Trompe-la-mort, est le quatorzième et dernier album édité en France du chanteur Georges Brassens. Malgré l’accroche, « Nouvelles chansons », inscrite au recto de la pochette, il est identifié par le titre de la première chanson du disque. L’édition originale est sortie en décembre 1976.
Toutes les chansons sont écrites et composées par Georges Brassens.
Face 1
No
Titre
Durée
1.
Trompe la mort
4 min 03 s
2.
Les Ricochets
4 min 11 s
3.
Tempête dans un bénitier
3 min 36 s
4.
Le boulevard du temps qui passe
2 min 33 s
5.
Le Modeste
3 min 46 s
6.
Don Juan
3 min 51 s
7.
Les Casseuses
3 min 34 s
Face 2
No
Titre
Durée
1.
Cupidon s'en fout
3 min 37 s
2.
Montélimar
2 min 45 s
3.
Histoire de faussaire
3 min 47 s
4.
La Messe au pendu
4 min 06 s
5.
Lèche-cocu
3 min 38 s
6.
Les Patriotes
2 min 59 s
7.
Mélanie
5 min 46 s
Notes sur les chansons
Trompe la mort : réponse à certains journalistes, colporteurs de rumeurs alarmistes. Brassens, à 55 ans, est toujours vaillant et le fait savoir : « C'est pas demain la veille, Bon Dieu, de mes adieux ».
Tempête dans un bénitier : Brassens fustige ici, au 2e degré, les modernistes du clergé qui prônent l'abandon de la messe en latin[5].
Le boulevard du temps qui passe : celui de Saint-Michel en Mai 68, lui ressemble fort. Les révolutionnaires d'hier sont « assis » et deviennent, sinon des réactionnaires, du moins des « ancêtres » bousculés par leurs enfants à leur tour contestataires.
Don Juan : Brassens, le non-croyant, prône la charité « chrétienne » dans cet hommage aux « braves » gens.
Cupidon s'en fout : L'amour tient du hasard. Quand ça ne veut pas « marcher », ça ne marche pas.
Montélimar : Brassens, qui aime autant ses chats que Paul Léautaud, nous livre ici un pamphlet contre les affreux qui abandonnent leurs animaux familiers au moment des vacances.
Histoire de faussaire : dénonciation d'un monde où quasiment tout est faux-semblant et tromperie.
La messe au pendu : les vertus d'un curé qui prend fait et cause contre la peine de mort.
Lèche-cocu : Pour parvenir à conquérir leurs épouses, « Lèche-cocu » flagorne les maris en les imitant. Brassens chante ici les folies d'alcôve mais l'on sait que le vil flatteur est prompt à lécher les bottes de qui il peut tirer profit.
Les patriotes : satire contre les va-t-en-guerre qui n'ont pas compris qu'il vaut mieux courir la gueuse que de « faire le zouave » aux monuments aux morts.
– Pochette ouvrante : photos de couverture réalisées par Jacques Denimal[6]. Les pages intérieures, illustrées de photographies, contiennent les paroles des chansons et les commentaires de René Fallet.