1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
La commune de Rovigo s’étend entre l'Adige au nord et le Canalbianco au sud (sauf le hameau de Fenil del Turco) et se trouve à 41 km de la côte Adriatique.
C’est un territoire de plaines qui émergent entre 5 et 8 mètres au-dessus du niveau de la mer, traversé par l'Adigetto et de nombreux autres canaux artificiels qui servent soit au drainage agricole soit à l’irrigation.
Le terrain, très fertile, est adapté pour la culture du maïs et des produits maraîchers de qualité.
la route nationale SS443 vers l’Est, pour Adria (21 km) et la jonction avec la SS309 Romea (36 km) et les lagunes du delta du Pô ;
l’autoroute A13 Bologne-Padoue-Venise via l’échangeur à 3 km.
Histoire
Du Moyen Âge au XVe siècle
Le premier document historique sur la cité date du , par lequel Rovigo est défini en latin comme villa que nuncupatur Rodigo (bourg rural dit Rodigo).
En 920, Paolo Cattaneo (évêque d’Adria) fit construire une fortification pour y transférer provisoirement le siège de l’évêché et se protéger des Hongrois.
Les ducs d’Este étaient déjà présents à Rovigo en 1117 et furent probablement à l’origine du renforcement des fortifications au XIIe siècle, quand la cité de Rovigo s’étendait déjà sur les rives de l'Adigetto, qui était un véritable fleuve à cette époque. La domination des Este (qui durant près de quatre siècles) fut officialisée par l’empereur Henri VI en 1194, qui nomma comte Azzo VI d'Este.
Domination vénitienne
Le XVe siècle fut une période de troubles pour Rovigo et tout le Polesine, à cause du désir d’expansion de la république de Venise vers la terre ferme.
Durant la guerre du sel (1482-1484), les Vénitiens entrèrent définitivement à Rovigo en 1482 et, mise à part la parenthèse de la ligue de Cambrai (1508 – 1511), dominèrent la cité pendant environ trois siècles et édifièrent certains édifices :
à la fin du XVIe siècle, la Sérénissime édifia le temple de la Beata Vergine del Soccorso connu sous le nom de Rotonda. Le peintre vénitien Andrea Celesti travailla à Rovigo en 1685.
durant le XVIIIe siècle, construction de la cathédrale de Rovigo et le palazzo Roncale et le palazzo Angeli.
Temps modernes
Au début du XIXe siècle, à la suite de la chute de la république de Venise et l’instauration de la domination française, Rovigo connut une notable impulsion sociale et culturelle, ainsi qu’un fort développement.
L’église de Santa Giustina fut démolie en faveur d’une place nommée Mineure puis Garibaldi ; espace qui vit s’ériger, pendant l’occupation autrichienne, le théâtre social et le palais de la bourse de Rovigo. Quatre des six portes de la ville furent abattues pour permettre le libre passage public et favoriser le développement de la cité à l’extérieur des murs.
Grâce à l’annexion au royaume d’Italie, la cité connut un nouvel essor en 1866 avec la construction de la ligne ferroviaire Padoue-Bologne.
En 1927, le territoire de la commune fut élargi en englobant Boara Polesine, Buso Sarzano, Sant'Apollinare con Selva, Borsea, Grignano di Polesine et Concadirame.
En 1938, le cours de l'Adigetto, devenu peu important, fut dévié vers l’Ouest.
À partir des années 1950 et 1960, Rovigo connut un nouveau développement soit comme marché agricole soit comme centre industriel, avec la réalisation du port de Rovigo sur le Canalbianco.
Monuments et lieux d’intérêt
Architecture religieuse : plus de 15 églises et oratoires
Évolution de la population en janvier de chaque année
Évolution démographique (ligne 1)
1871
1901
1921
1951
1961
1971
1981
1991
2001
23 633
23 821
30 953
45 862
45 649
49 848
52 218
52 472
50 289
Évolution démographique (ligne 2)
2011
2021
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50 060
50 197
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Ethnies et minorités étrangères
Selon les données de l’Institut national de statistique (ISTAT) au , la population étrangère résidente (déclarée) était de 4 922 personnes, soit 9,6 % de la population totale de la commune.
Les nationalités majoritairement représentatives étaient[3] :
Girolamo Frachetta, a traduit Lucrèce en italien avec des notes, et a donné sur la politique un ouvrage intitulé, Seminario di Governi, di stato, e di guerra.
Antonio Riccoboni, a mis au jour entre autres ouvrages des commentaires latins sur l’histoire, avec des fragmens d’anciens historiens. Si Scaliger parle de lui avec beaucoup de mépris, c’est un peu l’effet de la haine qu’il lui portait ; parce que Ricoboni était du nombre de ceux qui lui avoient disputé la noblesse de sa naissance.
Cœlius Rhodiginus, s’est fait honneur par son ouvrage latin des anciennes leçons. Il n’en publia que les seize premiers livres ; mais son neveu Camillo Ricchieri, y joignit les quatorze autres ; ensorte que l’ouvrage complet, forme trente livres, qui sont utiles aux littérateurs.
(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Rovigo » (voir la liste des auteurs) le 03/10/2012.