Dans la marine en bois des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle, la poupe se situe au-delà du plan formé par les estains, dernier couple avant l'étambot. Si l'on imagine deux plans transversaux passant l'un par les faces avant du coltis, l'autre par les faces avant de l'estain et des alonges de cornière, la membrure d'un navire se trouve divisée en trois parties, dites la proue, la maîtresse partie et la poupe. Par métonymie le terme « étambot », la pièce de structure de la coque la plus en arrière, est parfois utilisé pour désigner la poupe[1].
La « poupe », l'« arrière », l'« étambot » ou le « cul » s'opposent à la « proue », l'« avant » ou l'« étrave ».
Survivance du passé, on utilise encore le terme « feu de poupe » pour désigner le feu réglementaire installé à l'arrière du navire.
Mais le terme poupe pour désigner l'arrière d'un bateau n'est plus utilisé par les professionnels du monde maritime.
Dominique Paulet et Dominique Presles, Architecture navale, connaissance et pratique [détail des éditions]
Jean Merrien, Dictionnaire de la mer : le langage des marins, la pratique de la voile, R. Laffont, , XIV-647 p.
Réédité en 2001 puis en 2014 sous le titre Dictionnaire de la mer : savoir-faire, traditions, vocabulaires-techniques, Omnibus, XXIV-861 p., (ISBN978-2-258-11327-5)