Vince Guaraldi, né Vincent Anthony Dellaglio[1] à San Francisco le [2] et est mort le à Menlo Park,(Comté de San Mateo, Californie)[2] d'une crise cardiaque, est un compositeur et un pianiste américain[2]. Prolifique et talentueux, Vince Guaraldi est emblématique du jazz de San Francisco. Il est surtout connu du public pour ses compositions pour la série de dessins animés Charlie Brown de Charles Schulz, notamment A Charlie Brown Christmas, It's The Great Pumpkin, Charlie Brown et Oh Good Grief (interprétées par le Vince Guaraldi Trio), dont l'un des airs les plus connus est sans doute Linus and Lucy.
Biographie
De Vincent Dellaglio à Vince Guaraldi : une vie de famille compliquée…
Vincent Anthony Dellaglio[3], futur Vince Guaraldi, nait [1] à San Francisco, North Beach le de Carmella (Marcellino) et d'un briquetier nommé Vince Dellaglio, deux familles d’origine italienne de San Francisco[4].
Son père quitte la maison quand le garçon avait 4 ans, et un divorce s’ensuit[4]. Carmella rencontre et épouse bientôt Anthony (Tony) Guaraldi, plus connu sous le surnom de Secondo[4]. Au début, du moins, Carmella et Secondo vivaient seuls ; Vince a été "viré à l'étage" (c'est une citation) pour vivre avec sa grand-mère[4].
Vers ses 7 ans en 1935, sa mère Carmella, commence à lui donner ses premières leçons de piano[1].
Les dossiers de recensement indiquent qu'au , le jeune Vince Dellaglio, âgé de presque 12 ans, vivait bien chez sa grand-mère, Jenny L. Marcellino[5],[6], au 1555 de la 19e avenue, à San Francisco[4] et non plus ses parents, les époux Guaraldi.
À cette époque, Secondo Guaraldi adopte Vince, donnant au garçon le nom sous lequel nous le connaissons aujourd'hui[4]. Malheureusement, le second mariage de Carmella n’est pas mieux passé que le premier ; elle et Secondo vont finalement divorcer et elle ne se mariera plus jamais [4].
Vincent s’inscrit chez les Scouts en 1941[7], pour "l'année se terminant en ", sous le nom de famille de Guaraldi[4]. En 1942, le jeune Vincent alors scout[8], reçoit 3 certificats d’insignes du mérite[4] récompensant son sens de la mise en sécurité[9], de la gestion de la santé des personnes et de la gestion du feu[1].
Pendant[10] et après la seconde guerre mondiale[1], Guaraldi prend des leçons formelles et suit une formation musicale avec le pianiste de jazz, compositeur, leader de jazz-band et chef d'orchestre Leonard Auletti[1],[11],[10].
En , le futur Vince Guaraldi obtient son diplôme de l’Abraham Lincoln High School, au centre du Sunset District de San Francisco[1].
Après son service militaire pendant la guerre de Corée (1950-1953), il s'inscrit[10] à l’Université, au San Francisco State College[13] pour y poursuivre des hautes études.
Les premiers enregistrements avec le Cal Tjader Trio
Avant de partir en Corée et durant ses permissions, de retour au pays à San Francisco, Guaraldi s'immerge dans la scène musicale de San Francisco où il découvre les clubs de jazz dont The Blackhawk[10]. L'un de ses premiers concerts a eu lieu pendant les entractes au Blackhawk, à l'époque où Art Tatum jouait dans ce club[10]. En 1951, Vince Guaraldi rejoint le trio de Cal Tjader et participe à leur premier album, prépublié en EP chez Galaxy Records, un label pour les EP Jazz d’une nouvelle maison de disque Fantasy Records.
Au retour de Corée, Tjader étant très occupé avec une nouvelle formation mambo en quintet, préfigurant les débuts du Latin Jazz, Guaraldi décide former son propre trio[10], mais reprendra sa collaboration musicale avec Tjader quelques années plus tard jusqu’en 1959.
