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Une femme nommée Golda

Une femme nommée Golda
Description de cette image, également commentée ci-après
Titre original A Woman Called Golda
Réalisation Alan Gibson
Scénario Harold Gast
Steve Gethers
Acteurs principaux
Sociétés de production Operation Prime Time (OPT)
Paramount Television
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame biographique
Durée 2 × 100 minutes
Première diffusion

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Une femme nommée Golda (A Woman Called Golda) est une mini-série américaine en deux parties de 100 minutes, réalisée par Alan Gibson, diffusée les et en syndication[1].

En France, il a été diffusé en quatre parties de 50 minutes du [2] au [3] sur Antenne 2, et au Québec à partir du à la Télévision de Radio-Canada[4].

Ce film biographique sur Golda Meir, incarnée par Ingrid Bergman, fut le dernier de l'actrice, qui mourut quatre mois après sa diffusion[5].

Synopsis

Une femme nommée Golda s'ouvre sur une conférence donnée par la protagoniste en 1977 à des étudiants de l'université de Milwaukee, où elle avait étudié dans sa jeunesse. Rétrospectivement, le récit passe en revue les chapitres les plus importants de la vie de Golda Meir : son enfance à Kiev et son émigration aux États-Unis, son mariage avec Morris Mayerson, son émigration dans un kibboutz (ferme collective) en Palestine mandataire, ses relations avec Ehoud Avriel, son entrée dans la vie politique et diplomatique, la proclamation de l'État d'Israël, son passage en tant que ministre des affaires étrangères et, enfin, son arrivée à la tête du gouvernement israélien. Le programme s'efforce de présenter une image de Golda Meir comme une femme à forte personnalité, avec le tempérament et la ductilité nécessaires pour s'attaquer aux tâches diplomatiques difficiles qu'elle a dû entreprendre dans un environnement dominé par les hommes.

Fiche technique

Distribution

Accueil critique

« La série américaine Une femme nommée Golda arrive à son terme. Elle ne laissera sans doute pas un grand souvenir, et il serait dangereux et malhonnête de prétendre l'utiliser comme référence historique tant les impasses et le parti pris sont flagrants. Malgré la caricature, Golda Meir restera pour l'histoire un personnage exceptionnel, et, pour son dernier rôle, Ingrid Bergman a réussi une composition extraordinaire. Dans ce quatrième et dernier épisode, la vieille dame exerce les responsabilités suprêmes : elle est le premier ministre de ce petit État qu'elle a porté sur les fonts baptismaux. Mais, rongée par la maladie, à 76 ans, après la guerre du Kippour, elle estime venu le temps de la retraite. On ne la reverra en public que fin 1977, lors de la visite d'Anouar el-Sadate à Jérusalem. Le réalisateur Alan Gibson a reconstitué la rencontre avec plus ou moins de bonheur. Autant Golda-Bergman est convaincante, autant Robert Loggia, qui joue le rôle du président égyptien, a du mal à passer. Cette scène-là existe dans toutes les mémoires et dans toutes les archives de toutes les télévisions du monde. Vouloir la reconstituer était bien périlleux. »

— Critique de Sud Ouest[3]

Récompenses

Références

  1. (en) Arthur Unger, « Ingrid Bergman as Golda Meir: an indelible portrait », The Christian Science Monitor,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Programmes du 26 mars 1983 », Sud Ouest,‎ , p. 35 (ISSN 1760-6454) Sud Ouest SAMEDI 26 MRS 1983 21 h 50. « Une femme nommée Golda »
  3. a et b « Programmes du 16 avril 1983 », Sud Ouest,‎ , p. 35 (ISSN 1760-6454) Sud Ouest SAMEDI 16 AVRIL 1983 21 h 50
  4. « La vie de Golda Meir interprétée par Ingrid Bergman », Ici Radio-Canada, vol. 18, no 1,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  5. (es) « Estreno de 'Una mujer llamada Golda', serie norteamericana sobre la ex primera ministra de Israel », sur elpais.com

Liens externes

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