Avec une superficie de 440 000 km2 (soit le quart du territoire antarctique britannique), la terre de la Reine-Élisabeth est presque deux fois plus grande que le Royaume-Uni[6].
Histoire
Avant 2012, la région ne porte aucun nom officiel particulier, mais est parfois désignée comme terre d'Edith-Ronne, du nom d'Edith Ronne (1919-2009), première femme membre d'une expédition en Antarctique. La zone est revendiquée par le Royaume-Uni depuis 1908, comme partie du territoire antarctique britannique.
Le gouvernement de l'Argentine, dont les revendications sur l'Antarctique argentin recouvrent en partie celles du Royaume-Uni, critique cette action, la qualifiant d'« attaque systématique », et la décrivant comme une « provocation » après les récentes tensions au sujet de la souveraineté des îles Malouines[8]. Toutefois, le journal The Guardian fait remarquer que ni le Royaume-Uni, ni l'Argentine (ni d'ailleurs le Chili) n'ont obtenu une reconnaissance globale de leurs revendications sur la région[9].