On le retrouvera encore comme pianiste du Ron Crotty Trio, Ron Crotty étant le contrebassiste des formations de The Dave Brubeck Octet, The Dave Brubeck Quartet, The Dave Brubeck Trio entre 1948 et 1950 pour lesquelles Cal Tjader jouait de la Batterie. Et Fantasy Records (Série 3-), sera la maison de disque éditrice de ces groupes de jazz.
Au sein du Cal Tjader Trio, Guaraldi a remplacé John Marabuto qui avait enregistré les 2 premiers EP dont une reprise instrumentale d’un standard du jazz "These Foolish Things"[14], composé par Jack Strachey, enregistré notamment au chant par Billie Holiday en 1952 et par Bryan Ferry en 1973[14]. L’album LP 10" du Cal Tjader Trio sort en 1953 : il compile les 4 EP[15] parus chez "Galaxy" et est l’un des tout premiers albums édités par la maison de disques Fantasy records[16].
Pendant ses années de formation au Jazz et au "boogie-woogie", Guaraldi a passé du temps dans l'armée U.S., a vécu brièvement à Los Angeles, puis est retourné dans la région de la baie de San Francisco[13]. À quelques exceptions près, les enregistrements de Guaraldi se trouvent sur le label Fantasy, à commencer par son passage comme pianiste dans le Trio Cal Tjader original de 1950-51, qui jouait du jazz, du bebop et des airs afro-cubains[2].
Autour de fin , Guaraldi rejoint le sextet de Bill Harris et Chubby Jackson, The Jackson-Harris Herd[17], remplaçant Sonny Truitt au piano (dont on sait qu'il était encore avec le groupe lors d'un concert au Birdland de New York à la mi-février)[18]. Ils jouent entre autres tous les soirs sur la scène du club "The Blackhawk du au [18].
Le , un chroniqueur du "San Francisco Examiner"[19] note que le combo « "fait le meilleur business de la ville parmi les clubs de musique" »[18] .
puis avec Georgie Auld et Sonny Criss. Il tourne et enregistre avec le big band de Woody Herman en 1956-57 et de nouveau en 59. Pendant la même période, il enregistre avec Tjader et sort ses deux premiers albums en tant que leader, des sessions en trio avec le guitariste Eddie Duran et le bassiste Dean Reilly (disponible de nos jours en CD sous le nom de Vince Guaraldi Trio et A Flower Is a Lovesome Thing).
En 1957, le saxophoniste Stan Getz s'est joint au groupe de Cal Tjader (Album Cal Tjader/ Stan Getz Sextet) : cette formation lui a permis se frotter à des grands noms de la musique latine tels que Willie Bobo et Mongo Santamaría lors des concerts de Tjader. Selon un critique, Guaraldi (jouant dans le groupe de Tjader) a reçu la plus grande ovation du public au premier festival de jazz de Monterey en 1958[13].
En route vers le Grammy Award avec le Vince Guaraldi Trio
À la fin de 1960, il arrête sa fructueuse collaboration avec Cal Tjader, très gourmande en temps, pour se consacrer à développer sa propre carrière. On dira de lui plus tard qu’il a entamé une carrière discrète mais impressionnante, où les accolades, les récompenses et le succès financier lui sont venus uniquement grâce à sa musique[13].
Guaraldi était déjà bien connu dans le monde du jazz et dirigeait son trio avec le batteur Colin Bailey et le bassiste Monty Budwig lorsque, frappé par la musique de la bande originale du film Orfeu Negro d'Antônio Carlos Jobim et Luiz Bonfá, il est entré en studio en 1962 pour réaliser son propre album de samba/bossa, Jazz Impressions of Black Orpheus[13]. Une face était remplie de ses arrangements de la musique du film, l'autre de morceaux de jazz et de pop, dont sa composition "Cast Your Fate to the Wind"[13].
