Il est également connu sous le nom de Saint-Vrain.
Présentation
Le Vrin, ou Saint-Vrain, prend sa source dans la forêt de Merry-la-Vallée et se jette dans l'Yonne, en rive gauche, à Cézy. Six petits étangs portent ce nom et alimentent le ruisseau[3],[4]. Sa source est dans la craie comme en Champagne[5].
En 1730 des constructions y sont édifiées pour le rendre flottable[6], le ruisseau flotte à bûches perdues[7] ; une compagnie de commerce pour l'approvisionnement de Paris en bois et en charbons, dite du Haut, était chargée de son exploitation[8],[9], ses employés étaient répertoriés[10], si l’exploitation des bois y était réglementée ainsi qu'en atteste un jugement du [11], il n'en est pas de même de l'usage de l'eau[12].
Ne pas confondre le ru de Bellefontaine affluent du Vrin sur la commune de la Ferté-Loupière, ni avec le ru de Bellefontaine affluent de l'Aveyron sur la commune de Saint-Maurice.
(G) - Longueur 2,5 km. Le ru de Saint-Marc est un bras du Vrin, qui se divise à 500 m en aval de Sépeaux immédiatement après avoir passé l'autoroute A6. La division n'est d'ailleurs pas ferme : les deux bras sont reliés entre eux par de nombreux bras intermédiaires, le tout formant un entrelacs de zones humides.
« Source » en bord de A6, côté nord vers le Moulin Croisé, Sépeaux.
Confluence immédiatement en amont de la route de la Celle (D 194), 100 m avant l'étang de la Cassine à la sortie de Précy-sur-Vrin. Il a reçu le Dache en rive gauche 200 m avant sa propre confluence.
Le Vrin a été observé à la station H2513410 le Vrin à Précy-sur-Vrin à 98 m d'altitude, pour un bassin versant de 148,2 km2, durant une période de 24 ans, du au [2].
Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : H2513410 - Le Vrin à Précy-sur-Vrin pour un bassin versant de 148 km2 et à 98 m d'altitude[2] (le 08-12-2016 - données calculées sur 24 ans de 1969 à 1992)
Le Vrin présente des fluctuations saisonnières de débit peu marquées. Les hautes eaux se déroulent en hiver et surtout au printemps et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 0,88 à 1,13 m3 par seconde, de janvier à mai inclus (avec un maximum en février). Dès fin mai, le débit baisse lentement jusqu'aux basses eaux qui ont lieu en début d'automne, aux mois de septembre et d'octobre, accompagnées d'une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au plancher de 0,412 m3/s au mois d'octobre. Ce profil ressemble beaucoup à celui des rivières de Champagne crayeuse comme la Suippe, la Somme-Soude ou l'Ardusson.
Cependant ces chiffres ne sont que des moyennes, et les fluctuations sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes ou selon les années.
Étiage ou basses eaux
À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche s'établit à 0,200 m3/s, ce qui reste très confortable pour un aussi petit cours d'eau[note 2],[2].
Crues
Quant aux crues, elles peuvent être relativement importantes, compte tenu de la petite taille du bassin, et ce comme la plupart des cours d'eau du bassin de l'Yonne.
Sur cette période d'observation, le débit journalier maximal a été observé le pour 10,00 m3/s. Le débit instantané maximal a été observé le même [note 3] avec 14,40 m3/s en même temps que la hauteur maximale instantanée de 129 cm soit 1,29 m[2].
Le QIX 2 est de 3,9 m3/s, le QIX 5 est 7 m3/s, le QIX 10 est de 9,1 m3/s, le QIX 20 est de 11 m3/s et le QIX 50 est de 14 m3/s[2].
Lame d'eau et débit spécifique
Au total, le Vrin est une rivière peu abondante comme bien des cours d'eau de plaine du sud-est du bassin de la Seine.
La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 153 millimètres annuellement, ce qui est moitié moins de la moyenne en France, à 300 mm/an. Le débit spécifique (Qsp) atteint 4,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].
Aménagements et écologie
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↑Dictionnaire topographique de la France - Yonne, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, , 166 p. (lire en ligne), p. 119.
↑Arthur de Boislisle, Mémoires des intendants sur l'état des généralités, t. 1, Paris, Impr. nationale, (lire en ligne).
↑Conseil municipal de Paris, Rapports et documents, vol. 57, Paris, (lire en ligne), p. 174.
↑Jean-Bazile Thomas, Traité général de statistique, culture et exploitation des bois, vol. 1, Paris, L. Bouchard-Huzard, (lire en ligne), p. 9.
↑E.-B. Marié de L'Isle, Manuel complet des marchands de bois et de charbons, Paris, Roret, (lire en ligne), p. 115.
↑Adrien Carpentier (dir.), Répertoire général alphabétique du droit français, t. 8, Paris, L. Larose (1886), Forcel (1924) (lire en ligne), p. 149.
↑Adolphe-E. Dupont et Amédée Bouquet de La Grye, Les bois indigènes et étrangers, Paris, J. Rotschild, (lire en ligne), p. 479.
↑C.-Pierre Rousseau, Fanal de l'approvisionnement de Paris en combustibles et en bois de construction, Paris, A. Allier, (lire en ligne), p. 72.
↑Peuchet, Collection des lois, ordonnances et règlements de police depuis le XIIIe siècle jusqu'à l'année 1818. Série 2, vol. 7, Paris, Lottin, 1818-1819 (lire en ligne), p. 361.
↑Conseil général de l'Yonne, Rapports et délibérations, Auxerre, (lire en ligne), p. 538.