La commune de Romilly-sur-Seine est située dans la plaine de Champagne crayeuse. Seule éminence notable à l'ouest de la ville, une colline qui culmine à 110 m et domine le reste de la commune de quelque 40 m. Depuis cette colline se découvre l'horizon très vaste des platitudes champenoises.
Géologiquement, le territoire de la commune se partage en deux ensembles. Au nord, les dépôts fluviatiles laissés par les divagations du lit de la Seine que souligne la couverture végétale boisée, largement colonisée par les peupleraies, et trouée de gravières anciennes ou encore en exploitation. Au sud, les étendues sur sous-sol crayeux, livrées, lorsqu'elles ne sont pas bâties, à la grande culture à dominante céréalière.
L'altitude, comparée avec d'autres villes de l'Aube et de Champagne-Ardenne donne ceci :
Comparaison de l’altitude des villes de Champagne-Ardenne
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Seine, le ruisseau de Faverolles, le canal des Ravois, le ruisseau de Pars, le ruisseau de Sellières, un bras de Faverolles, un bras de Faverolles, un bras de Faverolles, un bras de Faverolles, un bras de la Seine, un bras de la Seine, un bras de Sellières, un bras de Sellières, un bras des Ravois, le canal 01 de la Ferme Saint-Eloi, le canal 01 des Bois d'en Haut, le canal 01 des Moulins, le canal 01 des Penouilles, le canal des Moulins, le cours d'eau 01 du Gué de Vailly, le Fossé 01 de la Pièce de Vingt-Quatre, le Fossé 03 des Epinettes, le Fossé 04 des Pâtures, le Fossé 04 du Domaine de Sellières, la Seine, la Seine, la Seine, la noue des Barces, la rigole de Eaux de Versailles, le ruisseau de Sellières,
Contrairement à ce que pourrait laisser sous-entendre le nom de la commune, la Seine ne la traverse pas. La commune est bâtie au sud des zones inondables, en marge de la vallée du fleuve[Carte 1]. Lui-même, partagé en de nombreux bras divaguant dans le lit majeur, reste difficilement identifiable. Le bras principal coule sur les confins nord du territoire de la ville, et ce n'est qu'après son confluent avec la rivière de l'Aube sur le territoire de la commune limitrophe de Marcilly-sur-Seine, que le cours de la Seine retrouve plus de cohérence. À l'imprécision de son cours, l'activité des hommes a ajouté sa marque : le tracé des bras les plus proches de la commune a été largement rectifié, canalisé, barré pour venir alimenter les moulins hydrauliques installés sur leur cours.
Dans l'ensemble, ce tracé complexe ajouté à la proximité du confluent avec l'Aube a créé un très vaste lit majeur, où se sont développées des activités spécifiques : sylviculture, trouée de pâturages et de plantations de maïs, horticulture, exploitation des sables et graviers, toujours active, meunerie, aujourd'hui disparue. Se développent aujourd'hui dans ce poumon vert de la ville, de plus en plus d'activités touristiques ludiques et halieutiques, qui bénéficient des nombreux aménagements réalisés ces dernières années.
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Domaine de Sellières (1,2 ha) et le plan d'eau 1 de la commune de Romilly-sur-Seine (1,5 ha)[Carte 1],[6].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassée Voulzie ». Ce document de planification concerne le territoire du bassin versant de l'Armançon qui s’étend sur 1 710 km2 et se répartit sur trois départements (l'Aube, l'Yonne et la Marne). Le périmètre a été arrêté le , le diagnostic a été validé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), dont le siège est à Troyes[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 619,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25,2 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Statistiques 1991-2020 et records ROMILLY (10) - alt. : 77 m, lat : 48°30'11"N, lon : 3°44'58"E Records établis sur la période du 01-03-1921 au 04-01-2024
Au , Romilly-sur-Seine est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Romilly-sur-Seine, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est la commune-centre[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (39,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (42,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (24,3 %), zones urbanisées (20 %), terres arables (18,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), eaux continentales[Note 4] (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), prairies (1,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le bâti le plus dense, accolé, avec des toitures rouges à deux pans et différentes hauteurs, est compris entre la rivière et le canal, qui forment une boucle au nord, et la ligne de chemin de fer, située un peu plus au sud et suivant la même courbe. Au sud de la voie, l'urbanisation, plus récente, est composée de zones d'activités et de vastes lotissements avec voiries en impasses[20].
En cœur de ville, Romilly-sur-Seine garde son charme d'antan avec une architecture atypique. Face à la gare, les maisons bourgeoises rappellent l’essor du passé industriel de la ville de Romilly-sur-Seine.
Logement
En 2008, on dénombrait un total de 7 215 maisons reparties en 6 162 résidences principales, 924 résidences secondaires et 129 logements vacants. La majorité de ces lotissements ont été construits de 1949 à 1974. Il y a 7 528 personnes qui en étaient propriétaires et 5 894 qui en étaient locataires dont 240 gratuitement[21].
Évolution des résidences principales et secondaires depuis 1968[21]
Les projets d'aménagement tendent vers la sécurité (avec l'installation de vidéo-surveillance) et le développement économique (avec la zone d'activités Aéromia)
Toponymie
Le nom du village est attesté sous la forme latinisée Romeliacum en 1163[22]. Il s'agit d'un archétype gallo-roman *ROMILIACU, formé sur le nom de personne latin (porté par un Gaulois) Romilius[23],[24], suivi du suffixe gallo-roman *-ACU, issu du gaulois *-ako.
Homonymie avec les nombreux Romilly, Rumilly, Remilly, Romillé, etc.
Le corps de Voltaire décédé en 1778 à Paris, y a été inhumé pendant quelques années dans l'abbaye de Sellières dont le prieur était son neveu, avant que sa dépouille ne soit ramenée à Paris et transférée au Panthéon : l'épisode explique l'appellation des lieux-dits portant le nom de Voltaire-Sellières[réf. nécessaire].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Romilly-Voltaire[25].
Cadastre de 1810 : Il citait comme existant sur le territoire : les Abattoirs, les Ateliers, le pont Bancelin, la Noue des Barges, les Barres, la Belle-Idée, Bonnefasche, le Vieux-Bordel, la Boule-d'Or, le canal et la ferme du Château, Froid-Cul, Gué-Bourgeois et celui du Vailly, Hauts-Buissons, l'Ile et celle du Manoir, Lions, Maisons-Bourgeat, Maladière, Montois, la Motte et celle de Pars, Pont-Aubry, le Ravois, bois de Romilly, Sellières, Sainte-Colombe, la Villotte, Valdray.
Le Mesnil : lieu-dit où se trouvait un marais, une croullière, le moulin Ners et celui de Megny.
Histoire
Origines
Comme dans toute la vallée de la Seine, la voie de passage y a très tôt fixé le peuplement. Ce qui est attesté est l'existence d'une occupation gallo-romaine du site de la colline des Hauts Buissons : à proximité du cimetière actuel s'érige une croix dont le site aurait pu être autrefois un lieu de culte gallo-romain, dont il ne reste que peu de traces perceptibles. En tout état de cause, les quelques vestiges attestent que ce fut un lieu de sépulture[26].
En 1476, l'évêque de Troyes Louis Raguier (1401-1488) était seigneur en partie de cette terre.
Jusqu'à la Révolution de 1789, Romilly-sur-Seine fut un village rural cerné de bourgs urbains (Sézanne au nord, Nogent-sur-Seine à l'ouest) qui concentraient de longue date les fonctions de commandement. Cette histoire justifie que quoique trois fois moins peuplée, la ville de Nogent ait rang de sous-préfecture dont dépend Romilly.
Le XIXe siècle est marqué par l'apparition de la bonneterie à Romilly-sur-Seine. L'ensemble de ces métiers de l'habillement ont permis la création de 1 300 emplois[27]. Profitant de ce succès fort de la bonneterie, Émile Camuset crée en 1882 un atelier de bonneterie à Romilly-sur-Seine et donne naissance à Le coq sportif.
En 1918 se crée une base aérienne, qui accueille les équipes et moyens du Grand Parc Aéronautique (GPAé)[28], qui sera suivi, en 1919, d'un important dépôt d'aviation.
La veille de la Seconde Guerre mondiale, Romilly-sur-Seine est une base aérienne importante, dotée d'un centre de pilotage[29], replié à Étampes en . Elle conservera une station radar jusqu'en 1989, date de sa fermeture.
À la suite de l'invasion et de l'occupation de la France par les forces allemandes, la Luftwaffe y établit une base d'opération. Celle-ci est par la suite sujette au bombardement aérien par des formations américaines[30],[31].
Durant la Seconde Guerre mondiale, le char Romilly fut le premier à rentrer dans Paris lors de sa libération en août 1944.
La politique environnementale est marquée par l'installation d'espaces naturels dont le plus connu est le parc naturel de la Béchère, par les projets d’aménagement ou de recréation de quartiers dans le but d'améliorer le cadre de vie de la population et par l'instauration du tri sélectif[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 14 766 habitants[Note 6], en évolution de +1,88 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,2 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 700 hommes pour 7 628 femmes, soit un taux de 53,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,1
8,2
75-89 ans
10,6
19,1
60-74 ans
19,3
18,3
45-59 ans
18,3
17,1
30-44 ans
15,8
15,6
15-29 ans
14,3
20,8
0-14 ans
19,6
Pyramide des âges du département de l'Aube en 2021 en pourcentage[44]
Collèges publics : collège Paul-Langevin, collège Le Noyer-Marchand.
