Elle exprime ses préoccupations concernant la détection de planètes utilisant la méthode de la vitesse radiale pour détecter les exoplanètes; telles que la précision instrumentale, l'activité stellaire, les observations inégales et les limites d’autres modèles[13]. Elle participe à la découverte par l'ESO (European Southern Observatory) de la planète de taille similaire à Alpha Centauri Bb[14], mais joue un rôle encore plus proche dans l'étude qui réfute l'existence de la planète en 2016[15].
Suzanne Aigrain et son groupe utilisent l'inférence bayésienne pour corriger la systématique instrumentale tout en préservant de manière robuste les véritables signaux astrophysiques. Elle joue un rôle de premier plan dans la mission Kepler (K2) en corrigeant son bruit systématique et en découvrant de nombreuses planètes en transit[16]. Aigrain étudie les Jupiters chaud et d'autres planètes semblables à Jupiter[17]. Elle étudie la possibilité d'utiliser des enquêtes sur le transport en commun pour étudier les amas d'étoiles[18]. Ses recherches sont financées par le Science and Technology Facilities Council (STFC)[19].
↑(en) V. Rajpaul et S. Aigraine, « Ghost in the time series: no planet for Alpha Cen B. », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society: Letters, vol. 456, no 1, , L6-L10 (DOI10.1093/mnrasl/slv164, arXiv1510.05598).
↑(en) Steve B. Howell, Charlie Sobeck, Michael Haas, Martin Still, Thomas Barclay, Fergal Mullally, John Troeltzsch, Suzanne Aigrain et Stephen T. Bryson, « The K2 Mission: Characterization and Early Results », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 126, no 938, , p. 398–408 (ISSN0004-6280, DOI10.1086/676406).
↑(en) S. Aigrain et F. Pont, « On the potential of transit surveys in star clusters: impact of correlated noise and radial velocity follow-up », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 378, no 2, , p. 741–752 (ISSN0035-8711, DOI10.1111/j.1365-2966.2007.11823.x).
↑(en-GB) « Suzanne Aigrain », gtr.ukri.org, (lire en ligne, consulté le ).