Dans les années 1980, elle connait de très grandes difficultés qui la conduisent à céder toutes ses activités, y compris celles historiques dans l'agriculture, à l'exception de la fabrication des camions, sur laquelle elle s'est recentrée depuis.
Ce changement d'activités d'une part et la cession de la marque International Harvester d'autre part l'amènent à changer de nom en 1986, date à laquelle elle prend celui de Navistar International.
Dans le cadre des lois sur la protection de l'air, l'Agence de protection de l'environnement (EPA) a imposé à tous les fabricants de camions de fortement diminuer leurs émissions d'oxyde d'azote dans un délai de neuf ans. La plupart des fabricants se sont conformés à cet ordre en investissant massivement dans une technologie moins émissive, mais Navistar a choisi une solution non efficace et n'avait atteint les niveaux d’émissions exigés à la date limite fixée par l'EPA. Navistar a cependant obtenu une dérogation lui permettant de produire et vendre des moteurs non conformes après la date limite en utilisant une réserve de crédits d’émission, mais le constructeur a épuisé sa réserve de crédits. L'EPA a alors publié une règle finale provisoire (IFR) autorisant Navistar à continuer à fabriquer et vendre des moteurs non conformes à condition de payer une pénalité de 1 919 $ par moteur mis sur le marché[6].
En , Volkswagen, bien qu'en mauvaise posture à cause du scandale du Dieselgate qui venait d'éclater (en 2015) annonce l'acquisition d'une participation de 16,6 % dans Navistar pour 256 millions de dollars en même temps qu'un contrat de fourniture de moteur Volkswagen est signé par Navistar[7].
En , le groupe Volkswagen annonce via sa filiale Traton(en) son intention d'acquérir Navistar pour 2,9 milliards de dollars, qu'il détenait à 16,6 % depuis 2016[8].
Notes et références
↑SIPRI Arms Industry Database (base de données), SIPRI.