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Il a été député du Front National dans la circonscription électorale du Hainaut du , en remplacement de Daniel Féret, démissionnaire le (élu au Parlement bruxellois), au scrutin de . À cette occasion, où il se présentait en tête de la liste Front National, il a été réélu député[1]. Il a siégé jusqu'aux élections anticipées de , où la débâcle du FN lui a fait perdre son siège.
Depuis la démission de Daniel Huygens, il préside le Front National au sein du Bureau réunifié qui s'est reconstitué à la suite des accords conclus entre les deux clans qui se revendiquaient du FN, sous le parrainage du député européen et vice-président du FN français, Bruno Gollnisch.
Patrick Cocriamont a été remplacé par Charles Pire à la présidence du FN à la suite d'un vote du Bureau politique du parti au début du mois d'.
Parcours politique
Militant au sein des JBJ (Jeunesses belges - Belgische jeugd), formation patriotique, royaliste et nationaliste, issue de l’aile la plus à droite du parti catholique de l’époque (CEPIC), il rejoint en 1975 le Front de la jeunesse (FJ) - Belgique[2], formation d’extrême droite qui sera dissoute en 1982 pour donner naissance au Parti des Forces Nouvelles (PFN) après que Cocriamont ainsi que ses principaux dirigeants subissent une condamnation pour constitution de milice privée à l’issue d’un procès retentissant.
En 1993 ce qui subsiste du PFN rejoint le Front national de Daniel Féret, dont Patrick Cocriamont devint l'un des plus fidèles lieutenants.
À la suite de l'incarcération du sénateur FN Michel Delacroix, il fonde le «Comité pour la liberté d’expression» destiné à venir en aide à «tous les militants nationalistes victimes de procès politiques»[réf. nécessaire].
Citation : « J’entends défendre la nation, la culture, l’identité européenne, ainsi que la race. La race est l’ensemble des caractères innés transmis héréditairement. »
Le le journal Le Soir annonce que le MRAX porte plainte à charge de Patrick Cocriamont pour faits de négationnisme et incitation à la haine raciste en raison de propos tenus par ce dernier au mois de face à un étudiant qui l'interviewait[3],[4].