Collèges privés : collège Saint-Joseph.
Lycées publics : lycée Général et Technologique Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie, lycée professionnel Denis-Diderot.
Enseignement supérieur : lycée Général et Technologique Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie (BTS Conseil et Commercialisation de Solutions Techniques - CCST).
Santé
Le centre hospitalier Maurice-Camuset de Romilly-sur-Seine, d'une capacité de 310 lits, comprend un service d'urgences générales comprenant un service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR), un service de long séjour, un service de médecine, un service de cardiologie, une maternité, une unité de soins palliatifs, un service de radiologie, scanner, échographie, etc., un service de consultations externes et un laboratoire[47].
La commune compte un établissement public de santé mentale de l'Aube, une clinique privé (Clinique du pays de Seine), trois maisons de retraite (Les jardins de Romilly, résidence Louis-Pasteur et résidence Julien-Monnard) ainsi qu'une maison de santé regroupant plusieurs professionnels de santé (1 orthophoniste, 2 sages femmes libérales, 2 psychologues, 2 chirurgiens dentistes, 4 cabinets infirmiers, 1 pédicure podologue, 1 diététicien…).
Sports
Il existe de nombreux clubs de sport à Romilly :
Aéromodélisme : route départementale D 160 (entre Maizières-la-Grande-Paroisse et Pars-les-Romilly)
Née en 1982, Radio Aube et Seine est une radio locale associative couvrant Romilly-sur-Seine et son intercommunalité. Il émet sur le 98,2 MHz et est composé d’une quinzaine de bénévoles[48]. Sa programmation est axée principalement sur la chanson française et sur les années 1960 à 1980. Elle diffuse également des programmes locaux et des émissions techno, rap et hard-rock.
La ville est couverte par les programmes de France 3 Champagne-Ardenne et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit la chaîne locale Canal 32 via l'émetteur des Riceys.
Cultes
Les habitants de Romilly-sur-Seine disposent :
de trois lieux de culte catholique : l'église Saint-Martin, la chapelle Notre-Dame et la chapelle du Presbytère ;
d'une mosquée administrée par l'Association Islamique de Romilly-sur-Seine (A.I.R).
Économie
Généralités
Depuis le milieu des années 1970 jusqu'à la fin des années 1990, elle a subi de plein fouet la crise industrielle liée à la concurrence croissante des pays à bas salaires. Les fermetures, les délocalisations, les licenciements se sont multipliés particulièrement dans le textile et ont traumatisé la population qui a connu un exode important, particulièrement entre 1975 et 1982 : moins 1 460 habitants. De nombreux ateliers ont ainsi fermé comme Absorba, Devanlay, Le coq sportif, Jacquemard et ses filiales Aube Chaussettes et Olympia à la suite du transfert de l’usine.
Néanmoins, entre la fin des années 1990 et la première moitié des années 2000, les emplois dans les services se sont développés[49]: implantation de services de santé (scanner, extension d'un hôpital de jour), création d'une nouvelle zone commerciale sur une friche militaire (zone de la "Belle Idée"). La commune, en lien avec la région, le département, les offices HLM et l'Agence nationale pour la rénovation urbaine a entrepris un vaste projet de restructuration urbaine destiné à améliorer le « Nouveau Romilly ». Ce projet se structurait autour de la naissance d'un centre culturel, des démolitions d'immeubles vétustes, de constructions de nouveaux pavillons.
Ce dynamisme a aussi reposé sur la rénovation des services de proximité : hôpital public et clinique du pays de Seine, lycée Joliot-Curie et lycée professionnel Denis-Diderot qui en font le deuxième pôle du département[50]. La commune a aussi une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Troyes et de l'Aube. Ce dynamisme retrouvé s'est concrétisé par une évolution démographique nettement plus positive que celle de la Champagne-Ardenne.
À noter que la première étape de la LGV Rhin-Rhône a permis de libérer de la capacité, faisant profiter Romilly de 10 AR avec Paris pour une ville où l'immobilier est bien moins cher qu'à Troyes ou en Ile-de-France, gage certain de développement urbain et péri-urbain à l'instar de Nogent-sur-Seine.
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage est de 14 516 €, ce qui plaçait Romilly-sur-Seine au 27 971e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[51].
