En juillet 1947, le BAD forme le bataillon autonome du Dahomey Sud[2] et le bataillon autonome du Dahomey Nord. Ce dernier forme en janvier 1948 le détachement motorisé autonome no 4 à Parakou. Le DMA no 4, après une réduction d'effectifs en avril 1949, est dissous le [4] et le bataillon autonome du Dahomey est recréé le lendemain[2]. Le , l'ancien DMA no 4 devient le sous-groupement Dahomey-Nord du BAD[4].
De 1947 à 1958, le BAD/BADS compte une compagnie de fusiliers-voltigeurs motorisés, la 2e compagnie, déployée à Lomé au Togo[5]. Le reste de l'effectif du BAD est réparti entre Cotonou (avec l'état-major), Ouidah, Parakou, Bembéréké et Kandi[6].
Insignes
Le BTSD et le BAD ont un insigne globalement similaire : sur l'ancre des troupes coloniales, un archer africain bandant son arc. L'ancre porte en pointe l'étoile du Bénin. L'archer est une référence aux guerriers des rois d'Abomey[1],[2].
L'insigne du BTSD, homologué H.180 en 1947[2], porte sur la trabe de l'ancre les lettres BTS et sur les bras de l'ancre DAHOMEY, l'étoile étant gravée au centre de la lettre O[1]. L'insigne du BAD, homologué G.1094 en 1954[2], diffère par la position des inscriptions, la couleur des éléments et le taille de l'étoile, plus grande et en relief[1]. La description officielle de ce second insigne est : « écu grisaille chargé d’un tronc de nègre tirant à l’arc brochant sur l’ancre coloniale d’or, la trabe chargée du mot DAHOMEY, le diamant d’une étoile de sable »[7].
Le DMA no 4 a également eu un insigne : une tête de lion sur l'ancre coloniale, avec l'inscription Dahomey sur le diamant. Homologué H.745 en février 1950, cet insigne n'a jamais été réalisé car l'unité a été dissoute quelques jours plus tard[4].
↑ ab et cJacques Sicard, « Des DMA aux RIAOM, 1947-1999 », Militaria Magazine, no 222, , p. 52-61
↑Bammoy Nabe, « Le maintien de l'ordre et la "paix coloniale" », dans Nicoué Gayibor, Histoire des Togolais. Des origines aux années 1960, t. III : Le Togo sous administration coloniale, Éditions Karthala, (ISBN978-2-8111-3344-3, lire en ligne), p. 269