La presse quotidienne nationale française est riche de 19 titres payants, dont 5 sont diffusés à plus de 100 000 exemplaires[1], et de 2 titres gratuits. Pour ce qui est de la diffusion, la presse gratuite a largement dépassé la presse payante. Celle-ci souffre, outre de son coût, d'un déficit de points de vente[réf. nécessaire].
Journal dit « de référence ». Politiquement indépendant, il est souvent proche des idées du centre gauche. Le Monde est le seul quotidien dit « du soir » à figurer dans cette liste.
Journal consacré presque entièrement à l'économie, aux finances et à la bourse. Il soutient une ligne éditoriale libérale-conservatrice, proche des idées de la droite[réf. nécessaire].
La diffusion de ces gratuits est assurée hors kiosques ou marchands de journaux traditionnels par des distributeurs à l'entrée des métros ou sur certains points de passage du public.
Quotidiens gratuits du matin
20 minutes : Schibsted, un groupe norvégien, a lancé ce quotidien gratuit en France au début de 2002. Il est diffusé à 897 500 exemplaires[6] en France (11 éditions) dont 553 600 exemplaires à Paris[7]. Avec 3,78 millions de lecteurs[6], 20 Minutes est, de fait, le premier quotidien généraliste en termes de lectorat.
Anciens quotidien gratuits
Metronews : Tirage de plus de 800 000 exemplaires quand il existait en version papier. C'était un quotidien gratuit du matin. Il n'est plus imprimé depuis et il a cessé toute activité y compris sur Internet le [8].
Direct Soir : Produit par le Groupe Bolloré entre 2006 et 2010. C'était un quotidien gratuit du soir.
CNews (journal) : Publié en partenariat entre le groupe Bolloré et le Groupe Le Monde de 2017 à 2021. Il produisait ses propres articles et recyclait ceux publiés dans Le Monde et Courrier international. Il était diffusé à 886 000 exemplaires en France (10 éditions)[9] dont 548 300 exemplaires à Paris[10]. Avec 1,80 million de lecteurs[9], CNews était, de fait, un des principaux quotidiens généralistes en termes de lectorat.
Faits marquants des années 2000 et 2010
Les Échos ont été rachetés par le groupe LVMH au 4e trimestre 2007.
Libération : Édouard de Rothschild est entré en 2005 dans le capital du titre qui se trouvait en grande difficulté. En 2006, Serge July (l'un des fondateurs de Libération avec Jean-Paul Sartre), qui dirigeait le journal a été conduit à démissionner. Il a été remplacé à la présidence du titre par Laurent Joffrin, ex de Libération, et ancien directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, magazine qu'il rejoint de nouveau en . Il est alors remplacé par Nicolas Demorand. L'homme d'affaires Bruno Ledoux devient le deuxième actionnaire de référence du journal en 2011. Un plan de sauvegarde est lancé en 2014 par Bruno Ledoux et Patrick Drahi, tandis qu'Édouard de Rothschild se désengage ; Laurent Joffrin revient à la tête du journal.
France-Soir : le quotidien a d'abord été racheté par l'homme d'affaires égyptien Raymond Lakah. Après une nouvelle crise financière, le , le projet de reprise du journaliste Olivier Rey et de l'homme d'affaires Jean-Pierre Brunois a été choisi par le tribunal de commerce de Lille. Il a été ensuite, en 2009, repris par l'homme d'affaires russe Alexandre Pougatchev, qui arrête la diffusion papier en 2012.
La Tribune a été reprise par Alain Weill en 2007, puis cédée à 80 % à sa directrice générale Valérie Decamp. Le journal abandonne lui aussi la formule quotidienne en 2012 pour une édition hebdomadaire.
En , le quotidien d'opinion libéral (5 jours par semaine) L'Opinion est lancé par Nicolas Beytout.
Crise de la presse quotidienne nationale française
L'irruption des gratuits, l'expansion d'Internet, la fermeture de nombreux points de vente, la baisse des revenus publicitaires à la suite de la crise économique de la fin des années 2000, les coûts d'impression élevés et d'autres phénomènes affectent considérablement la presse écrite, particulièrement quotidienne, qui subit une crise profonde[14],[15],[16].