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Montigny-en-Ostrevent

Montigny-en-Ostrevent
Montigny-en-Ostrevent
L'hôtel de ville.
Blason de Montigny-en-Ostrevent
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité CA Cœur d'Ostrevent
Maire
Mandat
Salvatore de Césare
2020-2026
Code postal 59182
Code commune 59414
Démographie
Population
municipale
4 588 hab. (2022 en évolution de −4,14 % par rapport à 2016)
Densité 846 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 22′ 03″ nord, 3° 11′ 16″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 40 m
Superficie 5,42 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aniche
Législatives 16e circonscription du Nord
Localisation
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Montigny-en-Ostrevent
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Montigny-en-Ostrevent
Liens
Site web https://www.montigny-en-ostrevent.fr/

Montigny-en-Ostrevent est une commune française, située dans le département du Nord en Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Montigny-en-Ostrevent est une ville de l'Ostrevent située dans l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

A vol d'oiseau, elle se trouve à 7 km à l'est de Douai, 29 km} au sud-est de Lille, 19 km de la frontière franco-belge et 31 km de Tournai, 24 km à l'ouest de Valenciennes et 22 km au nord de Cambrai.

Elle est traversée par le sentier de grande randonnée GR 121 et le sentier de grande randonnée de pays du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Douai ainsi que dans sa zone d'emploi, dans l'unité urbaine de Douai-Lens et dans le bassin de vie de Somain[I 1].

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Pecquencourt, Dechy, Lallaing, Loffre, Masny et Guesnain.

Communes limitrophes de Montigny-en-Ostrevent
Lallaing Pecquencourt
Montigny-en-Ostrevent
Dechy Guesnain Loffre Masny

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 5,42 km2 ; son altitude varie de 18 à 40 mètres[1].

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Montigny-en-Ostrevent[Note 2].

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie.

Elle est drainée par le Bay Inverse[2], le Bayon[3] et divers autres petits cours d'eau[4],[Carte 1].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[5].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

Typologie

Au , Montigny-en-Ostrevent est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].

Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[13],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,4 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,4 %), zones urbanisées (32,5 %), prairies (8,8 %), forêts (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %)[16].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Habitat et logement

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 2 016, alors qu'il était de 1 973 en 2016 et de 1 960 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 95,1 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montigny-en-Ostrevent en 2021 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) par rapport au département (1,8 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Montigny-en-Ostrevent en 2021.
Typologie Montigny-en-Ostrevent[I 3] Nord[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 95,1 90,9 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,2 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 4,7 7,4 8,1

Voies de communication et transports

La gare.

Montigny-en-Ostrevent est desservi par la sortie no 25 sur l'Autoroute A21, qui tangente au nord son territoire.

La gare de Montigny-en-Ostrevent, située sur la ligne de Douai à Blanc-Misseron, est desservie par des trains TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Saint-Quentin, ou de Douai et de Valenciennes.

La commune est également desservie par les lignes 3, 12 et 108 du réseau de transport Évéole.

Histoire

Préhistoire

Les premières traces de Montigny-en-Ostrevent remontent à la préhistoire. En effet, il existe des vestiges d'hommes préhistoriques présents sur le site actuel de la ville (au lieu-dit du Bois des Vignes), notamment des feux servant à communiquer avec le village voisin de Lewarde.

Antiquité

En 2004, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir une sandale de l'époque gallo-romaine[17].

Moyen Âge

En 1285, Jacques Bretel signale lors du tournoi de Chauvency-le-Château, un seigneur de Montigny, venu tournoyer en compagnie des Lallaing (Maison de Lalaing), Auberchicourt, (famille d'Auberchicourt), Haussy, Hainaut, etc. Il bataille dans la mêlée contre Henri de Briey.

Robert de Montigny combat et trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415.

Époque contemporaine

En 1846, la gare de Montigny-en-Ostrevent est mise en service par la compagnie des chemins de fer du Nord sur la ligne ligne de Douai à Blanc-Misseron, facilitant les déplacements des personnes et le transport des marchandises, et, ainsi, favorisant le développement économique du secteur.

En 1905, Albert Calmette, directeur de l'Institut Pasteur de Lille, crée à Montigny-en-Ostrevent un sanatorium familial (établissement de santé spécialisé dans la lutte contre la tuberculose, dit familial car visant à ne pas rompre les liens familiaux pendant les soins). Il lui a fallu beaucoup d'efforts pour en trouver le financement. L'établissement est inauguré le par le Président de la République Émile Loubet, en présence des membres du Congrès international de la tuberculose, réuni à Paris à ce moment-là[18]. Il ouvre le [19]. En revanche, en , la présence d'enfants accueillis au sanatorium à l'école communale provoque une grève[20].

Pendant la seconde guerre mondiale, en , le capitaine Władysław Ważny (nom de code : Tygrys), membre de l'armée polonaise et de la résistance polonaise à l'occupant allemand (organisation polonaise de lutte pour l'indépendance), chef du renseignement du réseau « Monique-W », est arrêté à Montigny-en-Ostrevent, avec semble-t-il, la participation de gendarmes français. Il meurt peu de temps après[21].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Douai du département du Nord[I 1].

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Douai-Sud[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Aniche[I 1]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la seizième circonscription du Nord.

Intercommunalité

Montigny-en-Ostrevent était membre de la communauté de Communes de l'Est du Douaisis (CCED), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

En 2006, cette intercommunalité prend le nom de communauté de communes Cœur d'Ostrevent puis, en 2025, se transforme en communauté d'agglomération sous la dénomination de communauté d'agglomération Cœur d'Ostrevent. La commune en est donc membre[I 1].

Tendances politiques et résultats

Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-sept sièges sont à pourvoir ; on dénombre 3 442 inscrits, dont 1 631 votants (47,39 %), 29 votes blancs (1,78 %) et 1 519 suffrages exprimés (93,13 %). La liste étiquetée divers gauche Pour vous, avec nous ! menée par Salvatore De Cesare recueille 904 voix (59,51 %) et remporte ainsi vingt deux sièges au conseil municipal, contre cinq pour la liste divers droite Liste d'union démocratique et sociale menée par Élio Marchese avec 615 voix (59,51 %). Le maire sortant Jean-Luc Coquerelle ne se représentait pas[22],[23]. Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde d'environ deux mois l'élection des maires par les nouveaux conseils municipaux[24]. Salvatore De Cesare est élu maire le 24 mai avec vingt-deux voix, cinq bulletins sont blancs[25].

Liste des maires

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1803[27] mars 1813 Sébastien Dovillers    
avril 1813 septembre 1815 Augustin Joseph Demonteville    
octobre 1815 janvier 1822 Sébastien Dovillers[28]    
janvier 1922 mai 1852 Auguste Jovenet    
mai 1852 mai 1867 Jacques Dovillers[29]   Mort en fonction
août 1867 août 1870 Philibert Charles Dovillers[30]    
septembre 1870 mai 1876 Paul-Louis de Muyssart des Obeaux[31]   Comte
Mort en fonction
septembre 1870   Jules Legrand   Maire par intérim.
         
juin 1876 janvier 1878     Maire par intérim jusqu'en septembre 1876
janvier 1878 mai 1888 Philibert Dovillers    
juin 1888 juin 1888 François Houseaux   Maire par intérim
juillet 1888 mai 1892 Victor Caron    
mai 1892 septembre 1895 Philibert Dovillers[32]   Mort en fonction
septembre 1895 mai 1917 François Debruille[33]   Maire par intérim puis élu en octobre 1895
         
années 1910   Alphée Fréalle    
années 1930   Amédée Dovillers[34]    
         
avril 1940 mai 1965 Denis Duez[35]    
         
mars 1971 1976[36] Raymond Honoré[Note 6] DVD Mort en fonction
janvier 1976 1985 Roland Huet[Note 6]    
1985 2001 Achille Dupuis[Note 7],[37]   Démissionnaire
mars 2001 mai 2020[38] Jean-Luc Coquerelle[39],[40] DVD  
mai 2020 En cours
(au 7 janvier 2025[41])
Salvatore De Cesare DVG[42] Vice président de la CC puis CA Cœur d'Ostrevent (2020 → )

Équipements et services publics

Population et société

Démographie

Les habitants sont les Montignanais.

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2022, la commune comptait 4 588 habitants[Note 8], en évolution de −4,14 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
707723725841859806850827733
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
729772817840901855836805827
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8498989178122 4052 9342 5652 8483 596
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5 6575 7565 6605 4895 4524 8504 7934 7854 810
2017 2022 - - - - - - -
4 8014 588-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 193 hommes pour 2 598 femmes, soit un taux de 54,23 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,9 
6,9 
75-89 ans
12,2 
17,2 
60-74 ans
17,7 
19,3 
45-59 ans
18,7 
18,9 
30-44 ans
16,2 
18,1 
15-29 ans
15,1 
18,9 
0-14 ans
17,2 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La ville compte un monument historique :

On peut également signaler :

  • l'église Saint-Nicolas, construite en 1843.
  • l'église Saint-Charles, bâtie en 1935. Par crainte d'affaissements miniers, le clocher prévu à droite de l'entrée n'a jamais érigé. C'est l'église de la communauté polonaise locale.
  • la chapelle Notre-Dame-Auxiliatrice, édifiée en 1738.
  • La chapelle Saint-Roch
  • le monument aux Morts
  • La bibliothèque municipale

Patrimoine de l'Unesco

Le , les ensembles miniers de Montigny-en-Ostrevent sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco comme site du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais[52].

Il s'agit en particulier de la cité de Montigny (dite aussi cité du Sana[53], cité-jardin construite en 1920 par la Compagnie des mines d'Aniche), avec son école de garçons et l'église Saint-Charles, le dispensaire de Société de secours minière, le château Lambrecht (qui permettait de loger la direction et les ingénieurs), et enfin de la cité du Moucheron, bâtie également par la Compagnie des mines d'Aniche en 1930 dans le prolongement de la cité de Montigny, pour les mineurs de la fosse Barrois.

Personnalités liées à la commune

  • Capitaine Władysław Ważny (1908-1944), héros de la Résistance, y est mort tragiquement le et y est enterré[54],[55].

Folklore

La commune a pour géants Floris de Montmorency, Hélène de Melin, Gaston et Célestine[56],[57].

Héraldique

Blason de Montigny-en-Ostrevent Blason
Écartelé : aux 1 et 4, fascé de gueules et de vair de six pièces ; aux 2 et 3, de gueules à dix losanges aboutées et accolées d'argent, 3, 3, 3 et 1[58]
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Blasons des chevaliers de la maison de Montigny dans l'Armorial du Tournoi de Chauvency.  :

Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. a et b Une avenue de la commune porte le nom de ce maire.
  7. La bibliothèque de la ville porte le nom de ce maire.
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Montigny-en-Ostrevent » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

