Chroniqueur littéraire à Radio-Canada, il est également secrétaire de rédaction de la revue Liberté[1].
Il attire l'attention de la critique avec la parution de ses deux premiers romans (Mort et naissance de Christophe Ulric, en 1976[2]et L'Ombre et le Double, en 1979[2]), mais c'est à partir de Les silences du corbeau (1985) qu'il trouve sa voie romanesque et son public.
Il est lauréat du prix du Gouverneur général 1986 pour son troisième roman Les Silences du corbeau. Ses romans suivants, Le Milieu du jour (1995) et Le Siècle de Jeanne (2005), décrochent tous deux, à dix ans d'intervalle, le Grand prix du livre de Montréal[1].
Essayiste québécois majeur[3], il est lauréat du prix Gabrielle-Roy 1994 pour Le Bout cassé de tous les chemins, du prix Jean-Éthier-Blais 2007 pour Personne n'est une île, du prix du Gouverneur général 2013 pour Aimer, enseigner et du prix Pierre-Vadeboncoeur pour Le chemin de l'école.
Le fil conducteur de son œuvre réside dans une écriture sensible témoignant d'un constante préoccupation pour autrui[4],[5]. Ses écrits ont parfois été rapprochés de ceux de Léo-Paul Desrosiers[6].
Œuvres
Romans
Mort et naissance de Christophe Ulric, Montréal, Éditions La Presse, 1976, 203 p. (ISBN0777701413 et 9780777701416) ; réédition, Montréal, Leméac, coll. « Poche Québec » no 12, 1986, 283 p. (ISBN2-76093-411-X)
L'Ombre et le Double, Montréal, Stanké, 1979, 247 p. (ISBN2760400212 et 9782760400214) ; réédition, Montréal, Boréal, coll. « Boréal compact » no 75, 1996, 235 p. (ISBN2-89052-762-X)
Les Silences du corbeau, Montréal, Boréal, 1986, 268 p. (ISBN2-89052-167-2) ; réédition, Boréal, coll. « Boréal compact » no 92, 1998, 265 p. (ISBN2-89052-933-9)
Le Milieu du jour, Montréal, Boréal, 1995, 330 p. (ISBN2-89052-726-3)
Le Siècle de Jeanne, Montréal, Boréal, 2005, 408 p. (ISBN2-7646-0321-5)
Pierre Vadeboncœur, un homme libre (en collaboration), Montréal, Leméac, 1974, 445 p. (ISBN978-2-7609-6075-6)
L'Imaginaire et le quotidien : essai sur les romans de Georges Bernanos, Paris, Minard, coll. « Bibliothèque Bernanos », 1978, 255 p. (ISBN2256907929 et 9782256907920)
Le Bout cassé de tous les chemins, Montréal, Boréal, 1993, 216 p. (ISBN2-89052-554-6)
↑Françoise Bouffière, « La littérature est un exercice d’amitié / Yvon Rivard, Exercices d’amitié, Montréal, Leméac Éditeur, Collection Phare, 2015, 280 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 11, no 2, , p. 29–30 (ISSN1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne, consulté le )
↑Sylvano Santini, « L’action intelligente d’Yvon Rivard : de l’effacement de soi à l’expérience du pauvre », Voix et Images, vol. 39, no 3, , p. 31–46 (ISSN0318-9201 et 1705-933X, DOI10.7202/1026211ar, lire en ligne, consulté le )
↑Pierre Vadeboncoeur, « Les fécondes perplexités d’Yvon Rivard », Contre-jour : cahiers littéraires, no 10, , p. 219–230 (ISSN1705-0502 et 1920-8812, lire en ligne, consulté le )