Plusieurs sommets de la commune dépassent les 190 mètres : le Mont Tronçon (à l'est), le Mont Pelé (au nord) et le Mont Menou (au sud-ouest), mais c'est près de ce dernier, au lieu-dit la Motte des Vignes, que se trouve le point culminant de Sommesous, à 205 m.
La commune est également traversée par l'autoroute A26. Une aire de service se situe sur le territoire sommesouyot, ainsi que deux sorties : la sortie no 20, et la sortie no 19 menant à l'aéroport de Vatry.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 816,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26,5 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].
Statistiques 1991-2020 et records SOMMESOUS (51) - alt : 167m, lat : 48°44'03"N, lon : 4°12'26"E Records établis sur la période du 01-01-1951 au 04-01-2024
Au , Sommesous est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (94,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), zones urbanisées (2,5 %), forêts (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
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Dans la toponymie locale, les lieux appelés somme désignent une « source », pour Sommesous, « source de la Sous », ruisseau qui prend naissance à Sommesous et se jette dans la Soude[15].
La Somme, ruisseau qui se réunit à la Soude, prend le nom de Somme-Soude vers (1860), rivière qui prend sa source à Sommesous[16].
En 1944, la commune fut le point terminal de la boucle est du Red Ball Express, un système d'approvisionnement par convois routiers du front depuis le port de Cherbourg.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2022, la commune comptait 474 habitants[Note 4], en évolution de −11,07 % par rapport à 2016 (Marne : −1,19 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pierre-Louis Prieur dit « Prieur de la Marne », né le à Sommesous (Marne), mort le à Bruxelles, avocat à Châlons-en-Champagne, fut député à la Convention nationale, et membre du Comité de salut public du au 13 thermidor an II (), puis encore du 15 vendémiaire au 15 pluviôse an III (-).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Cités en Champagne », Les intercommunalités, Syndicat Mixte du SCoT et du Pays de Châlons-en-Champagne (consulté le ).
↑« La communauté d'agglomération passera de 14 à 38 communes en 2014 Le financement de la future intercommunalité fait débat : De Vatry à Aigny, en passant par La Veuve, le futur établissement public, dont la création vient d'être validée par le préfet, aura des allures de géant. Mais la définition de ses compétences, notamment en zone rurale, suscite des craintes », L'Union, (lire en ligne).