Au XIIIe siècle, cette voie était connue sous les noms de « rue de la Petite-Parcheminerie », « rue de la Vieille-Parcheminerie » ou plus simplement « rue de la Parcheminerie », à cause des établissements où l'on préparait la peau servant à faire des parchemins[1].
Elle est citée sous le nom de « rue des Blancz manteaux » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite indique : « avons veu quantité de boues et immundices ».
Une décision ministérielle du 22 prairialan V () signée Bénézech, fixe la largeur de cette voie publique à 8 mètres[2].
No 16 : mont-de-piété ou Crédit municipal installé ici en 1790. Les bâtiments ont été commencés en 1786 par Viel de Saint-Maux, élève de Chalgrin[8] et agrandis au cours du XIXe siècle.
No 22 : emplacement, en fond de parcelle, de l’hôtel de Novion. Construit en 1638, il était de style manièriste. Au XIXe siècle, il est considéré comme un des plus rares et des plus beaux exemples de l’art du XVIIe siècle. Il est détruit en 1885. Un partie de la façade a été plaquée sur le côté de l’immeuble du no 59, rue des Francs-Bourgeois[9].
No 25 : le cabaret de L'Homme armé, existant depuis le XVe siècle. Relié à l'ancienne rue de l'Homme-Armé, perpendiculaire à la rue des Blancs-Manreaux, le lieu a disparu à la fin du XIXe siècle lors de la restructuration des rues du quartier.
Dans la rue des Blancs-Manteaux Le bourreau s'est levé tôt C'est qu'il avait du boulot Faut qu'il coupe des généraux Des évêques, des amiraux, Dans la rue des Blancs-Manteaux
Notes et références
↑Pierre Kjellberg, Le Nouveau Guide du Marais, La Bibliothèque des Arts, 1986, p. 46.