"Samba de Orpheus" a été publié en single et envoyé aux stations de radio. La face B, "Cast Your Fate to the Wind", a été choisie parce que c'était le seul autre morceau de l'album assez court pour tenir sur le 45 tours[13]. On attribue à quelques disc-jockeys de Sacramento la découverte de la face B et sa diffusion, et bientôt elle a été diffusée sur les radios pop du pays[13]. Le succès de l'album a donné naissance au documentaire télévisé Anatomy of a Hit, qui a conduit le jeune groupe de rock El Cerrito Creedence Clearwater Revival à le découvrir et à signer avec Fantasy Records[13].
Fred Marshall, le bassiste de Guaraldi vers 1962-65, signale une évidence sur tous les enregistrements du pianiste : « Quand Vince a fait des solos, il ne s'est pas contenté de jouer les changements [d'accords] comme tant de gens avec qui j'ai travaillé. Ses solos étaient toujours des mélodies. On pouvait faire tellement de mélodies juste à partir de ses solos »[13].
Il faut également noter que Guaraldi possédait un sens de l'humour profondément drôle, qui se manifestait par ses blagues sur scène, par sa présentation visuelle avec cette moustache de morse, et par des cascades telles que la pose pour la photo de couverture de The Latin Side of Vince Guaraldi en se tenant sur une boîte en bois étiquetée "Brazilian Coffee" afin de paraître plus grand que le modèle qui l'embrassait[13].
En 1962, Guaraldi a fait un enregistrement en direct (en personne) au Trident Lounge de Sausalito avec son trio, Colin Bailey et Fred Marshall[13].
Lorsque Bailey est parti, il a été remplacé par Jerry Granelli, et «pendant les trois années suivantes, c'était moi et Jerry», se souvient Marshall[13]. «Nous sommes partis sur la route avec Dick Gregory, nous avons fait un tas de dates et d'enregistrements avec Bola Sete, puis les spectacles de 'Peanuts» [13]. Et bien que Guaraldi n'ait pas découvert Sète, il a ensuite emmené ce talentueux guitariste brésilien en tournée, n’hésitant pas à le présenter ainsi à son public. Ils ont enfin enregistré des albums ensemble, et cela a amené Bola Sete sur la voie d’une reconnaissance artistique et publique[13].
En 1966, Vince Guaraldi & Bola Sete font paraitre un album d’enregistrements en concert intitulé Live at El Matador tours chez Fantasy records. Barnaby Conrad(en), auteur passionné de tauromachie, avait ouvert le , le nightclub "El Matador" situé au 492 Broadway, à San Francisco[18] : il l'appela "El Matador", d'après son roman de 1952[18].
Vince Guaraldi, compositeur de musique de dessins animés
Le producteur de documentaires pour la télévision Lee Mendelson cherchait un musicien pour le spectacle qu'il voulait faire sur le créateur de bandes dessinées "Peanuts" de Charles Schulz et, sur la recommandation du critique musical du San Francisco Chronicle Ralph J. Gleason, il a appelé Guaraldi[13]. Bien que ce documentaire ne se soit pas vendu, l'album de la bande-son A Boy Named Charlie Brown a été un succès et les thèmes créés par Guaraldi ont été retravaillés pour l'émission spéciale de télévision animée pour les vacances, A Charlie Brown Christmas, un succès immédiat auprès du public : l'album a été certifié platine pour des ventes d'un million d'unités[13].
Guaraldi a réalisé la musique de 15 dessins animés spéciaux de la chaîne "Peanuts"[13]. En 1998, des enregistrements de bandes sonores inédits ont été sauvés de la chambre forte de Fantasy Records pour un nouveau CD de Charlie Brown, Holiday Hits[13].
George Winston n'est pas le seul jeune à avoir entendu et aimé la musique de "Peanuts" de Guaraldi[13]. Le trompettiste Wynton Marsalis a écrit dans les notes de la pochette de son album Joe Cool's Blues (enregistré avec son père Ellis Marsalis)[13] : « "Quand j'étais enfant, la seule fois où l'on entendait du jazz à la télévision, c'était quand Charlie Brown est venu en ville.... Je ne pensais pas à la bande dessinée sur la page, à part le dessin animé pour la télévision et la musique de Vince Guaraldi" »[13].
