Ses habitants sont appelés les Troussencourtois et les Troussencourtoises.
Géographie
Localisation
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Troussencourt est un village ruralpicard aisément accessible par l'autoroute A16 et les anciennes routes nationales RN 1 (actuelle RD 1001) et RN 30 (actuelle RD 930).
Il est situé à 25 km au nord-est de Beauvais, 24 km à l'ouest de Montdidier et 32 km au sud d'Amiens.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
Typologie
Au , Troussencourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[8]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (85,8 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), forêts (3,2 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Trossium curtis (1110) ; Trossium Sorens (1110) ; villa dicta de Troscioncurtis (XIIe) ; Troissencort (1175) ; « terra de Sorens juxta castrum Britulii » (1187) ; Trissonis curtis (1230) ; Trassenicurtis (1275) ; Troussencuria (1290) ; Troissencurt (XIIIe) ; Troissencourt (1485) ; Troussencourt (1511) ; Troussancourt (1575) ; Tressencourt (1585) ; Troussencour (1667)[13].
Histoire
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Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[15], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[16], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[17].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[18], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 319 habitants[Note 3], en évolution de −8,07 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 163 hommes pour 165 femmes, soit un taux de 50,3 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,6
3,7
75-89 ans
5,0
15,5
60-74 ans
13,4
28,0
45-59 ans
23,6
16,9
30-44 ans
20,8
16,8
15-29 ans
17,2
19,1
0-14 ans
19,4
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Enseignement
Les enfants du village sont scolarisés dans le cadre du regroupement pédagogique organisé depuis plusieurs dizaines d'années par les communes d'Hardivillers, Troussencourt et Maisoncelle-Tuilerie, et qui accueille une centaine d'élèves en 2016-2017[29].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Par la photographie aérienne, l'archéologue Roger Agache a révélé au lieu cadastré « le Blanc Mont » l'emplacement d'ateliers néolithiques d'extraction et de taille du silex[30].
Église Saint-Lucien : le chœur (XVIe siècle) est polygonal et possède des voûtes à nervures. La nef et le clocher datent de 1765[31].
Château
Calvaire, à l'angle de la Petite-Rue et de la voie Blanche.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« La nouvelle carte intercommunale de l'oise : intercommunalité à fiscalité propre au », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p. 15.
↑R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417, , p. 6« Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d'agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
↑Source : registes d'état civil disponibles en ligne
↑« J-Pierre Postel briguera un 4e mandat », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3585, , p. 18« À la tête de la commune depuis 2001, il briguera à 69 ans un nouveau mandat en mars prochain ».
↑« Le maire garde la majorité au conseil », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« Ce sont trois conseillers favorables au maire Jean-Pierre Postel qui ont été élus hier par les 267 électeurs de Troussencourt lors du deuxième tour des élections municipales partielles (...) Ces élections municipales avaient été provoquées par la démission de huit conseillers sur onze, en désaccord avec le maire ».
↑« Bonne retraite, Joëlle ! » : Après huit ans de service, la secrétaire du regroupement scolaire a mis fin à sa carrière d'agent de la fonction territoriale. Sa remplaçante est déjà en poste », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3423, , p. 17« Les maires et enseignants du regroupement scolaire d'Hardivillers, Troussencourt et MaisoncelleTuilerie étaient rassemblés le jeudi 1er décembre à l'occasion du départ à la retraite de Joëlle Opéron, secrétaire du dit regroupement. « Cela faisait huit ans qu'elle exerçait dans cette fonction » , a souligné JeanPierre Randolet, maire-adjoint d'Hardivillers, président du Syndicat à vocation scolaire ».
↑Roger Agache, La Somme pré-romaine et romaine d'après les prospections aériennes à basse altitude, Société des antiquaires de Picardie, Musée de Picardie, Amiens, 1978, p. 81.
↑AEPHR, « Troussencourt: Alain Boiret a écrit un livre sur sa maladie : Cet habitant a publié à ce jour quatre ouvrages, dont un évoque l'anorexie, dont il souffre depuis le début des années 2000. », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ).