Une femme nommée Golda (A Woman Called Golda) est une mini-sérieaméricaine en deux parties de 100 minutes, réalisée par Alan Gibson, diffusée les et en syndication[1].
Une femme nommée Golda s'ouvre sur une conférence donnée par la protagoniste en 1977 à des étudiants de l'université de Milwaukee, où elle avait étudié dans sa jeunesse. Rétrospectivement, le récit passe en revue les chapitres les plus importants de la vie de Golda Meir : son enfance à Kiev et son émigration aux États-Unis, son mariage avec Morris Mayerson, son émigration dans un kibboutz (ferme collective) en Palestine mandataire, ses relations avec Ehoud Avriel, son entrée dans la vie politique et diplomatique, la proclamation de l'État d'Israël, son passage en tant que ministre des affaires étrangères et, enfin, son arrivée à la tête du gouvernement israélien. Le programme s'efforce de présenter une image de Golda Meir comme une femme à forte personnalité, avec le tempérament et la ductilité nécessaires pour s'attaquer aux tâches diplomatiques difficiles qu'elle a dû entreprendre dans un environnement dominé par les hommes.
Direction artistique de la version française : Hubert Noël
Accueil critique
« La série américaine Une femme nommée Golda arrive à son terme. Elle ne laissera sans doute pas un grand souvenir, et il serait dangereux et malhonnête de prétendre l'utiliser comme référence historique tant les impasses et le parti pris sont flagrants. Malgré la caricature, Golda Meir restera pour l'histoire un personnage exceptionnel, et, pour son dernier rôle, Ingrid Bergman a réussi une composition extraordinaire. Dans ce quatrième et dernier épisode, la vieille dame exerce les responsabilités suprêmes : elle est le premier ministre de ce petit État qu'elle a porté sur les fonts baptismaux. Mais, rongée par la maladie, à 76 ans, après la guerre du Kippour, elle estime venu le temps de la retraite. On ne la reverra en public que fin 1977, lors de la visite d'Anouar el-Sadate à Jérusalem. Le réalisateur Alan Gibson a reconstitué la rencontre avec plus ou moins de bonheur. Autant Golda-Bergman est convaincante, autant Robert Loggia, qui joue le rôle du président égyptien, a du mal à passer. Cette scène-là existe dans toutes les mémoires et dans toutes les archives de toutes les télévisions du monde. Vouloir la reconstituer était bien périlleux. »