Autres sources

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Sandre, « le Bay Inverse »
  3. Sandre, « le Bayon »
  4. « Fiche communale de Montigny-en-Ostrevent », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  5. « SAGE Scarpe aval », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Montigny-en-Ostrevent et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Revue du Nord
  18. Dr Alain Gérard « Albert Calmette », dans Cent Ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions La Voix du Nord, pages 13-14
  19. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 49
  20. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 53
  21. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 42-43
  22. « Élections municipales, Montigny-en-Ostrevent », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 34.
  23. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Montigny-en-Ostrevent », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 10.
  24. « Cinquante-quatre maires du Douaisis installés entre le 23 et le 28 mai », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
  25. « Salvatore De Cesare enfin maire : Une passation de pouvoir après 70 jours d'attente », L'Observateur du Douaisis, no 907,‎ , p. 17.
  26. N. B., « Une exposition pour aller à la rencontre des maires de la commune, depuis la Révolution ! », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Dans l’ordre chronologique, la liste se compose ainsi : Pierre-Antoine Caron ; Charles-François Desfontaine ; Jean-Charles Brice ; Sébastien-Joseph Dovillers ; Augustin-Joseph Demonteville ; Auguste-Henri-Joseph Jovenet ; Louis-Jacques Dovillers ; Philibert-Charles-François Dovillers ; Paul-Louis de Muyssart des Obeaux ; Jules Legrand ; Philippe-François Dovillers ; Victor Caron ; François Debruille ; Alphée Fréalle. ».
  27. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
  28. Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Plaque funéraire de Sébastien Dovillers », Wikimedia Commons, (consulté le ).
  29. Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Plaque funéraire de Jacques-Louis Dovillers », Wikimedia Commons, (consulté le ).
  30. Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Plaque funéraire de Philibert Charles Dovillers », Wikimedia Commons, (consulté le ).
  31. Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Plaque funéraire de Paul-Louis de Muyssart des Obeaux », Wikimedia Commons, (consulté le ).
  32. Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Plaque funéraire de Philibert Dovillers », Wikimedia Commons, (consulté le ).
  33. Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Plaque funéraire de François Debruille », Wikimedia Commons, (consulté le ).
  34. Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Plaque funéraire d'Amédée Dovillers », Wikimedia Commons, (consulté le ).
  35. « Un deuxième « oui » pour les époux Musial-Cynkiewicz », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Annick Cynkiewicz et Julien Musial viennent de renouveler les voeux et engagements qu'ils ont formulé il y a cinquante ans de cela, lors de leur mariage célébré le 13 octobre 1962, devant Denis Duez, maire de Montigny-en-Ostrevent ».
  36. « Élections municipales », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Il s'agissait de compléter le conseil municipal après le décès du maire sortant, favorable à la majorité, Raymond Honoré [...]. En 1971, la liste d'union démocratique et sociale, tendance maj., conduite par Raymond Honoré, avait obtenu les 23 sièges à pourvoir ».
  37. Jérémy-Günther-Heinz Jähnick, « Tombe d'Achille Dupuis », Wikimedia Commons, (consulté le ).
  38. Nello Benedetti, « Montigny-en-Ostrevent : pour Jean-Luc Coquerelle, « fils de mineur, rénover les cités minières me tenait à cœur », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Après vingt-cinq ans au service de la commune, commencés par un poste d’adjoint suivis de trois mandats dans le fauteuil majoral, Jean-Luc Coquerelle ne se représentera pas aux prochaines élections. Avant d’aller déplier ses cannes à pêches, il résume le bilan de ses six dernières années, ceint de l’écharpe tricolore ».
  39. « Bilan des maires, Montigny-en-Ostrevent: «La commune confirme d’année en année son pouvoir d’attraction », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Jean-Luc Coquerelle, maire sans étiquette, va postuler à un troisième mandat. Ne serait-ce que pour voir son travail couronné par le passage au-dessus des 5 000 habitants, seuil qui donnerait des moyens financiers supplémentaires à la commune ».
  40. « Projet des maires: Jean-Luc Coquerelle, maire de Montigny-en-Ostrevent, annonce un mandat de gestion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « C’est le troisième mandat de Jean-Luc Coquerelle. Ou presque, puisque pour le premier, il avait en fait succédé à Achille Dupuis qui avait démissionné juste après son élection ».
  41. « Sous contrôle de la Chambre des comptes et affaiblie dans sa majorité, Montigny reste combative pour 2025 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Comme à son habitude, Salvatore De Cesare, a formulé ses vœux à la population avec une note d’humour et beaucoup de franchise. Le maire de Montigny-en-Ostrevent, qui vient de perdre onze membres de sa majorité passés dans l’opposition, a rappelé dimanche son engagement pour la commune ».
  42. Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant, « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montigny-en-Ostrevent (59414) », (consulté le ).
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  48. « Château-ferme », notice no PA00107757, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Le Sanatorium familial de Montigny-en-Ostrevent et ses villas de famille », Revue internationale de l'enseignement, t. 54,‎ , p. 115-121 (lire en ligne, consulté le ), sur Persée Éducation.
  50. Pierre-Louis Laget, « Le sanatorium familial de Montigny-en-Ostrevent (Nord) : échec d’une tentative de création d’un établissement antituberculeux modèle, de caractère national », In Situ, revue des patrimoines, no 6 « Patrimoine en situation : l'Inventaire général entre histoire et prospective »,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/insitu.9316, lire en ligne, consulté le ).
  51. « Montigny-en-Ostrevent - Sanatorium », Patrimoine hospitalier, sur http://www.patrimoinehospitalierdunord.fr/ (consulté le ).
  52. Patrimoine de l'Unesco
  53. « Montigny-en-Ostrevent: un sanatorium construit en 1905 à l’origine de la cité du Sana », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  54. En 1994, à l'occasion du 50e anniversaire de cet évènement, la société d'histoire locale avait organisé avec la municipalité une exposition et une journée commémorative. Une équipe de la Télévision Polonaise est venue tourner des séquences filmées. Une émission d'une demi-heure a été diffusée à plusieurs reprises par TV Polonia (par satellite) et suivie avec intérêt non seulement dans toute l'Europe mais aussi en Amérique du Nord.
  55. Robert Daverat, « Hommage à Wladyslaw Wazny », Gazet@ Beskid, le premier magazine francophone consacré à la Pologne (consulté le ).
  56. « Auberchicourt : Aubert le loup entre officiellement dans la cour des géants », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord,  : « Tous ses amis géants des communes alentours [sic] étaient là : le Baudet, de Monchecourt, Fraisinou, d'Écaillon, Floris de Montmorency, de Montigny-en-Ostrevent, Philipotte de Lannoy, d'Hordain et Kopierre, d'Aniche. ».
  57. Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15
  58. Source: Le Trainspotter et site officiel
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