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Climat
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Hydrographie
Le territoire de la commune borde les rives sud-est du lac du Bourget.
Depuis le début des années 90, le Conservatoire du littoral possède, sur la commune et sur la commune voisine du Bourget-du-lac, des zones humides : une zone d'une quarantaine d'hectares dénommée « triangle Terre-Nue - Les Blaches »[1], inclus dans une zone Natura 2000, inscrit à l’inventaire des zones humides et au schéma régional de cohérence écologique (SRCE), ainsi que le « domaine de Buttet »[2], de plus de 360 hectares autour du château Thomas II, qui contient un sentier d'interprétation et un observatoire ornithologique.
Transports et voies de communication
La commune est traversée à l'ouest par l'ancienne route nationale 201, aujourd'hui route départementale 1201, qui relie Chambéry à la frontière suisse et prolonge la voie rapide urbaine de Chambéry. À l'est, l'ancienne route nationale 491, aujourd'hui route départementale 991, longe la première mais dessert le chef-lieu de Viviers-du-Lac.
Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Culoz à Modane (frontière) et est desservie par la gare de Viviers-du-Lac, unique gare encore en service commercial entre Chambéry et Aix-les-Bains. La gare est desservie par les TER Rhône-Alpes assurant les liaisons entre Ambérieu-en-Bugey et Chambéry. Les autocars TER desservant la commune marquent leur arrêt non pas devant la gare mais devant l’église située à une centaine de mètres.
Viviers-du-Lac est par ailleurs desservie par les bus du réseau de bus urbains Ondéa. La ligne principale no 1 reliant Aix-les-Bains au Le Bourget-du-Lac dessert une grande partie du territoire de la commune. Les lignes de proximité 10 et 12 desservent également la commune en période et aux horaires scolaires.
La plus grande rue est la rue Antoine-Montagnole en parallèle de la mairie, de l'école et de l'église.
Le hameau de Terre-Nue, situé au bord du lac, dépendant de la commune de Viviers-du-Lac, dispose d'un port et d'une cale à bateaux. Il est traversé par la rue piétonne Colonel-Bachetta[3] qui rejoint la route D1201.
Urbanisme
Typologie
Au , Viviers-du-Lac est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[5],[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[6]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Bourget, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (39,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), eaux continentales[Note 4] (21,4 %), zones humides intérieures (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), forêts (2,9 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom de la commune apparaît dans les documents médiévaux sous la forme ecclesia de Vivariis (vers 1120), ecclesia de Viveriis (1152-1340)[12] ou encore Viveria (1488)[13],[14]. À partir du XVIIIe siècle[12] et jusqu'en 1956, la forme en usage était Le Viviers[13],[14].
Le toponyme de Viviers-du-Lac, associant l'ancien nom de la commune et le syntagme « lac », marquant la position riveraine du lac du Bourget, est adoptée par décret le [12],[15],[16].
Le nom Viviers trouve son origine dans le mot vivier, dérivant du latin vivarium, « garenne, vivier », soit un réservoir où sont placés les poissons[14],[13].
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1912
1925
Antoine Montagnole.
Conseiller municipal de 1900 à 1912 puis maire de 1912 à 1925. Elu conseiller d'arrondissement en 1928. Officier du Mérite Agricole, Officier d'Académie, Chevalier de la Légion d'Honneur, Médaille d'Honneur départementale et communale de Vermeil.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2022, la commune comptait 2 282 habitants[Note 5], en évolution de +2,56 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN978-2-7171-0310-6), p. 264-269. ([PDF] lire en ligne)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chambéry comprend deux villes-centres (Aix-les-Bains et Chambéry) et 33 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ ab et cD'après Henry Suter, « Viviers », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23