C'est dans les années 1960 qu'il commence à travailler avec de nombreux architectes et paysagistes, lui permettant de proposer ses sculptures dans les projets architecturaux et paysagers de ces derniers. En 1963, il conçoit une Sculpture-architecture château-d'eau à Valence à l'initiative d'André Gomis, ce qui lui confère l'appellation de « sculpteur des architectes »[3].
Il s'exprime en parallèle sur l'acier inoxydable, un matériau qui retient son attention. Une caractéristique de ces rubans d'acier est leur tendance naturelle à vriller en diagonale pour offrir des formes aléatoires et naturelles qui échappent à la rectitude géométrique. Puis il se tourne vers d'autres matériaux, comme la terre cuite, le marbre, le bois tourné et le béton lavé.
1963 : Philolaos conçoit la sculpture-architecture du château d'eau[5] à Valence (Patrimoine du XXe siècle) à l'initiative de l'architecte urbaniste André Gomis. Réalisée de 1969 à 1971 en deux tours vrillées, elle mesure 57 m de haut.
1965 : Décoration du groupe scolaire (rue du Général Sarrail) à Bagneux d'un mur sculpté avec Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011)[6].
1967 : Sculptures fontaines en acier inoxydable du Village Vacance Familles de Balaruc-les-Bains dans l'Hérault. L'architecte est André Gomis.
1969 : Réalisation d'une place sculptée, dans la ZUP de Bernon, à Épernay dans la Marne. L'architecte est Jacques Gautier (agence ANPAR de Michel Andrault et Pierre Parat) et le paysagiste J. Sgard.
1971 : L'Oiseau mécanique, sculpture monumentale exposée à la Défense, à Paris[7]. Toujours à La Défense, il réalise en 1989 Les Nymphéas, sculpture monumentale en forme de fleur dans un bassin[8].
1973 : Décoration du groupe scolaire de l’Abbaye de la commune de Gif-sur-Yvette : sculpture en béton intitulée Jeux d’enfants, de 6 à 7 mètres de long sur 1,10 mètre à 1,20 mètre de hauteur, placée dans la cour de récréation (détruite en 1998, lors de la réfection et réaménagement de l’école).
1979 : Pour le collège Henry Bordeaux[9] à Cognin, il réalise une sculpture signal en acier inoxydable (Architecte : D. Cler et J. Belmont).
1980 : Pour le collège de Remalard dans l'Orne, il réalise un mur sculpté en béton lavé et acier inoxydable. Les architectes du collège sont Michel Andrault et Pierre Parat (ANPAR).
1982 : À Voisins-le-Bretonneux dans les Yvelines, il réalise un ensemble sculptural en béton lavé, Coupe de fruits et fruits, devant le Groupe scolaire les Pépinières, mail aux fruits.
1996 : Le jardin des Gogottes de Guyancourt. C'est un jardin conçu par l'urbaniste Jean-Noël Capart avec le paysagiste Jacques Simon. Philolaos y installe ses Gogottes en acier inoxydable et en béton lavé. En 2000, à Guyancourt, Philolaos érige la sculpture de la place Don Helder Camara représentant un arbre métallique en acier inoxydable.
↑Date de la commission : 16/12/1959, Dates des arrêtés (2) : 08/02/1960Archives nationale de France, Répertoire (19880466/1-19880466/139) de la Commission des dossiers du 1% artistique, p.101.
Anne Bony, Philolaos, Marc Gaillard, Gisèle Prassinos, Michel Ragon, Philolaos sculptures, préface de Jacques Lacarrière, Itanos, Athènes, 2005, 224 p.
Athéna Schina, Marios Prassinos, Philolaos, Marc Gaillard, Mater Natura : Prassinos - Philolaos, Andros 2001, 180 p.
Collectif, Une sculpture de Philolaos : les châteaux d’eau - Valence, musée de Valence, dossier exposition no 3, 1991, 22 p.
Bernard-Marie Despesse, Le château d’eau de Valence-le-haut, Revue Drômoise no 459, , p. 317-355.
Philippe Dagen, Philolaos, sculpteur grec, journal Le Monde du , p. 29.
Bernard-Marie Despesse, La Sculpture-château d’eau de Philolaos à Valence, Mémoire de la Drôme, 2013, 152 p.