Le toponymeSarrazac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponymeSarratius issu de Sarrius. La terminaison -ac est issue du suffixegaulois-acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Sarrazac désigne donc le domaine de Sarratius[1].
Histoire
Le , la commune fusionne avec Cressensac pour former la commune nouvelle de Cressensac-Sarrazac dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5].
En 2016, la commune comptait 504 habitants[Note 1], en évolution de −11,73 % par rapport à 2010 (Lot : +1,31 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'Hôpital Saint-Jean « de Jaffa » fondé par Raymond IV de Turenne en 1233, une dépendance de la commanderie du Bastit du Causse pendant sa période Hospitalière[10],[11].
Personnalités liées à la commune
Louis Antoine Dussol (1776-1857), député du Lot de 1821 à 1831, maire du village.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
↑Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN2-910540-16-2), p. 124.
↑Jean-Luc Tarrega, « Arrêté n°SPG 2018-12 du 28 septembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Cressensac-Sarrazac », Recueil des actes administratifs spécial n°46-2018-055, , p. 44-47 (lire en ligne)
↑Jacques Juillet, Templiers et hospitaliers en Quercy : commanderies et prieurés sur le chemin de Notre-Dame de Rocamadour, Le Mercure Dauphinois, , 4e éd., 332 p. (ISBN978-2-35662-213-6, présentation en ligne), p. 68-69
↑Claude Petiet, Ces messieurs de la religion : l'Ordre de Malte au dix-huitième siècle, ou, le crépuscule d'une épopée, Éditions France-Empire, , 323 p. (présentation en ligne), p. 194