Emploi
Selon les résultats du recensement de 2008[21], la population active (15-64 ans) de la commune compte 5 573 personnes, soit 66,7 %, ce taux est de 71,4 % au niveau départemental[52]. Les 15-64 ans représentent 13,6 % de chômeurs, 53,1 % de personnes ayant un emploi et 33,3 % d'inactifs. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : les retraités ou préretraités représentent 12,3 % de la population active, les scolarisés 8,7 %, les autres inactifs 12,3 %.
En 2008, le taux de chômage (au sens du recensement) parmi les actifs de la commune est de 20,4 %, en augmentation par rapport à 1999 (19,5 %). Au , on compte 1 297 personnes à la recherche d'un emploi dont 445 chômeurs de longue durée[53].
Sur les 4 464 personnes actives de plus de 15 ans ayant un emploi, 2 496 travaillent dans cette commune[21].
Répartition des plus de 15 ans selon le secteur d'activité
En 2000, la commune compte 9hectares de superficie agricole utilisée dont 5 ha pour les grandes cultures et 3 ha pour les agricultures en provenance d'autres animaux[21].
Industries
L'activité économique de la commune a longtemps reposé sur une base essentiellement industrielle :
le technicentreSNCF installé dès 1887 pour l’entretien et la réparation des fourgons et voitures à voyageurs notamment les Corail VU ;
le groupe Jacquemard, détenteur de la marque Olympia, leader français du chaussant et toujours présent sur la commune. En 2010, le tribunal de commerce de Troyes accepte que la production soit transférée à Vagney ;
les usines de bonneterie dont notamment les ateliers d'Émile Camuset qui sont le point de départ de la marque Le Coq sportif, la Sorotex qui fabriquait les sous-vêtements Jil mais qui a été reprise en Chine par le groupe Yangtzekiang ainsi que la Maroquinerie de Champagne[54] ;
les usines de cycles : les vélos Peugeot y étaient fabriqués, puis « Cycles Peugeot » est devenu « Cycleurope International ». Cette dernière a été reprise par Peugeot en 2004 à la suite de la fin de contrat avec Cycleurope.
Commerces
Romilly-sur-Seine bénéficie de la proximité avec la ville de Troyes, capitale européenne des magasins d'usine et de négoce en Europe grâce à ses boutiques de grandes marques de vêtements, chaussures, lingeries, maroquineries et arts de la table.
En 2016, le parc d'activité Aéromia, situé entre les deux zones commerciales (mentionnées ci-dessus), offre la possibilité à de nouvelles enseignes de s'implanter sur le territoire. Ainsi des entreprises du tertiaire, de l'industrie ou de l'artisanat s'implantent.
Culture locale et patrimoine
Culture
Cinéma l'Eden
Galerie Jean-Paul-Belmondo
Conservatoire Gabriel-Willaume
Médiathèque
Espace culturel François-Mitterrand : salle des fêtes et salle de spectacles
Loisirs
le Parc de la Béchère : Circuits de randonnée, parcours de santé, arboretum, plan d'eau-pêche, jeux... (autrefois le parc du château)
la ferme pédagogique : animaux de la ferme, balade en calèche, mini-golf
les équipements sportifs : stade Bardin-Gousserey (terrains de foot, de basket, de tennis, piste d'athlétisme...), salle des Champs-Élysées (boxe, fitness, gymnastique...), stade Romain-Rolland (terrains de foot, de basket...), Complexe Sportif Évolutif Couvert (COSEC)
le centre aquatique Les 3-Vagues : trois bassins, un espace O'Calme, une petite plage
Le parc de la Béchère.
Les jeux du parc de la Béchère.
Les jeux du parc de la Béchère
La ferme pédagogique abrite des oiseaux
Le mini golf.
Fêtes et calendrier
le marché de Noël
les brocantes et fêtes foraines
les marchés hebdomadaires : tous les lundis, jeudis et samedis en centre-ville.
Patrimoine
Le château
Le dernier château de Romilly, qui occupait sensiblement l'emplacement des moulins de la SCARM (société coopérative agricole de Romilly et Méry-sur-Seine) fut construit en 1719 sur les ruines de deux anciens châteaux féodaux le château Nicey et le château st-Jacques. Après la mort en 1851 de son dernier propriétaire, le banquier parisien Olry Worms de Romilly, le domaine fut partagé par ses héritiers et le château livré aux démolisseurs au début de l'année 1854[55]. Il avait sa chapelle Saint-Jean-Baptiste. Témoin de ce passé, il reste aujourd'hui le rocher et le parc de la Béchère.