Le concert de musique sacrée de Guaraldi en 1965 à la Grace Cathedral de San Francisco, réédité et surtout remastérisé sous le nom de The Grace Cathedral Concert, a montré les qualités évidentes de sa oreille fine pour combiner les arrangements de chorale d'église avec son trio de jazz, et a précédé de quatre mois le plus célèbre concert sacré de Duke Ellington dans cette ville[13].
Guaraldi signe chez Warner Bros. Records à la fin des années 1960 et réalisera trois albums pour ce label.
En 1971, il devient membre non officiel[20] des Grateful Dead, avec lesquels il jamme lors des concerts de la Bay Area alors que le groupe se trouve entre deux claviéristes permanents.
Au moment de sa mort prématurée d’une crise cardiaque à Menlo Park,(Comté de San Mateo, Californie)[2], Guaraldi était toujours à San francisco et venait d'achever de nouvelles musiques la bande-son de la 15e émission spéciale de télévision "Peanuts".
L’album Holiday Hits, contenant la première "nouvelle" musique inédite de Guaraldi/"Peanuts" entendue depuis plus de 20 ans, a été très largement accueilli et considéré comme un ajout important à la discographie de ce pianiste de "boogie-woogie" populaire mais largement sous-estimé[13].
Récompenses musicales
1963 : Grammy Award de la meilleure chanson de Jazz décerné le , à l’auteur compositeur Vince Guaraldi et son single "Cast Your Fate to the Wind" de l’album "Jazz Impressions at Black Orpheus" (Vince Guaraldi Trio) nommé dans la catégorie "Original Jazz Composition".
Avec les formations de Cal Tjader
"Metronome Award Musician of the Year : Récompense du groupe de "Cal Tjader"[21]
L'un de ses fans les plus fidèles, le pianiste George Winston, qui a enregistré un album hommage à des morceaux de Guaraldi, explique son caractère unique : "Sa musique fait partie de notre culture et nous la connaissons même si nous ne connaissons pas Vince. Il avait trois sacs : le latin, les "Peanuts" et le truc impressionniste "Cast Your Fate to the Wind". Et ces trois sacs sont les siens"[13].
Le bassiste de Guaraldi vers 1962-65, signale une évidence sur tous les enregistrements du pianiste : « Quand Vince a fait des solos, il ne s'est pas contenté de jouer les changements [d'accords] comme tant de gens avec qui j'ai travaillé. Ses solos étaient toujours des mélodies. On pouvait faire tellement de mélodies juste à partir de ses solos »[13].
1955 : Modern Music of San Francisco ∫ LP Fantasy Records / Fantasy F-3213 (Liner notes de Ralph Gleason)
1956 : Vince Guaraldi Trio ∫ LP Fantasy Records / Fantasy F-3225 (Liner notes de Ralph Gleason)
1957 : A Flower is A Lonesome Thing ∫ LP Fantasy Records / Fantasy F-3257 (Liner notes de Ralph Gleason) et en CD Original Jazz Classics OJCCD 235-2
Sans le guitariste Eddie Duran.
