Ce sextuor a été composé en 1851-1852 et est considéré comme le premier à employer cet effectif instrumental[1], quatre-vingt ans avant le célèbre sextuor de Francis Poulenc.
À l'occasion d'une audition du sextuor en , Henri Blanchard écrit dans la Revue et gazette musicale de Paris : « Ce remarquable morceau a prouvé de nouveau que Mme Farrenc sait mettre autant de science dans son instrumentation que de grâce dans sa mélodie »[6].
Après une nouvelle audition en 1856, Adolphe Giacomelli écrit dans La France musicale : « Le sextuor de Mme Farrenc, pour piano et instruments à vent, est rempli d'idées poétiques et neuves qui appartiennent, sans aucune contestation possible, à l'auteur, et qu'elle a su enfermer dans le cadre gothique de la symphonie. Rien ne sent la recherche, la fatigue, l'hésitation, dans ce beau tableau d'une touche à la fois légère et majestueuse. L'andante est d'un sentiment parfait. C'est un chant d'une douceur exquise que viennent progressivement animer d'ingénieux développements. La péroraison a fait éclater dans la salle les plus chaleureux applaudissements. Nos compliments à Mme Farrenc pour cette belle œuvre, qui pourrait être signée par les plus grands maîtres »[7].
Discographie
Louise Farrenc, Nonett - Sextett, par les solistes de la Philharmonie d'état de Rhénanie-Palatinat, 2001, Bayer Records.
Louise Farrenc: Piano Trios, Sextet , par le Linos Ensemble, 2006, Radio Bremen/CPO.
Louise Farrenc, Chamber Music, par l'Ambache Chamber Ensemble, 2013, Carlton Classics.