Quatre autres routes départementales traversent la commune : la RD 115 (vers Saint-Jean-d'Heurs), la RD 212 (vers Billom), la RD 224 (vers Maringues) et la RD 335[1].
L'autoroute A89 traverse également la commune au nord de celle-ci.
Peschadoires – Courpière – Clermont-Ferrand (à la demande)
Climat
Peschadoires, avec 16,6 °C[Note 1], a une amplitude thermique annuelle plutôt moyenne en France métropolitaine, généralement typique du climat océanique. Cependant, située à l'est de la chaîne des Puys, elle possède d'importantes caractéristiques pluviométriques à caractère continental : de faibles précipitations hivernales (moins de 30 mm/mois), ainsi qu'un maximum de fin de printemps bien marqué (près de 80 mm en mai)[réf. souhaitée]. Par ailleurs, le nombre de jours de précipitations hivernales est faible pour un climat océanique (entre 10,7 en février et 12,5 en janvier). Tout ceci amène à considérer ce climat comme un mélange entre océanique et continental, soit un climat semi-continental[réf. nécessaire].
Peschadoires connaît un nombre de 1 913 heures annuelles d'ensoleillement (moyenne sur les années 1991 à 2010)[4]. Grâce à l'ombre pluviométrique de la chaîne des Puys, c'est aussi l'une des villes les plus sèches du pays (hors zone méditerranéenne).
Le record de froid date du , avec -29 °C tandis que le record de chaleur, du , est de 40,7 °C[5].
Comparaison des données météorologiques de Peschadoires (Clermont-Ferrand)[6] avec les données nationales
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Le nombre de jours « avec chute de neige » par année est de 20. La pluviométrie est l'une des plus faibles de France avec 579 millimètres de précipitations par an ; les pluies provenant de l'ouest sont arrêtées par la chaîne des Puys (d'où les sources, comme celle de Volvic).
Jours de pluie par an ≥ 1 mm (moyenne 1981-2010) : 87
Jours de neige par an (moyenne 1971-2000) : 20
Jours d'orage par an (moyenne 1971-2000) : 29
Température la plus haute : 40,7 °C le 31 juillet 1983
Année la plus chaude : 2011
Année la plus ensoleillée : 1997 (2 219 h)
Année la moins ensoleillée : 1993 (1 731 h)
Température la plus basse : -29 °C le 14 février 1929
Année la plus froide : 1956
Année la plus sèche : 1991 (353 mm ou l/m2)
Année la plus pluvieuse : 1927 (831 mm ou l/m2)[8],[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Peschadoires est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Thiers[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (38,1 %), forêts (33,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), zones urbanisées (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), terres arables (2,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La présence d'une motte castrale au centre du bourg de Peschadoires fait remonter l'origine de la commune au Xe siècle. À cette époque, une dizaine de bâtiments regroupés autour de cette motte constituaient le principal foyer de peuplement de la commune. Fouillée à de nombreuses reprises, la motte castrale a permis d'identifier des vestiges de barricades, témoins d'une période belliqueuse de l'histoire de Peschadoires. La commune n'a pris son nom actuel qu'aux alentours du XVIIe siècle. Durant l'époque du Moyen Âge, jusqu'à la Révolution, la commune était sous la coupe du canton limitrophe de Thiers.
Peschadoires était un important port de pêche sur la Dore il y a 2000 ans. La Dore permettait la navigation pendant quatre mois avec des barques à fond plat (les sapinières). La cité était alors le principal port de Thiers : on chargeait le produit des fabriques thiernoises à l’emplacement du pont actuel. Un chemin de halage (sur lequel passe le sentier) permettait aux mariniers d’aider à la remontée des bateaux[17].
Un essai de barrage pour construire une base de loisirs (voir les vestiges des piliers sur la Dore) avait été envisagée dans les années 1960, malheureusement l’élastique de Michelin destiné à retenir l’eau n’a duré que le temps de l’inauguration.
Pont de Dore (village de Peschadoires) a connu un essor économique et démographique grâce à la création du nœud ferroviaire Vichy–Le Puy et Lyon–Clermont De même le pont actuel sur la Dore qui fut édifié au XIXe siècle a permis la liaison routière avec les cités voisines dont celle de Thiers.
On peut observer au lieu-dit « Bernard » une grande cheminée de brique rouge où se trouvait une pompe à vapeur servant à remonter l’eau de la Dore jusqu’à la gare pour le fonctionnement des locomotives à vapeur de l’époque[18].
La commune de Peschadoires est jumelée avec Pezzaze, village italien, situé dans la province de Brescia et la région de Lombardie.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2022, la commune comptait 2 103 habitants[Note 7], en évolution de −0,8 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Zooey Deschanel : la famille de l'actrice américaine possède une propriété sur la commune. Son grand-père, un commerçant originaire de la région lyonnaise[27], venait souvent en villégiature sur la commune pour sa tranquillité et sa proximité avec la ville de Thiers.
Langue locale
Peschadoires, s'inscrivant historiquement dans le système linguistique de l'occitan auvergnat fait partie du sous-dialecte du parler thiernois et en forme sa limite ouest[28].
Divers
Une anecdote remarquable concernant la commune est liée à sa démographie : lors du passage à l'an 2000, le nombre d'habitants de Peschadoires était exactement de deux mille personnes. Le nombre d'habitants est ensuite redescendu à 1 997 en 2005.
Un hameau situé sur la commune de Saint-Ours, dans le même département, est également appelé « Peschadoires ».
Du fait de sa phonétique proche de la ville de Peshawar (Pakistan), de nombreux colis humanitaires sont acheminés par erreur à la Poste de Peschadoires. Ces colis sont ensuite redistribués aux personnes âgées de la commune, lors des fêtes de fin d'année.
↑Écart entre la température moyenne de juillet (20,3 °C) et celle de janvier (3,7 °C)[3].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thiers comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.