Yves Alexandre de Marbeuf
Yves Alexandre de Marbeuf, né le à Rennes et mort le à Lübeck, ecclésiastique et homme politique français. BiographieIl est le fils de Claude-François-Marie de Marbeuf, chevalier, seigneur du Gué, de Laillé et du Gaylieu[1] et de Anne Marie de Kérouzy, qui meurt alors qu'il n'a que 6 mois. Son oncle est le Comte de Marbeuf, protecteur de Napoléon Bonaparte dans sa jeunesse. Il entre dans un pensionnat à Rennes. Lorsqu'il a 12 ans son père le met au collège du Plessis. Il reçoit la tonsure en 1748. En 1752, il est reçu chanoine-comte, au sein du Chapitre de Saint-Jean de Lyon[2], tout en restant élève au collège du Plessis. Il est prêtre en 1759 et nommé vicaire général de Rouen. Il est député à l'assemblée du clergé de 1760. Abbé commendataire de l'Abbaye de Saint-Jacut en 1761, il est nommé évêque d'Autun le , siège qu'il occupe jusqu'en 1788 ; son successeur est le fameux Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Sous l'Ancien Régime, il fut ministre de la feuille des bénéfices (à partir de juillet 1777), qui gérait l'attribution des postes ecclésiastiques en France[3]. Yves Alexandre de Marbeuf, contre-révolutionnaireDès les premiers temps révolutionnaires, Marbeuf se pose en conservateur. Il n'est pas opposé aux États généraux, mais s'élève vigoureusement contre la Constitution civile du clergé[4]. Il décide d'émigrer et il est remplacé sur le siège de Lyon par l'évêque jureur Antoine-Adrien Lamourette, mais, aux yeux de l'Église catholique, Yves Alexandre de Marbeuf est le légitime évêque de Lyon jusqu'à sa mort en 1799[5]. Distinctions
Voir aussiArticles connexesLiens externes
Notes et références
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