Gradué en sciences sociales (Institut Cardijn), licencié en sciences économiques (UCL) et bachelier en philosophie (UCL), il a été professeur à l’Institut supérieur de culture ouvrière (ISCO) et est depuis 1997, maître de conférences et conseiller du recteur en coopération à l'université libre de Bruxelles (ULB).
Il est ainsi à l’origine de plusieurs ONG et associations de solidarité avec les peuples en développement ou privés de liberté, dont OXFAM-Belgique qu’il rejoindra dès les premières années et dont il marquera fortement l’évolution ou encore la Coordination nationale d'action pour la paix et la démocratie (CNAPD)[2] avec laquelle il rassemblera au début des années 1980, 300 000 manifestants dans les rues de Bruxelles en opposition à l’installation de missiles nucléaires en Belgique.
Le , il est la cible d'un attentat : sa voiture est bombardée de cocktails Molotov. L'action est revendiquée par les Cellules communistes combattantes, qui, d'après leur communiqué, entendaient ainsi dénoncer le « pacifisme petit-bourgeois »[3].
Son engagement marqué pour la cause palestinienne - il préside depuis 1986 l'Association Belgo-Palestinienne (ABP)[4] qu'il avait fondée en 1976 aux côtés de Naïm Khader et Marcel Liebman et intervient lors de colloques à l'ONU[5] en tant que président du Comité Européen de Coordination des ONG sur la Palestine (CECP) - lui vaut des critiques émanant de certains opposants politiques[6], d'associations de défense des intérêts d'Israël - à l'instar de l'Union des Patrons et Professionnels Juifs de France (UPJF)[7]- ainsi que de membres de la "communauté juive" de Belgique. Ces derniers l'accusent d'alimenter la diabolisation d'Israël et en conséquence la judéophobie[8], accusations que Pierre Galand réfute en dénonçant l'amalgame auquel se livrent ceux qui taxent d'"antisémitisme" toute critique de la politique israélienne, rappelant que l'ABP condamne sans équivoque toutes les formes de racisme, que ce soit l'antisémitisme, la judéphobie, l'arabophobie ou l'islamophobie[9].
↑Alain Bauer, François-Bernard Huygue, Les terroristes disent toujours ce qu'ils vont faire, Paris, PUF, 2010, 355 p. (ISBN978-2-13-057881-9), p. 183-187.