La myricétine ou myricétol est un composé organique de la famille des flavonols, naturellement présent dans de nombreux types de végétaux, et en particulier dans le raisin et les baies. Les noix sont aussi une source alimentaire riche en myricétine.
La myricétine est aussi naturellement présente sous forme d'hétéroside comme la myricitrine.
Propriétés biomédicales
La myricétine possède des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
Des recherches in vitro tendraient à prouver que la myricétine et la gossypétine en grande concentration peuvent modifier le taux de LDL en permettant aux macrophages de mieux les abosrber[3]. Une étude finlandaise lie une forte consommation de myricétine avec un plus faible taux de cancer de la prostate[4].
La myricétine protège significativement contre l'inflammation dans les cellules endothéliales des microvaisseaux cérébraux humains en diminuant le nombre de cytokines pro-inflammatoires (TNF-α, l'IL-1β et l'IL-6)[6].
↑(en) Sara M. Rankin, Catherine V. de Whalley, J.Robin S. Hoult, Wendy Jessup, Gary M. Wllkins, Jane Collard, David S. Leake, « The modification of low density lipoprotein by the flavonoids myricetin and gossypetin », Biochemical Pharmacology, vol. 47, no 1, , p. 67-75 (PMID8424824, lire en ligne)
↑(en) Knekt P, Kumpulainen J, Järvinen R, et al., « Flavonoid intake and risk of chronic diseases », Am. J. Clin. Nutr., vol. 76, no 3, , p. 560–8 (PMID12198000, lire en ligne)
↑(en) Nöthlings U, Murphy SP, Wilkens LR, Henderson BE, Kolonel LN, « Flavonols and pancreatic cancer risk: the multiethnic cohort study », Am. J. Epidemiol., vol. 166, no 8, , p. 924–31 (PMID17690219, DOI10.1093/aje/kwm172, lire en ligne)
↑(en) Hilda Martínez-Coria, Isabel Arrieta-Cruz, Roger Gutiérrez-Juárez et Héctor Eduardo López-Valdés, « Anti-Inflammatory Effects of Flavonoids in Common Neurological Disorders Associated with Aging », International Journal of Molecular Sciences, vol. 24, no 5, , p. 4297 (ISSN1422-0067, DOI10.3390/ijms24054297, lire en ligne, consulté le )