La paroisse de Moncton est nommée ainsi en l'honneur du lieutenant-colonel Robert Monckton (1726-1782), qui captura le fort Beauséjour et participa à la déportation des Acadiens[4]. L'orthographe actuelle est due à une erreur de transcription.
Le territoire est situé principalement sur la rive nord de la rivière Petitcodiac, à l'ouest et au nord de la cité de Moncton. Il y a également une queue de poêle passant à l'est de la cité. Un peu plus au sud, entre Dieppe et Scoudouc, ce territoire comprend uniquement un couloir de quelques dizaines de mètres, soit la route 2.
On retrouve les hameaux suivants : Allison Station, Ammon, Berry Mills, Boundary Creek, Canaan, Cape Breton, Catamount, Gallagher Ridge, Indian Mountain, Irishtown, Lakeville, Leblancville, Lutes Mountain, Lutesville, McQuade, Melanson Settlement, New Scotland, O'Neil, Pacific Junction, Painsec, Painsec Junction, Scotch Settlement, Shaw Brook, Steeves Mountain, et The Gorge.
Le terrain est plat près de la Petitcodiac, mais il y a plusieurs collines et crêtes au nord. On y retrouve entre autres le Mont Steeves et le Mont Lutes.
La paroisse de Moncton est située dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuel côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy[6]. Le nom de la montagne Indian rappellerait la présence d'un village micmac, ou au moins d'un camp de chasse au caribous[7].
Lutes Mountain est fondé avant 1811 par des gens de Moncton, descendant surtout des Allemands de Pennsylvanie établis dans la région en 1765 ; la localité a auparavant porté les noms de Lutz Mountain, Moncton Mountain, Mountain Settlement ou peut-être Monmouth[9]. Berry mills, à l'origine Berry's Mills, est fondé vers 1812 par des colons américains[10]. Steeves Mountain est fondé vers 1812, principalement par des descendants des Allemands de Pennsylvanie[11]. New Scotland est fondé par des immigrants écossais vers 1866[12]. Indian Mountain est fondé après 1840, probablement par l'expansion de Lutes Mountain[13].
La paroisse de Moncton fait partie de la Région 7[19], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [20]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[21]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[21]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[22].
L'école Mountain View, à Irishtown, accueille en anglais les élèves de la maternelle à la 5e année. C'est une école publique faisant partie du district scolaire 2.
La paroisse bénéficie de 3 terrains de golf, soit le club de golf Country Meadows à Indian Mountain, comptant un parcours de 18 trous et un autre de 9 trous, le club de golf Maplewood, à Scotch Settlement, un parcours de 18 trous, et finalement le club de golf Lakeside, à Lakeville, un autre terrain de 18 trous.
James Mitchell (1843 - 1897), premier ministre du Nouveau-Brunswick, né et mort à Scotch Settlement.
Architecture et monuments
Deux ponts couverts traversent la rivière Cocagne. Le premier, au Village-des-Poirier, fut construit en 1942 et mesure 41 mètres de long. Celui en aval, le long du chemin Victoria, fut construit en 1913 et mesure 25,3 mètres de long[24].
Gastronomie
La sucrerie Trites Family Sugar Bush est située à Stilesville.
↑Au Nouveau-Brunswick, une paroisse civile est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en 1966 mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.
↑Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN2-921166-06-2), p. 141.
↑(en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
↑(en) William Gagnong, A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), p. 229
↑Bona Arsenault, Histoire des Acadiens, Fides, 2004. (ISBN2-7621-2613-4) pp. 89-90
↑[PDF] « Anglophone East », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
↑ a et bJean-Guy Finn, Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables : plan d'action pour l'avenir de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick, Fredericton, , 83 p. (ISBN978-1-55471-181-9, lire en ligne [PDF]), p. 30