François Berléand répète une tirade de Dom Juan dans la rue, en attendant un taxi. Peu après, il se réveille dans une agence de voyages. Il y est emmuré avec Vincent, un jeune auteur au comportement étrange, prétendant également être otage. François découvre que Vincent l'a emprisonné « dans sa tête » et qu'il est victime d'un kidnapping mental.
La pièce a été largement saluée par la critique pour son originalité, sa construction et son jeu d'acteur.
Fabienne Pascaud dans Télérama du : « Le jeune dramaturge Clément Gayet ose beaucoup dans cette première comédie tout en jeux de miroirs [...] Le voyage est culotté, étrange et drôle. Et renouvelle alertement le genre[7]. »
Pariscope du : « Assurément la comédie de Clément Gayet est une des créations les plus réjouissantes de cette rentrée théâtrale. Originale, cocasse, absurde : elle est plein d'atouts. La folie douce qui en émane nous a en tout cas clairement convaincus[8]. »
Paris Match : « Cette mise en abîme de l’auteur-qui-écrit-pour-un-acteur est très décoiffante. Il faut être prévenu : ça n’est pas du boulevard ! On en ressort encore tout déboussolé[9]! »
Le Parisien du : « Vincent, auteur inquiétant incarné par le réjouissant Sébastien Castro. Le spectateur rit volontiers, est souvent déstabilisé. Berléand est truculent d'autodérision[10]. »
Franz-Olivier Giesbert dans Le Point du : « Une des comédies les plus déjantées de la saison, avec François Berléand, à son meilleur [...] A la sortie , on est presque fatigué d'avoir tant ri[11]. »
Version Femina du : « Moi, moi et François B. est un petit bijou déroutant et inventif »
Théâtral « Magazine Avec cette première plongée dans l'absurde, [...] Clément Gayet réussit un coup de maître. Il y a du Beckett et du Kafka chez ce trentenaire[13]. »
Philippe Tesson dans Le Figaro Magazine du : « Cette étrange pièce nous précipite dans l'univers du rêve et de l'absurde. [...] Mis habilement en scène par Stéphane Hillel, il est joué avec une magistrale énergie par François Berleand, entouré d'excellents comédiens[14]. »
Christophe Barbier sur BFM TV le : « Une des pièces les plus extraordinaires de l'automne, les plus insolites[15]. »
Sophie Jouve pour France Télévisions : « François Berléand, formidable dans la première pièce d’un tout jeune auteur [...] Le résultat une pièce ovni et un nouvel auteur[16]. »
Stéphane Capron, prescription culturelle de France Inter le : « Ce qui est fort dans cette écriture de Clément Gayet c'est qu'il navigue dans différents registres. [...] Il y a du boulevard, il y a de la farce, il y a du surréalisme et puis il y a aussi du théâtre d'auteur[17]. »
Récompense
Globes de cristal 2017 : François Berléand nommé dans la catégorie « meilleur comédien »[18].