Avec le Vince Guaraldi Trio
1962 : Jazz Impressions of Black Opheus (compilation) ∫ LP Fantasy Records / Fantasy F- 3337 (mono) et F-8337 (stéreo) / (1er titrage d'album) puis Cast Your Fate To The Wind[27]
1964 : Jazz Impressions Of "A Boy Named Charlie Brown"[28] ∫ LP Fantasy Records / Fantasy – 5017 et F-8430 (Stéréo) et en CD Fantasy FCD-8430-2
Vince Guaraldi trio et l’orchestre sous la direction de Barret Mineah
1965 : A Charlie Brown Christmas (Original soundtrack)[29] ∫ LP Fantasy Records F 5019 et réédition CD Fantasy FCD-30066-2 "A Charlie Brown Christmas" Featuring The Famous Peanuts Characters (Original Soundtrack)"
1963 : Vince Guaraldi \ Bola Sete \ And Friends ∫ LP Fantasy Records / Fantasy F-3356 (mono) et F-8356 (Stéréo) et en CD Fantasy FCD-9678-2
1964 : From All Sides ∫ LP Fantasy Records / Fantasy F-3356 (mono) et F-8356 (Stéréo) et en CD Original Jazz Classics OJCCD 989
1965 : The Navy Swings (with Don Wilson[30]) ∫ LP United States Navy / The Navy Swings et en CD VAG Publishing LLC "Vince Guaraldi & Bola Sete on deck as… the Navy Swings"
1966 : Live At El Matador ∫ LP Fantasy Records / Fantasy F-3371 (mono) et F-8371 (Stéréo) et en LP Original Jazz Classics OJC 289
Sous son propre nom : Vince Guaraldi
Vince Guaraldi Quartet
1956 : Ron Crotty Trio / Vince Guaraldi Quartet / Jerry Dodgion Quartet – Modern Music From San Francisco ∫ LP Fantasy Records / Fantasy 3-213 (mono), et en LP Original Jazz Classics OJC-272
En quintet
1963 : In Person ∫ LP Fantasy Records / Fantasy F- 3352 (mono) ou F- 8352 (stéreo) [31]
1968 : The Charlie Brown Suite & Other Favorites[45] (inédit sorti en CD en 2003) ∫ CD Bluebird 82876-53900-2 - BMG/RCA
1967 : The Vince Guaraldi Quartet - An Afternoon With The Vince Guaraldi Quartet (live)[46] (inédit sorti en CD en 2011) ∫ CD VAG Publishing LLC - VAG1121[47]
1971 : Oaxaca[49] ∫ CD D&D Records VG1125. Cet album est le fruit du travail de restauration de bandes de Michael Graves et de son fils Dave Guaraldi. "Recorded 1971 at Golden State Recording Studios, In Your Ear and The Matrix. All previously unreleased recordings published in 2004."
Avec le Vince Guaraldi Trio
1974 : Live On The Air (Double CD live[50]) ∫ 2CD D&D Records VG1120[51]. Cet album d'inédits est le fruit du travail de restauration de bandes de son fils Dave Guaraldi.All previously unreleased live recordings published in 2008.
1998 : Vince Guaraldi Trio - Charlie Brown's Holiday Hits[52] ∫ CD Fantasy Records – FCD-9682-2[53].
2003 : The Charlie Brown Suite & Other Favorites (All previously unreleased live and studio tracks)[54]∫ CD Bluebird Records / Arista BMG - Bluebird 82876-53900-2[55].
Bola Sete abd And The Vince Guaraldi Trio
2001 : Paul Winter / Bola Sete And Vince Guaraldi - Ralph J. Gleason's Jazz Casual (Two Original Shows On One)[56] ∫ CD Koch Jazz Productions – Koch Jazz KOC CD-8566[57].
Autres albums inédits posthumes
1978 : Vince Guaraldi, Charles M. Schulz - Charlie Brown's All-Stars ∫ LP Charlie Brown Records – CBR 3702[58].
2006 : Vince Guaraldi And Friends - North Beach ∫ CD D&D Records VG4465[59]. Cet album d'inédits est le fruit du travail de restauration de bandes de Michael Graves et de son fils Dave Guaraldi.
2007 : Vince Guaraldi And The Lost Cues From The Charlie Brown Television Specials[60] ∫ CD D&D Records VG1118[61]. Cet album d'inédits est le fruit du travail de restauration de bandes de son fils Dave Guaraldi.
2008 : Vince Guaraldi And The Lost Cues From The Charlie Brown Television Specials, Volume 2 ∫ CD D&D Records VG1119[62]. Cet album d'inédits est le fruit du travail de restauration de bandes de son fils Dave Guaraldi.
2018 : It's The Great Pumpkin, Charlie Brown : Music From The Soundtrack (1966) ∫ CD Craft Recordings / Concord Music Group – CR00113[63].
