Paul et son frère Victor sont les enfants du général Jean-Auguste Margueritte qui servit longtemps en Algérie. Paul publiera en 1886 une biographie et des lettres de son père[1].
L'Embusqué (1916) Roman patriotique et moralisateur, chronique d’un couple au cours de la Première Guerre mondiale. L’épouse d’un peintre qui multiplie les infidélités prend un amant qui se réfugie en Suisse au déclenchement du conflit pour échapper à ses obligations militaires. Elle répudie son amant qui refuse le sacrifice et retrouve son mari revenu du front grièvement blessé[8].
Le printemps tourmenté: Souvenirs littéraires 1881-1896 (1919) lire en ligne sur Gallica
Au voleur ! Au voleur ! (1920), moralité en 2 actes
Le sceptre d'or (1921)
Tante Million (1925)
La cité des fauves (1928)
Avec son frère Victor
La Pariétaire (1896)
Le Carnaval de Nice (1897)
Poum, aventures d'un petit garçon (1897), recueil d'anecdotes de la vie d'un gamin secret et complexe, fils d'officier supérieur. Ce livre peut être rapproché d'un Poil de carotte mais chez les riches et pourrait préfigurer un Vipère au poing en plus lisse[9].
Une époque (4 volumes, 1898-1904)
Vol. 1 Le Désastre (1898) : présentation de la guerre de 1870 à travers les déboires d'un officier d'état-major, Pierre Du Breuil ; le général Bazaine y est décrit comme un lâche ; l'écriture laisse paraître un antisémitisme larvé dans l'ambiance de la société)
Vol. 2 Les tronçons du glaive"" (1900)
Vol. 3 Les braves gens', (1901)
Vol. 4 La Commune (1904)
Femmes nouvelles (1899)
Le Poste des neiges (1899)
Mariage et Divorce (1900)
Les Deux Vies (1902)
Le Jardin du Roi (1902)
L'Eau souterraine (1903)
Zette, histoire d'une petite fille (1903)
Histoire de la guerre de 1870-71 (1903)
Le Prisme (1905)
Quelques idées : le mariage libre, autour du mariage, pèlerins de Metz, l'oubli et l'histoire, les charges de Sedan, l'officier dans la nation armée, l'Alsace-Lorraine (1905)
Le Cœur et la Loi, Paris, Théâtre de l'Odéon, , pièce en 3 actes
Sur le vif (1906)
Vanité (1907)
L'Autre, pièce en 3 actes, Paris, Comédie-Française,
L'eau souterraine (1910)
Nos tréteaux. Charades de Victor Margueritte. Pantomimes de Paul Margueritte (1910)
Citation
« On médit plus d’un ami que d’une ennemie : on le connaît mieux », qu'on lui attribue à tort, car elle est de sa fille Lucie, dans Paillettes[10].
Notes et références
↑Paul Margueritte Mon père, préface de Victor Margueritte, 316 p. lire en ligne sur Gallica.
↑André Beaunier, « Revue littéraire - Les Tribulations du réalisme », Revue des Deux Mondes, vol. 6e période, tome 12, , p. 217-228 (lire en ligne, consulté le ).
↑Louis Cario, Charles Régismanset, La pensée française : anthologie des auteurs de maximes du XVIe siècle à nos jours, Mercure de France, 1921, p. 448 lire sur Google Livres [lire sur Google Livres]