La Société archéologique du Midi de la France est une société historico-artistique fondée à Toulouse en 1831, par quatorze amateurs dans le salon du marquis de Castellane, son premier président. Elle fait connaître les monuments du Midi de la France. Elle compte parmi les toutes premières sociétés d'« antiquaires » créées en province, après Rouen et Caen. Ses travaux sont publiés dans un volume annuel de mémoires. Elle a son siège à l'hôtel d'Assézat.
Histoire
La Société archéologique du Midi de la France a été fondée le , sur l’initiative du marquis de Castellane, qui en fut le premier président, et d’Alexandre Du Mège[1]. Elle possède sa propre devise « Gloriae majorum ».
La Société archéologique du Midi de la France comprend 40 membres titulaires, 10 membres honoraires, 20 membres libres et un nombre illimité de membres correspondants.
Durant l'année académique, qui se déroule d'octobre à juin, la Société se réunit deux fois tous les mois. Ces séances sont occupées par les communications présentées par les membres, l’échange d'informations et des débats concernant l’étude, la conservation et la restauration du patrimoine.
Le volume annuel des mémoires se compose des communications des membres, ainsi que des comptes rendus des séances.
Tous les ans, la société décerne des prix à des « travaux universitaires, ou toute étude inédite sur l'histoire, l'archéologie ou l'histoire de l'art du Midi de la France ».
↑ abcd et eSociété archéologique du Midi de la France (années 1832-1833), Mémoires de la Société archéologique du midi de la France : 1re séance du , t. 1, Toulouse, Imp. de Lavergne, , 496 p., in-8o (BNF34378505, présentation en ligne, lire en ligne), p. XI-XIV.
↑Charles de Raymond-Cahusac, Société d'agriculture de la Haute-Garonne, Éloge de M. le Baron Du Périer, Toulouse, Impr. de Rouget frères et Delahaut, , 8 p., in-8o (BNF36499069, présentation en ligne, lire en ligne), p. 3.
↑Clément Tournier, « Nécrologie Achille Auriol (1865-1937) », Annales du Midi, t. 51, no 202, , p. 205-217 (lire en ligne)
↑Firmin Galabert, « Joseph Calmette, sa vie son œuvre », Annales du Midi, t. 65, no 23 (numéro d'Hommage à la mémoire de Joseph Calmette), , p. 241-254 (lire en ligne)