En Hollande, un enfant assis dans un modèle réduit d'avion s'imagine qu'il part en Chine. Lorsqu'il tourne Une histoire de vent, Joris Ivens a 90 ans, il a tourné aux quatre coins du monde et repart en Chine pour réaliser son dernier documentaire. Le vieux cinéaste se met en scène alors qu'il cherche à filmer le vent au milieu du désert. Joris Ivens, asthmatique, s'interroge sur le souffle qui lui manque, il croise un professeur d'arts martiaux, un médecin, une vieille femme.
Assis sur la Grande Muraille, il recueille plusieurs confessions: «Je suis le Föhn, le diable de l’Europe gothique. Je brûle les pommes de l’arbre de vie. Les Tunisiens m’appellent Chili… Je suis la tornade du Nebraska… Je suis l’odieux Simoun, un jour je franchirai le mur du son. L’enfant fantasque et cruel d’Argentine… (…)».
Lorsque la tempête se lève et soulève le sable des dunes, le vieil homme s'éloigne et part dans le désert balayé par le vent.