Au cours des recherches qui ont suivi, l'Ordnance Survey of Jerusalem a produit « la première carte parfaitement précise [de Jérusalem], même aux regard de la cartographie moderne »[4] et a permis d'identifier l'arche de Wilson(en), mais n'a pas permis de trouver une nouvelle source d'eau[5].
Plus d'un siècle après l'enquête, Dan Bahat la décrit comme « un tournant dans l'exploration de Jérusalem et de son passé »[6], et The Jerusalem Post a commenté que les efforts de Wilson « ont servi de base à toutes les recherches futures sur Jérusalem »[7].
La première réunion de l'Ordnance Survey of Jerusalem a lieu le , moins d'une semaine après l'achèvement de l'étude[8] et Charles Wilson est nommé directeur en chef de l'exploration proposée du reste de la Palestine[6],[9].
En , Dean Stanley décrit l'Ordnance Survey comme une « sorte d'étape préhistorique de notre fonds d'exploration de la Palestine »[10].
Le coût de la mise à disposition des géomètres du Royal Engineers (Wilson et son équipe) est couvert par le Secrétariat d'État à la Guerre du gouvernement britannique[12].
L'introduction de l'enquête précise que le coût de l'enquête, de 500 ₤ est financé par la riche Angela Burdett-Coutts, 1re baronne Burdett-Coutts, dont la motivation première est de trouver une meilleure eau potable pour les habitants de la ville. Cependant, la question de l'« aide à l'eau » pour la ville est mise de côté par la suite ; selon les termes de Moscrop, « la question disparaît tout simplement » et aucune amélioration n'est apportée à l'approvisionnement en eau avant la fin du siècle[8].
Comme le précise Austen Henry Layard, lors de la première réunion publique du PEF, le , l'Ordnance Survey of Jerusalem avait été mené « sous les auspices du ministère de la Guerre et avec l'approbation du gouvernement »[13].
Héritage
L'un des aspects les plus significatifs de l'enquête est qu'elle a été le premier travail d'investigation des caractéristiques souterraines du mont du Temple, appelé, dans l'enquête, Haram As-Sharif, telles que ses citernes, ses canaux et ses aqueducs[14].
L'archéologue Shimon Gibson a résumé l'héritage de l'Ordnance Survey de Jérusalem comme suit :
« Ce qui est clair, c'est qu'un changement majeur dans le caractère de l'exploration de la Jérusalem antique s'est produit au XIXe siècle, la fascination pour le passé de la ville, fantaisiste ou non, étant remplacée par une préoccupation scientifique pour les antiquités tangibles de la ville. L'Ordnance Survey, réalisé par Wilson, en 1864 et 1865, marque ce tournant. Le passé ancien de Jérusalem n'est plus l'objet d'un discours érudit de salon, s'appuyant sur la crédibilité et les antécédents d'un érudit donné, mais il est désormais l'objet d'une rigueur scientifique évidente, qui ne peut être fondée que sur des faits obtenus de manière empirique, que ce soit par la prise de mesures exactes, la photographie ou les fouilles dans le sol.[15] »
Les noms des rues, des bâtiments et des points d'intérêt sont recueillis par Carl Sandreczki(en) de la Church Mission Society et deux assistants[16]. La liste de Sandreczki, qui comprend les noms écrits en arabe, est une ressource inestimable car elle contient de nombreux éléments qui, autrement, auraient été perdus[17].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Dan Bahat, Introduction : The Ordnance Survey and its contribution to the study of Jerusalem, Ordnance Survey of Jerusalem - Ariel Publishing House., ..
(en) Katharina Galor, Finding Jerusalem : Archaeology Between Science and Ideology, Univ of California Press, , 272 p. (ISBN978-0-520-29525-4, lire en ligne)..
(en) Shimon Gibson, British Archaeological Work in Jerusalem between 1865–1967 : An Assessment, Pennsylvania State University Press, , 490 p. (ISBN978-1-57506-223-5, lire en ligne [PDF])..
(en) John J. Moscrop, Measuring Jerusalem : The Palestine Exploration Fund and British Interests in the Holy Land, A&C Black, , 242 p. (ISBN978-0-7185-0220-1, lire en ligne).
(en) W. A. Seymour, The Surveys of Jerusalem and Sinai : A History of the Ordnance Survey, Dawson, , 394 p. (ISBN978-0-7129-0979-2).
(en) Charles W. Wilson et Henry James, Ordnance Survey of Jerusalem, Authority of the Lords Commissioners of Her Majesty's Treasury, (lire en ligne [PDF]).