Sœurs de Sainte-Dorothée, Filles des Sacrés-Cœurs

	Sœurs de Sainte-Dorothée, Filles des Sacrés-Cœurs
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale	1er mars 1839; par Grégoire XVI
Institut	congrégation religieuse
Type	apostolique
But	enseignement, soins des malades
Structure et histoire
Fondation	11 novembre 1836; Vicence
Fondateur	Giovanni Antonio Farina
Abréviation	S.D.V.I.
Patron	Dorothée de Césarée
Site web	(it) site officiel
	Liste des ordres religieux

Les Sœurs de Sainte-Dorothée, Filles des Sacrés-Cœurs (en latin : Congregatio Sororum Magistrarum a Sancta Dorothea Filiarum a Sacris Cordibus) forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Histoire

La congrégation est fondée par le père Giovanni Antonio Farina (1803-1888) (plus tard évêque de Trévise puis de Vicence) qui confie le 11 novembre 1836 l'école de la paroisse de San Pietro à Vicence à une communauté de trois jeunes femmes de l'association de sainte Dorothée de Don Luca Passi et voulant embrasser la vie religieuse^[1].

L'institut reçoit le décret de louange du pape Grégoire XVI le 1er mars 1839 ; ses constitutions approuvées le 2 mai 1905 sont révisées après le concile Vatican II et de nouveau approuvées le 18 juin 1982^[1].

Maria Bertilla Boscardin (1888-1922) est une religieuse de cette congrégation, canonisée le 11 mai 1961 par Jean XXIII^[2].

Fusion

1966 : Les Sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie fondées à Palerme par Thérèse Macaluso (1831-1902) pour l'enseignement des jeunes filles^[3]. Elles fusionnent avec les Sœurs de Sainte-Dorothée, Filles des Sacrés-Cœurs en 1966^[4].

Activités et diffusion

Les religieuses se consacrent à l'instruction et l'éducation chrétienne de la jeunesse ainsi que les soins hospitaliers.

Elles sont présentes en^[5]:

Europe : Italie, Angleterre, Espagne, Pologne, Roumanie, Ukraine.
Amérique du Sud : Brésil, Colombie, Équateur, Mexique.
Asie : Israël, Inde, Jordanie, Syrie.
Afrique : Côte d'Ivoire, Togo.

En 2017, la congrégation comptait 1259 sœurs dans 163 maisons^[6].

Lien externe

Site officiel

Notes et références

↑ ^{a et b} (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. V, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 841-843
↑ (it) « Santa Maria Bertilla Boscardin », sur santiebeati.it (consulté le 18 octobre 2022).
↑ (it) « La Suor Teresa palermitana », sur palermoparla.news (consulté le 18 octobre 2022).
↑ (it) « Cenni biografici », sur associazioneculturalekassar.it (consulté le 18 octobre 2022).
↑ (it) « nel mondo », sur sdvi.org (consulté le 18 octobre 2022).
↑ (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, 2017, 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1622

[DIP-1] {a et b} (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. V, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 841-843

[2] (it) « Santa Maria Bertilla Boscardin », sur santiebeati.it (consulté le 18 octobre 2022).

[3] (it) « La Suor Teresa palermitana », sur palermoparla.news (consulté le 18 octobre 2022).

[4] (it) « Cenni biografici », sur associazioneculturalekassar.it (consulté le 18 octobre 2022).

[5] (it) « nel mondo », sur sdvi.org (consulté le 18 octobre 2022).

[6] (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, 2017, 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1622

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