1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 5 juin 2023
En 1985, il dispute les deux derniers matchs de la campagne de qualification à la Coupe du monde 1986 au Mexique. Lors du match décisif contre le Pérou, le , il marque le but de l'égalisation (2-2) après un tir du capitaine de l'AlbicelesteDaniel Passarella qui heurte le poteau gauche du gardien péruvien. Même si ce but permet à son équipe de disputer le Mondial, il n'est plus rappelé en équipe nationale par le sélectionneur Carlos Bilardo qui ne le retient pas dans la liste de convoqués pour la Coupe du monde mexicaine.
Fort de ses succès en Argentine, il fait une incursion dans le football brésilien en 2014, au Palmeiras, expérience qui s'avère un échec.
Sélectionneur du Pérou
Il rebondit l'année suivante puisque le , il est nommé sélectionneur du Pérou[3] qu'il emmène sur le podium de la Copa América 2015[4].
Près de trois ans après sa nomination il réussit à qualifier l'équipe péruvienne à la Coupe du monde 2018 en Russie, véritable exploit compte tenu des 36 ans d'absence des Péruviens à ce niveau. Pour l'anecdote, Gareca met fin à cette disette 32 ans après avoir privé ces mêmes Péruviens de Mondial en 1985 en tant que joueur (voir section précédente). En outre, à la suite de la victoire 2-0 sur l'Écosse en match amical, le , Gareca établit un record d'invincibilité de 13 matchs avec l'équipe du Pérou, laissant derrière lui le précédent record de 12 rencontres sans défaite acquis entre 1937 et 1941[5]. Néanmoins cette série d'invincibilité prend fin à l'occasion de la Coupe du monde 2018 lorsque les Péruviens s'inclinent face au Danemark par la plus petite des marges[6]. Ils seront d'ailleurs éliminés dès le premier tour de ce Mondial.
En , Ricardo Gareca atteint un autre record puisqu'il dépasse Marcos Calderón en devenant le sélectionneur avec le plus de matchs dirigés sur le banc du Pérou (52 contre les 51 de son devancier)[7]. Ses succès à la tête de la Blanquirroja se poursuivent l'année suivante en emmenant le Pérou en finale de la Copa América 2019 où son équipe s'incline 3-1 devant l'hôte brésilien. En revanche, Gareca échoue à qualifier la sélection péruvienne à la Coupe du monde 2022.
Le , il quitte son poste de sélectionneur du Pérou après sept années passées à sa tête, fort d'un bilan de 96 matchs dirigés (39v, 23n, 34d)[8].
Retour en Argentine
En 2023, il revient à la tête de Vélez Sarsfield. Il démissionne après 12 matchs où il ne parvient à remporter qu'une seule victoire[9].