Sœurs de l'Assomption de la Sainte Vierge
Les Sœurs de l'Assomption de la Sainte Vierge sont une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical. HistoireEn 1850, l'abbé Jean Harper, est curé de Saint-Grégoire-le-Grand, une paroisse qui compte beaucoup de familles acadiennes expulsées lors de la déportation de 1755[1]. Il organise le système scolaire et demande à la congrégation de Notre-Dame de Montréal de lui envoyer des sœurs enseignantes mais il n'obtient pas de réponse favorable. Il fonde sa propre congrégation le 8 septembre 1853 avec quatre jeunes filles[2]. Elles prononcent leurs vœux le devant Thomas Cooke, 1er évêque du diocèse de Trois-Rivières, qui leur donne le nom de sœurs de l'Assomption de la Sainte Vierge car elle est la patronne des Acadiens[3]. En 1864, Edwige Buisson est nommé supérieure de la congrégation[4]. En 1872, la maison-mère est transférée à Nicolet[5]. En 1885, le diocèse de Nicolet est érigé en prenant sur le territoire de celui de Trois-Rivières ; la congrégation étant de droit dicésain, les sœurs passent sous l'autorité des évêques de Nicolet L'institut reçoit le décret de louange le et l'approbation définitive du Saint-Siège le [6]. Activités et diffusionLes sœurs se consacrent à l'enseignement. Elles sont présentes au Brésil, au Canada, en Équateur, aux États-Unis et au Japon[7]. La maison-mère est à Nicolet. En 2017, la congrégation comptait 370 sœurs dans 28 maisons[8]. Notes et références
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