Pianiste pour d’autres artistes
Pour le saxophoniste baryton Gus Mancuso (avec Cal Tjader et Eddie Duran)
1956 : Introducing Gus Mancuso[64]∫ LP Fantasy Records - Fantasy F-3233 et réédition CD Fantasy FCD-24762-2 sous le titre "Gus Mancuso & Special Friends"
Pour le chanteur clarinettiste Woody Herman and the Swingin'Herd
1957 : The Legend Of Frank Rosolino[65]∫ LP Mode Records – MOD LP #107, puis en 1959, LP Interlude Records MO 500 (mono) et ST 1000 (stéréo), puis en 1963 Lp Premier Albums PM 2014 et version CD Vap, Mode Records 85033-30, MOD-LP-107 sous le nom de "Frank Rosolino Quintet".
Andrew Thomas : The Anatomy of Vince Guaraldi - Documentaire de 116 minutes[79]
Au sommaire de ce documentaire : « Un voyage musical à travers la brève vie et l'époque du célèbre compositeur qui a été le pionnier du croisement du jazz et de la musique pop (de ses célèbres partitions pour les animations Peanuts, à son méga-hit "Cast Your Fate To The Wind", ses nuits à North Beach de San Francisco, au Hungry i, et sa révolutionnaire messe de jazz à la Grace Cathedral. Le film comprend des images récemment découvertes et restaurées des apparitions et des séances d'enregistrement de Guaraldi (capturées par le célèbre écrivain de jazz et cofondateur de Rolling Stone, Ralph J. Gleason), et présente de nouvelles performances et des points de vue de Dave Brubeck, Dick Gregory, George Winston, Jon Hendricks, Paul Krassner, Paul Mazursky et bien d'autres encore. »
Au sommaire de ce documentaire : « L'animateur (critique de jazz et rédacteur de liner-notes d’album) Ralph J. Gleason interviewe le pianiste de jazz Vince Guaraldi, qui décrit comment il a assemblé son album LP, "Jazz Impressions of Black Opheus". Il discute de la difficulté d'élaborer une formule de disque à succès et des mérites relatifs de la promotion et du gadget dans le business de la musique. »
Notes et références
↑ abcdefg et h Book companion de Derrick Bang :"Guaraldi 1928". consultation du 29 septembre 2020.
↑Note : Dellaglio est un nom de famille italien qui s’écrit à la base avec une apostrophe comme suit : Dell’Aglio.
↑ abcdefgh et i Site « Impressions of Vince » de Derrick Bang, rédacteur de la biographie de Vince Guaraldi : article publié en 2014 "When did Vince become Guaraldi?". Compilation d’informations des archives publiques. Consultation du 29 septembre 2020.
↑Note de Derrick bang :« Just in passing, this census form also supplies the answer to another mystery, since it gives me his grandmother Jenny's middle initial. A bit of underscore from the 1975 Peanuts TV special, Be My Valentine, Charlie Brown, is titled "Jenny L." I — and the folks at Fantasy Records — always have wondered about that cue, and whether the title had a particular significance. Clearly, it did! ».
↑Présentation critique de l’album : Billboard Magazine > Review edited in December 19, 1953, p. 46.
↑Notes : The Jackson-Harris Herd > Bill Harris, trombone ; Chubby Jackson, basse ; Charlie Mariano, saxophone alto et baryton ; Harry Johnson, saxophone ténor ; Joe MacDonald, batterie et Vince Guaraldi, piano, après Sonny Truitt.
↑ abcd et e Book companion de Derrick Bang :"Guaraldi 1953". consultation du 29 septembre 2020.
↑Documentaire sur Charles Schulz son comic strip "Peanuts".
↑(Notes : Dans cette session live inédite, 3 titres sur l’album (A1, A2, A5) sont joués par le groupe de Cal Tjader le 30 juin 1958. Ernestine Anderson a probablement chanté sur la même scène que Cal Tjader car la session live enregistrée date du même jour. Les autres titres sont des titres live inédits eux aussi, mais d’autres groupes
↑En 1955 avec Ron Crotty à la contrebasse et Vince Guaraldi (Piano) puis en 56 et 57 Dean Reilly (contrebasse)
↑Dénomination de titre utilisé ultérieurement pour cet album.
