La commune est située à six kilomètres de Pont-d'Ain, 23 kilomètres de Bourg-en-Bresse et a une altitude moyenne de 300 mètres avec un point culminant à 423 mètres. Neuville-sur-Ain est située à la pointe sud du Revermont et dans la partie la plus montagneuse du canton de Pont-d'Ain. Sa superficie est de 1 979 hectares.
C'est une commune « verte » avec 739 hectares de prés, 539 hectares de bois, 300 hectares de terres et de vignes en 1986.
Hydrographie
La rivière d'Ain qui la limite en partie, au levant, quitte alors les chaînons du Jura pour devenir une rivière de plaine. Le Suran aux nombreux méandres la traverse du nord au sud. Les deux vallées sont presque parallèles et enserrent une grande partie de la commune.
Relief et géologie
La plaine de Thol est constituée de dépôts fluvio-glaciaires (quaternaire) tandis que les parties rocheuses, essentiellement en bordure des deux vallées, se rattachent au jurassique (secondaire).
Voies de communication et transports
D'est en ouest, le territoire de Neuville-sur-Ain est parcouru par un tronçon de l'autoroute A40. Et la commune est desservie par les routes départementales RD 984 et RD 42, cette dernière la traversant nord-sud en suivant approximativement le tracé d'une ancienne voie romaine reliant Lyon à la Germanie.
Communes limitrophes
Les limites communales de Neuville-sur-Ain et celles de ses communes adjacentes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 278 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ceyzériat_sapc », sur la commune de Ceyzériat à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
Typologie
Au , Neuville-sur-Ain est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (34,9 %), prairies (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), terres arables (11,1 %), zones urbanisées (5,2 %), eaux continentales[Note 1] (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Les graphies anciennes de la commune sont Novilla en 1250, Noville-sus-Ayns en 1563, puis Neuville-sur-Ain à partir de 1650.
Histoire
En 1790, le hameau de Thol devient commune distincte en l'an V (1796-1797)[12].
Le , le hameau de Bosseron appartenant à Poncin est rattaché à la commune[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2022, la commune comptait 1 798 habitants[Note 2], en évolution de +3,27 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Ruines du donjon de Fromentes. Donjon ruiné situé à 1,5 km au nord-est de Neuville-sur-Ain[22].
Vestiges du château de Thol à 2 km au sud du bourg, sur une colline de 305 m d'altitude. Donjon et ruines ; cité depuis le XIVe siècle[23]. Les restes sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1927[24].
Ruines du château de Saint-André-sur-Suran ou château de Saint-André-en-Revermont. Les vestiges se dressent à 3 km à l'ouest-sud-ouest de Neuville-sur-Ain.
De gueules à la croix d'argent chargée d'un pont de deux arches d'azur, cantonnée de quatre tours d'or ouvertes et ajourées du champ, maçonnées de sable[28].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 20 (cf. Fromentes).
↑Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN272970762X), p. 23.