Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale
La Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale est une société anonyme belge, à capitaux anglais, créée en 1845 pour reprendre la concession d'un réseau de lignes de chemin de fer dans la province de Flandre-Occidentale. Les lignes sont rachetées par les Chemins de fer de l'État belge en 1907. HistoireLa société anonyme créée par l'acte du , approuvé par l'arrêté royal du 4 juin 1845 (publié dans le Moniteur le ), est dénommée Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale et a son siège à Bruges. Son objet est d'établir et exploiter des embranchements et prolongements dans la province de Flandre-Occidentale, tels qu'ils ont été concédés suivant la convention définitive conclue entre les concessionnaires et l'État belge, le , approuvée par l'arrêté royal du . La loi du , qui l'accordait, y intégrait : un chemin de fer de Bruges à Courtrai, Ypres et Poperinghe, par Thourout, Roulers et Menin, avec embranchements sur Thielt et sur Dixmude et de Thielt sur Aeltre ou Deynze[1]. L'arrêté royal du , précise la direction de Deynze (Deinze) pour l'embranchement partant de Thielt (Teilt), et le un nouvel arrêté déclare la compagnie concessionnaire du prolongement de l'embranchement de Dixmude jusqu'à Furnes[1]. NationalisationElle devient une partie intégrante de la Société générale d'exploitation à la fin des années 1860 mais recouvre son indépendance en 1872 après que la SGE ait été démembrée et que les compagnies qui la constituaient aient accepté (ou refusé) le rachat par les Chemins de fer de l’État belge. Elle accepta finalement d'être rachetée par l’État belge en 1907[2]. Réseau
Notes et références
Voir aussiBibliographie
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