O salutaris de Chausson
O salutaris est une œuvre de musique religieuse d'Ernest Chausson composée en 1879. PrésentationPremière page de musique religieuse d'Ernest Chausson, le motet O salutaris est daté du [1],[2]. À cette époque, Chausson est élève en classe de composition de Jules Massenet au Conservatoire de Paris[3]. L'œuvre, qui est écrite pour baryton et orgue (ou harmonium), reprend le texte de la première strophe de l'hymne O salutaris hostia de Thomas d'Aquin (extrait de l'hymne de laudes Verbum supernum prodiens)[3]. Pour le musicologue Jean Gallois, le O salutaris de Chausson était vraisemblablement destiné « à l'une des communautés religieuses que fréquentait Berthe de Rayssac[4] ». La partition n'est pas publiée du vivant du compositeur[5]. Le manuscrit autographe est conservé à la Bibliothèque nationale de France (Ms 8726)[5],[4]. AnalyseO saluraris est une partition brève, de 112 mesures, en ré majeur[4]. L'œuvre, de forme ternaire A-B-A, avec le vers « da robur » qui tient lieu de transition, s'ouvre sur une introduction de huit mesures à l'orgue (ou harmonium) qui préludent « à une ligne vocale voulue tranquille et sûre, que soulignera la belle modulation sous le second vers (« quae cœlis pandis ostium »), annonçant l'éclatant mi d'« hostilia » »[4]. Dans l'ensemble, Jean Gallois juge l'ouvrage « intéressant », notamment « par la qualité de sa prière intérieure[4] ». Discographie
Références
BibliographiePartitions
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