Solidarité sociale exclusivement consacré aux enjeux de solidarité et de réinsertion par le travail (y compris la gestion du fonds de lutte contre la pauvreté)[11];
Pour ce même ministère un ministre d'État au Travail et à l'Emploi est nommé pour s'occuper des problèmes de relations du travail et d'emploi[12].
Le ministère prend le nom de ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale lors de la constitution du gouvernement Landry en mars 2001, nom utilisé par le ministère depuis (sauf en 2003-2005 et 2015-2022). De 2001 à 2003 les portefeuilles ministériels liés au ministère évoluent fréquemment avec la nomination de plusieurs ministres d'État, ministres délégués et ministres responsables.
Après les élections de 2003, Jean Charest combine les ministères de l'Emploi et de la Solidarité sociale et le ministère de la Famille en un ministère de l’Emploi, de la Solidarité sociale et de la Famille. Cette situation demeure jusqu'au lorsque le ministère retourne à son nom précédent et les responsabilités liées à la famille sont confiées à un ministère distinct.
Le est signé le décret de fusion du ministère du Travail avec le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale pour former le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS)[14]. Le ministère du Travail devient le Secrétariat du travail, une nouvelle unité intégrée au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale[15].
En les deux ministères sont à nouveau scindés en deux au début de la 43e législature[16],[17].
Identité visuelle (logotype)
Logo du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale de à .
Logo du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale jusqu'en et depuis .
Organismes rattachés au ministère
Les entités suivantes disposent d'une administration distincte, même si elles demeurent sous l'égide du ministère[18].
Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments (août 2024).
Aide sociale
Aide financière de dernier recours
Action
Programme d’aide et d’accompagnement social pour les prestataires de l’aide sociale, ayant pour but de les préparer à participer à une mesure d’aide à l’emploi
Aide aux personnes handicapées
Vise à faciliter l’embauche et le maintien d’une personne handicapée dans un milieu de travail standard
Découvrir un métier, une profession
Stages offerts à des jeunes sans-emploi de moins de 25 ans
Formation de la main-d’œuvre
Allocation d’aide et remboursement des frais de formation pour les personnes présentant un risque de chômage prolongé
Ma place au soleil
Soutien aux jeunes parents prestataires de l'aide sociale qui veulent reprendre leurs études, pour les aider à assumer leurs responsabilités familiales
Placement étudiant
Préparation à l'emploi
Programme alternative jeunesse
Jeunes en action
Jeunes volontaires
Programme d'aide à l'intégration des immigrants et des minorités visibles en emploi (PRIIME)
Programme de soutien pour les travailleurs âgés
Programme de soutien pour les travailleurs licenciés collectivement
Québec pluriel
Programme de mentorat offert aux jeunes issus des communautés culturelles et des minorités visibles de six territoires, facilite leurs démarches d’intégration au marché du travail
Régime québécois d'assurance parentale
Prestation financière à tous les travailleurs admissibles qui se prévalent d’un congé de maternité, de paternité, d’adoption ou parental au cours duquel ils cessent d’être rémunérés
Réussir
Aide et accompagnement social pour les personnes qui ont des contraintes sévères à l’emploi pour faciliter l'accès aux études secondaires professionnelles ou aux études postsecondaires
↑ Loi concernant certains ministères, LQ 1981, c. 9, art. 9, 28 (lire en ligne, consulté le )
↑André Pépin, « « Une opération de maquillage », selon le PQ », La Presse, , B1 (lire en ligne)
↑[PDF] Canada, Québec. « Décret 97-94 » [lire en ligne (page consultée le )]
↑[PDF] Canada, Québec. « Décret 101-94 » [lire en ligne (page consultée le )]
↑ Loi modifiant la loi sur le ministère du Travail, la loi sur le ministère de la Sécurité du revenu et de la Formation professionnelle et d'autres dispositions législatives, LQ 1994, c. 12 (lire en ligne, consulté le )
↑ Loi sur le ministère du Travail, LQ 1996, c. 29 (lire en ligne, consulté le )