Les Prides de nuit sont des mobilisations militantes rassemblant des personnes LGBTQI+[1] considérant que les marches des fiertés sont dépolitisées et se proposant comme des alternatives à celles-ci.
En 2018, le collectif Pride de nuit n'organise pas de quatrième édition, craignant que la marche ne devienne qu'un rendez-vous symbolique n'aboutissant pas sur d'autres actions. « En devenant un rendez-vous, la Pride de nuit s’est de fait institutionnalisée et dépolitisée »[Selon qui ?][3]. Cependant, le mouvement s'est entre-temps étendu à d'autres villes de France, comme Toulouse, depuis 2016. La troisième édition, en 2018, était portée par des associations comme Act-Up Sud-Ouest, AIDES et le Planning familial 31[12]. Des Pride de nuit ont aussi été organisées à Lyon[13], tout d'abord une marche ponctuelle, le , à la suite d'agressions homophobes et transphobes[14], puis une première édition d'une Pride de nuit plus traditionnelle le en « non-mixité choisie », précédent la Marche des fiertés[15]. La ville de Nice aussi a connu une Pride de nuit en 2018, organisée par le collectif SQUAAD (Sédition Queer Ultra Autonome d'Action Disruptive)[16].
On peut mentionner en Suisse la première Pride de nuit qui a lieu Lausanne, en Suisse romande, le 2 juillet 2022[18].
Couverture médiatique
Le collectif français Pride de nuit s'est principalement fait connaître des médias à la suite du blocage, en 2017, du char d'En marche ! lors de la 40e Marche des fiertés de Paris[19],[20].
Chiffres de mobilisation
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Notes et références
↑« Marche des fiertés : « Il n’y a pas de contradiction entre les dimensions festive et politique » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).