↑ Public Broadcast The Navy Swings • with Don Wilson as master of ceremonies.
↑Cf. Album In Person. Consultation du 5 avril 2011.
↑Avec Vince Guaraldi (p), Eddie Duran (g), Fred Marshall (b), Jerry Granelli (d), Bill Fitch, Benny Velarde (per), et un quartet à cordes non identifié.
↑Information de la pochette : "Live album recorded at Grace Cathedral, San Francisco May 21, 1965".
↑En 1968 avec Carl Burnette (batterie) - Eddie Duran (guitare) - Stanley Gilbert (contrebasse) - Vince Guaraldi (arrangeur, Harpsichord, Piano, Producteur, compositeur).
↑Cf. Album Oh Good Grief! avec les scanns de pochette LP. Consultation du 5 avril 2011.
↑Reprend les albums "Oh, Good Grief!", "The Eclectic Vince Guaraldi", "Alma-Ville", + 2 inédits et 2 "alternate take" inédites
↑En mai 1968 avec John Waller (batterie) - Eddie Duran (guitare) - Fred Marshal (contrebasse) - Vince Guaraldi (arrangeur, Harpsichord, Piano, Producteur, compositeur).
↑Notes (1.) Recorded live at Old Town Theater, Los Gatos, California on October 17–29, 1967. Note (2.) Track 2-4, "Sunny Goodge Street," is mistitled "Autumn Leaves" on album sleeve.
↑Notes : Tracks 1 to 3 and 9 to 11 produced under license from Lee Mendelson Film Productions. 1 to 6 and 9 to 11 previously unreleased. Tracks 1-3, 6, 8-11 are in mono.
↑Notes : All previously unreleased original recordings from 1968-1973 | • Track 2 recorded at Wally Heider Studios, San Francisco, CA | • Tracks 3 to 9 recorded live at Mr. D's, San Francisco, May 18, 1968 |Track 10 recorded live. Mastered at Bernie Grundman Mastering, Hollywood, CA
↑Notes. « In June 1955, Woody Herman And His Orchestra in the stage of Woody Herman And His Third Herd was disbanded due to a Las Vegas show for the last months of 1955. At the end of the show in November 1955, a new, smaller ensemble, Woody Herman And His Octet, doing recording sessions for Capitol, was the nucleus for a new big band. This band was later called Woody Herman And The Fourth Herd. For the first recordings in 1956, Capitol called this band 'The Swinging Herd', which was later determined to be 'The Fourth Herd'. The name 'The Swinging Herd' was later used for the 1960's successor Woody Herman And The Swingin' Herd. The early 'Swinging Herd'-stage ended with the recordings on May16th, 1956 in Chicago. »
↑CD "Blues & Swing Groove" : Vince Guaraldi at piano (tracks: 11 to 17). consultation du 27 septembre 2020.
↑Uniquement sur le dernier de la face B "Mazacote", on retrouve Cal Tjader au vibraphone et Vince Guaraldi au piano.
↑Voir les notes de l’album, cette collaboration live en fait n’existe pas, il s’agit d’un Lp mensonger dont les agissements de la maison de disque lui ont value d’être trainé en justice. Coronet Records fait partie à cette époque de Premier Albums, Inc.
↑Notes : Les morceaux de Nina Simone étaient déjà apparus dans Starring Nina Simone With George Wallington et plus tard dans Nina Simone et ont fait l'objet d'un procès intenté par Simone contre "Premier Records" à la fin de 1964. L’album est manifestement une bidouille de bandes sons comme il s’en faisait à l’époque par des maisons de disques peu recommandables qui ne payaient pas toujours les albums, les droits et les artistes et qui sortaient des albums sans autorisation et copyright ou encore sans en avertir les artistes concernés (Voir à ce sujet , la biographie de Pete Terrace). Ici, on a la face A."Nina Simone sings" et une face B."Vince Guaraldi plays", les 2 n’ont dont pas été ensemble sur scène…. Consultation du 27 septembre 2020.