Élève à l'École alsacienne[1], Sacha Sperling abandonne ses études supérieures de lettres pour se consacrer à l'écriture. Son premier roman, Mes illusions donnent sur la cour, dont le titre est emprunté à une chanson de Serge Gainsbourg, a été l'un des grand succès de la rentrée 2009. Il y raconte l'année scolaire d'un collégien parisien issu de la jeunesse dorée : ses amours, ses parents dont il s'éloigne peu à peu, les cours qu'il délaisse, l'alcool, la drogue. Mes illusions donnent sur la cour a été traduit dans dix pays[2].
Son second roman, Les Cœurs en skaï mauve, est paru chez Fayard le . Le titre est emprunté à 37°2 le matin, le roman de Philippe Djian[3]. Il y raconte la romance, le temps d'un été, entre un jeune homme paumé et une jeune fille ambitieuse. En , il sort son troisième roman J'ai perdu tout ce que j'aimais toujours chez Fayard. Le titre est cette fois emprunté à une chanson d'Alain Souchon. Dans ce roman en grande partie autobiographique, il revient sur son parcours après le succès de son premier livre. En 2016, il sort son quatrième roman, Histoire de petite fille : « ce nouveau livre, c'est la première fois que je ne parle pas de moi ou de ma vie… J'essaie d'être écrivain avant d'être en analyse »[4]. Dans ce dernier roman, salué par la critique[5] et couronné par un succès en librairie, Sacha Sperling raconte l'ascension fulgurante d'une actrice de films X à Los Angeles. Le livre sera sélectionné sur la liste du prix Renaudot printemps 2016[6].
En 2017, il co-écrit le film Ma mère est folle de sa mère. Cette comédie loufoque raconte l'histoire d'une mère fantasque (interprétée par Fanny Ardant), et de son fils (interprété par le chanteur Vianney).
Lors de la rentrée littéraire 2021, Sacha Sperling publie un nouveau roman aux éditions Robert Laffont. Dans «Le fils du pêcheur”, il renoue avec l’auto fiction ainsi qu’avec le romantisme noir de son premier roman. L’intrigue se déroule entre Paris et la Normandie. Entre son histoire d’amour passé avec Mona, et sa passion au présent avec Léo.
↑Colombe Schneck, « École alsacienne, les liens du rang », GQ, septembre 2015, pages 94-98.
↑En allemand (Ich dich auch nicht, éd. Piper), en néerlandais (Ik, voor eeuwig, éd. Meulenhoff), en italien (éd. Einaudi), en portugais (Ilusões pesadas, éd. Companhia das Letras, São Paulo, Brésil), en vietnamien (Ao anh tuoi hoc tro, éd. IPM), en coréen (éd. Munhakdongne), en tchèque (Bludy z nudy, éd. Euromedia), en chinois (院中的幻影, éd. Jilin) et en hongrois (éd. Pandora).