Atteint par la limite d'âge, il ne pourra poursuivre ses études malgré l'appui de son frère, le peintre Jean-Baptiste Rambaud, du député Gustave Rivet et de l'avocat Sestier du Touvet.
Ses revenus sont maigres et consistent en la subvention du département et de sa commune. Il fait la connaissance de Jeanne-Clémentine Étienne, une jeune femme fortunée, passionnée d'art et de littérature, plus connue sous son nom de plume Jeanne des Ayettes, qu'il épouse en 1887. Il se lie d'amitié avec l'écrivain critique d'art et occultiste Joséphin Peladan.
En 1891, la commune de Pontcharra, patrie de Bayard, lui commande une statue équestre du chevalier. Cette statue, érigée sur le pont du Bréda, sera volée en 1992.
Les œuvres déposées en 1896 par son épouse dans le but de créer un musée proche de l'hôtel des Postes d'Allevard sont volées[2]. En 2000, la municipalité d'Allevard restaure plusieurs de ses œuvres retrouvées dans les combles de l'école de la ville.
pont du Bréda : Monument à Bayard, 1911, statue équestre en bronze. Volée en 1992, elle est remplacée par une statue équestre en bronze par Auguste Davin[8].
En 1904, son nom est donné au premier musée d'Allevard dans l'école publique.
La Ville d'Allevard donne son nom à une rue, ainsi que le nom de son épouse Jeanne Étienne, dite des Ayettes, à l'école maternelle.
Un Monument à Pierre Rambaud, dont le buste en bronze est réalisé par Jean Dampt, est élevé par la Ville d'Allevard, sur la place de l'église, en sa mémoire et à la demande de son épouse, Jeanne des Ayettes. Envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, le buste est remplacé par une copie en pierre.
En 2015, l'école primaire d'Allevard prend le nom de Pierre Rambaud.
Collectif, Le Symbolisme, [catalogue d'exposition], Villefranche-sur-Saône, Éd. musée Paul-Dini, 180 p., 150 ill.
L'Allevardin, no 109, , p. 11.
L'Allevardin, no 133, , p. 3.
En Allevard, Olivier Billaz, 1907.
Valérie Huss (dir.), Grenoble et ses artistes au XIXe siècle (catalogue de l'exposition du 14 mars au 25 octobre 2020), Grenoble, Éditions Snoeck - Musée de Grenoble, , 272 p. (ISBN9461615949).
Valérie Huss, « Berlioz mourant, redécouverte d’une œuvre majeure de Pierre Rambaud », Au travers du temps…, no 5, , pp. 35-36.