Les Nzakara et les Yakoma[2] partagent les mêmes origines[3]. Les Yakoma sont les membres d'un groupe ethnique du même nom. Ils habitent le long du fleuve Oubangui dans le sud du pays. Les Yakoma sont facilement identifiables par leur dialecte appelé également yakoma. Ce dialecte très proche du « sango », l'une des deux langues nationale de la République Centrafricaine[4].
Les Yakoma, comme la plupart des habitants de la République centrafricaine, sont d'origine bantoue[5].
Selon certains historiens américains[Lesquels ?][7], les Yakomas vivaient auparavant dans le nord-est de l'Afrique précisément en Égypte (pendant certains siècles). À cause de la famine et de la domination arabe, cette ethnie a dû fuir l’Égypte pour s'installer en Afrique centrale, dans le vieux Oubangui-Chari. Ils sont souvent considérés comme des descendants du peuple d'Israël.
Personnalités
Le général André Kolingba, ancien président de la République centrafricaine, était d'origine yakoma. La surreprésentation de cette communauté au sein du gouvernement et de l'armée lui a été reprochée[8].
Notes et références
↑(en) James Stuart Olson, « Yakoma », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 600
↑Marcel Diki-Kidiri, « Le sango dans la formation de la nation centrafricaine », Politique africaine, vol. 23, no 1, , p. 83–99 (DOI10.3406/polaf.1986.3833, lire en ligne, consulté le )
↑« République centrafricaine : information sur l'attitude du gouvernement envers les membres de la tribu Yakoma », UNHCR, 1er octobre 1992 [1]
(en) Pierre Kalck, Historical dictionary of the Central African Republic (translated by Xavier-Samuel Kalck), Scarecrow Press, Lanham, Md., Toronto, Oxford, 2005 (3e éd.), LXXIV-233 p. (ISBN0-8108-4913-5)
Yves Séraphin Ouayot, Le concept de pardon chez les Yakoma de la République centrafricaine, Université de Perpignan, 2007, 744 p. (thèse de droit privé)