L'Eichel, d'une longueur totale de 32,4 km, prend sa source dans la commune de Petersbach et se jette dans la Sarre à Herbitzheim, après avoir traversé 16 communes[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berg », sur la commune de Berg à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Au , Tieffenbach est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), prairies (20 %), zones urbanisées (6,9 %), terres arables (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Tiefebach[19] et Diefebàch en francique rhénan.La devise empirique des villageois étant « ich bin nít von Dumbach, ich bin von Diefebàch ».
Histoire
En 718, le noble Chrodoin fait établir son testament en faveur de l'abbaye de Wissembourg. Il y lègue entre autres possessions ce qui lui appartenait à Tieffenbach, village qu'il avait fait reconstruire de ses propres moyens.
Le premier acte officiel mentionnant un moulin date de 1569.
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :
total des produits de fonctionnement : 185 000 €, soit 742 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 127 000 €, soit 511 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 43 000 €, soit 172 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 33 000 €, soit 134 € par habitant ;
endettement : 3 000 €, soit 12 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 14,35 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 27,48 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 90,65 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 080 €[27].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2022, la commune comptait 245 habitants[Note 3], en évolution de −8,24 % par rapport à 2016 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )