Il est l'endroit le plus méridional au Québec où le pergélisol est présent[2]. Le plateau sommital est caractérisé par une végétation de toundra alpine et des éléments typiques de la géomorphologie périglaciaire y sont observables comme des polygones de triage, des coulées de blocs et des champs de blocs[3].
Histoire
En 1923, une équipe de botanistesaméricains et le frère Marie-Victorin, botaniste québécois, ont étudié la flore du sommet. Le pic était d'ailleurs désigné Botanist's Dome ou pic des Botanistes[4].
En 1934, la Commission de géographie du Canada propose d'adopter le nom de Jacques Cartier pour marquer le 400e anniversaire de son premier voyage au Canada.
↑James Gray, Gautier Davesne, Daniel Fortier et Etienne Godin, « The Thermal Regime of Mountain Permafrost at the Summit of Mont Jacques-Cartier in the Gaspé Peninsula, Québec, Canada: A 37 Year Record of Fluctuations showing an Overall Warming Trend », Permafrost and Periglacial Processes, vol. 28, no 1, , p. 266–274 (ISSN1045-6740, DOI10.1002/ppp.1903, lire en ligne, consulté le )
↑Paul Laramée et Marie-José Auclair, La Gaspésie, son paysage, son histoire, ses gens, ses attraits, les Éditions de l'Homme, 2003 (ISBN2-7619-1792-8), page 198
↑Jean-Marie Fallu, Une histoire d'appartenance : La Gaspésie, vol. 7, Sainte-Foy (Québec), Les Éditions GID, , 557 p. (ISBN2-922668-37-1), p. 95.