Le Kirghizstan a été actif dans la coopération régionale, notamment en coopérant avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan militairement. Des bureaux de l’OSCE ont par ailleurs ouvert dans le pays. Le Kirghizistan est un membre de l’OSCE, la Communauté des États indépendants, et de l’ONU.
Histoire
Indépendance et reconnaissance
L'indépendance du Kirghizistan fut proclamée le . Le pays, alors dirigé par Askar Akaïev, prit un tournant libéral[1]. Dès le , Boris Eltsine s'était rendu — en amont — à Bichkek pour conclure un accord de principe sur les relations interétatiques[2].
La Turquie fut le premier État à reconnaître le Kirghizistan le [2].
Les relations diplomatiques avec la Russie ne furent établies que le [2].
Vers l'indépendance économique
Alors que le Kirghizistan continuait à utiliser le rouble russe, les conditions strictes fixées par le gouvernement russe ont amené le Kirghizistan à adopter sa propre monnaie, le som, le [1]. L'introduction du som était perçu comme nécessaire au développement d'une politique économique indépendante[1].
Le retrait du Kirghizistan de la zone rouble a toutefois provoqué des tensions dans la région car cela créa des barrières tarifaires[1]. Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan ont temporairement suspendu le commerce avec le Kirghizistan, l’Ouzbékistan et a même introduit des restrictions équivalant à des sanctions économiques. L’hostilité envers du Kirghizistan fut de courte durée, et les trois pays se sont engagés dans une union économique étroite dans les années suivantes. Cela a conduit à l’assouplissement des restrictions à la frontière entre les différentes nations.
Relations bilatérales
Allemagne
L'ambassade allemande au Kirghizistan ouvrit le . L'ambassade fut autorisée à représenter l'Union européenne[3].
Chine
Akaïev visita la Chine en , signant l'accord établissant les relations au niveau des ambassadeurs[2]. L'ambassade de Chine fut ouverte au Kirghizistan le même mois. L'ambassade kirgize en Chine ouvrit le [4].
États-Unis
Le secrétaire d'État américain James Baker se rendit en visite au Kirghizistan le . L'ambassade américaine ouvrit le . L'ambassade kirgiz ouvrit à Washington la même année[2].
Tadjikistan
Les deux pays se disputent de larges portions de territoires depuis les années 1990, occasionnant régulièrement des accrochages armés[5].
Turquie
La Turquie a cherché à avoir une influence culturelle sur la région, et entretient des relations bilatérales étroites avec le Kirghizistan.
La première visite officielle de Akaïev fut en Turquie en . Il y signa un accord d'amitié et de coopération. En 1997, un accord d'amitié éternelle fut signé[2].