Construite à partir de 1903, elle n'a été achevée qu'en 1971 avec l’installation d'un clocher en bois puis en béton. Elle remplace l'ancienne église du XVIe siècle, détruite en 1905 en raison de son délabrement, mais dont les vitraux, les cloches et l'orgue ont pu être restaurés[56]. La partie instrumentale de ce dernier, œuvre de Paul Férat (1883), est classée en tant qu'objet, depuis 1982, à l'inventaire des monuments historiques[57]. Cette église était d'une paroisse du doyenné de Marigny à la collation de l'évêque qui fut élevée en cure de deuxième classe le .
Deux fresques de Dom Angelico Surchamp ont été réalisées dans le narthex de cette église en 2012 et 2013 par l'association les Passeurs de Fresque de Troyes.
L'Association des vitraux pour Romilly[58] œuvre à la création de vitraux dans cette église. Il s'agit d'un programme, ayant comme thème Lumière et Eau, principes de vie, 202 m2 de nouveaux vitraux ont été réalisés de 2010 à 2017. C'est Joël Mône et l'atelier Vitrail Saint-Georges de Lyon, qui sont chargés de cette création.
L'industrie a marqué la ville de Romilly-sur-Seine avec la bonneterie. Aujourd'hui, les maisons bourgeoises des patrons de bonnetiers ont été conservées en l'état et ornent le centre-ville. Le style Art Nouveau définit l'architecture de ces habitations. Les façades des anciennes usines (Jacquemard, les ateliers d'Émile Camuset...), proche de ces résidences, témoignent de ce passé. En bref, pour ne manquer aucun détail et pour comprendre cette histoire, mieux vaut prendre le temps de visiter la ville.
Un musée intitulé « L'espace vivant de la bonneterie » présente les machines (encore en fonctionnement) de fabrication de bonneterie, les étapes de confections et la célèbre chaussette cachou.
Les maisons bourgeoises.
Les maisons bourgeoises.
Rue Jean-Jaurès
Cette rue renferme le char Romilly. Il est le premier char de la 2e division blindée du Général Leclerc à rentrer dans Paris lors de sa libération en août 1944[59] et trône actuellement à l'entrée de la ville, une plaque commémorative rappelant cet évènement. Situé dans la même rue, le monument aux morts inauguré en 1927 rend hommage aux grands champs de bataille de la Marne.
Personnalités liées à la commune
Olry Worms de Romilly (1759-1851), banquier français, il acquiert le château de Romilly et change son nom d’Olry Hayem Worms en Olry Worms de Romilly.
Louis Partouneaux (1770-1835), général français, né à Romilly-sur-Seine.
Robert Liottel (1885-1968), escrimeur, champion olympique par équipe en 1924, né à Romilly-sur-Seine.
Émile Brachard (1887-1944), journaliste et député du Front populaire, né à Romilly-sur-Seine.
Delphine Aigle (1899-1967), résistante française ayant caché et hébergé plusieurs Romillons recherchés par l'ennemi. Un square de la commune est baptisé à sa mémoire.
Lucie Primot (1918-1939), résistante française, née à Romilly-sur-Seine.
Melito, Maurice Miot dit (1920-1994), artiste peintre, né à Romilly-sur-Seine.
Ricet Barrier (1932-2011), chanteur et fantaisiste, né à Romilly-sur-Seine.
Pierre Foglia (1940), journaliste d'opinion québécois, a passé son enfance au 13, rue Paul-Bert[60].
Gérard Klein (1942), animateur radio et acteur, né à Romilly-sur-Seine.
Pépito Matéo (1948), conteur et comédien, né à Romilly-sur-Seine.
Noan Lelarge (1975), coureur cycliste professionnel, né à Romilly-sur-Seine.
Héraldique, logotype et devise
Les armoiries de Romilly sont : De gueules aux deux lions affrontés d'or, mouvant des flancs, tenant une roue dentée d'argent remplie d'un écartelé de sinople et de gueules, le tout posé sur une fasce ondée d'argent, accompagnée en pointe d'une bobine d'or garnie de fil se dévidant d'argent, au chef d'azur chargé de trois abeilles d'or.
Notes et références
Notes
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'École élémentaire Eugénie-Cotton est primaire contrairement aux indications du site du ministère : voir « le site de l'établissement » (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Radio Aube et Seine », sur le site de la fédération des Radios Associatives de Champagne-Ardenne (consulté le ).
↑CCI de Troyes, Diagnostic économique Romilly-sur-Seine : « Les activités tertiaires (commerce et services) ont connu un développement certain »
↑La CCI de Troyes écrit aussi : « Pôle urbain le plus attractif de l’espace situé entre Troyes et Provins, Romilly-sur-Seine jouit d’un atout considérable »