Écoquartier de l'Union
L'Union (écoquartier de l'Union, ou ZAC de l’Union) est un vaste ensemble foncier intra-urbain de 80 hectares environ, situé non loin de la frontière belge au nord-est de Lille (Métropole européenne de Lille, Hauts-de-France), reconnu « projet d'avenir » par le concours « écoquartier » du ministère de l’Écologie en 2009[1]. Ce projet a été en 2011 primé « Grand Prix national EcoQuartier 2011 » parmi 24 projets de qualité retenus en France sur 394 dossiers de candidature[2] rem : un quartier de Mons-en-Barœul, géographiquement assez proche, celui du "Nouveau Mons" a, lui aussi, été primé (prix Performances écologiques, mention approche écologique globale)[3]. Plus précisément, le site s'étend sur le territoire de 9 quartiers et trois villes: Roubaix, Tourcoing, et Wattrelos respectivement 2e, 4e et 11e communes les plus peuplées du Nord-Pas-de-Calais en 2010[4],[5]. C'est un ancien ensemble industriel dense et autrefois habité par les ouvriers qui y travaillaient. Il est devenu friche industrielle et urbaine dans les années 1990-2000, à la suite de la triple crise du charbon, de la métallurgie et du textile. Ce site fait actuellement l'objet d'un projet ambitieux de « ville renouvelée » et durable, issu de l'Agenda 21 de LMCU, sous maitrise d'ouvrage Lille Métropole Communauté Urbaine[1], confié à un aménageur (Groupement SEM Ville Renouvelée dirigée par Jean Badaroux et présidée par Michel-François Delannoy) et la SAEM (Société anonyme d'économie mixte) Euralille), combinant les pôles d'excellences métropolitains et régionaux (CETI et Plaine Images) tout en s'appuyant sur des outils fiscaux de type Zone franche urbaine et Zone de revitalisation, avec une volonté de mixités sociales et fonctionnelles).
En ce qui concerne la superficie, parfois classée dans les « mégasite »[7], cette zone est l'un des plus grands chantiers intra-urbains de France, et le plus grand en tant que réhabilitation d’une friche industrielle (près de 80 ha, incluant l'ancienne brasserie Terken, Logicil, la Tossée), réhabilité en se voulant zones d’activité de haute qualité environnementale et écoquartier, en associant les habitants et représentants de futurs habitants du quartiers au projet, ce qui est rendu difficile par le fait que la plupart des habitants ont disparu du quartier dans les années 1980-2000. Les deux pôles d'excellence à dimension internationale associés au quartier et voulus par la Métropole Européenne de Lille sont la Plaine images et le Centre européen des textiles innovants. Le premier est consacré à l'image numérique et aux industries créatives, contient plus d'une centaine d'entreprises (dont Ankama) et est associé entre autres au Fresnoy, studio national des arts contemporains; le second est un centre de recherche et d’essai technique unique au monde dédié aux textiles et un pôle de compétitivité mondial (UP-tex). Gouvernance du projetSur ce site dont l'histoire est emblématique du « développement non durable » et des inégalités environnementales[8], mais que certains habitants n'ont jamais voulu quitter, dans une démarche participative, un collectif d'habitants, la communauté urbaine et les communes ont souhaité mettre en place un programme de renouvellement urbain, qui au fur et à mesure de son évolution a cherché à inclure les principes et critères du développement durable.
Une triple assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO) a été retenue avec ;
Le Syndicat mixte Espace Naturel Lille Métropole (ENLM), gestionnaire des espaces verts de la communauté urbaine (LMCU), et en particulier du Parc de la Deûle a installé une de ses antennes en bordure du site. Il pourrait être le futur gestionnaire des espaces verts ou d'intérêt écologique. En , plusieurs acteurs associatifs locaux notamment créés par des habitants et anciens salariés (dont du peignage de la Tossée), avec le soutien de l’Université populaire et citoyenne (UPC) de Roubaix créent le « collectif de l’Union ». C'est un espace et dispositif de médiation et de dialogue avec les pouvoirs publics, lié par une convention de subvention avec la S.E.M. Ville Renouvelée. Il vise à interpeller les décideurs sur la meilleure prise en compte la reconversion économique et environnementale dans le projet de l'Union, dans une approche d'économie solidaire[13]. Le collectif étudie ce qui se fait ailleurs (benchmarking ou "parangonage") et organise notamment des journées d’études à « Emscher Park » (site reconverti, pour partie comparable, de la Ruhr en Allemagne). En 2009-2010, sur la base des concertations locales et d'exemples de « bonnes pratiques » observés ailleurs, il propose la création de 9 ha de maraîchage (agriculture biologique|bio), sur le principe des AMAP), 600 logements groupés écologiques, un réseau cohérent d'espaces dédiés à la biodiversité, des espaces d'éducation populaire pour permettre une participation éclairée, active et durable des habitants au projet. Le collectif fait aussi des propositions sur les transports et la place de la voiture. Il crée notamment la Cense de la Tossée qui portera le projet de maraîchage, une association HEP (Habitats écologiques partagés) intégrant des approches coopératives et collaboratives innovantes, etc[14]. Le projet, par son caractère innovant, intéresse aussi des universitaires, des réseaux d’échanges sur l’innovation citoyenne (comme RECit)[15],[16], des chercheurs, dont certains de Sciences Po et du CERAPS / IEP de Lille 2, du GRACC-CERIES Lille 3 et de l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille (basée à Villeneuve-d'Ascq) ou de l'UPC (l'Université populaire et citoyenne) de Roubaix[17]. Chaque année, des étudiants travaillent sur le site à comprendre ou accompagner les processus de gouvernance et d'urbanisme en cours. Le , les Premières assises de l'Union se sont tenues à Tourcoing, évoquant les projets d’habitats coopératifs (sur la zone de l’Union et aux alentours). La Maison de l’Architecture et de la Ville (MAV), à Lille le a lancé une exposition consacrée aux programmes neufs de l'Union[18]. Un « référentiel dynamique » Développement durable, établi en 2010, est l'un des cadres proposés à la gouvernance du projet[19], ainsi qu'un plan directeur produit par la SEM et l'équipe Reichen et Robert[20]. Outre un Comité consultatif, lors des secondes « Assises de l’Union », en 2001, un « club des partenaires » a été créé, associant les acteurs volontaires et impliqués[21]. Pour choisir des noms de rues, places, jardins, etc., la commission intercommunale a souhaité la participation des habitants. L'écrivain Franck Pavloff a été choisi pour animer la réflexion à ce sujet, avec l'architecte Patrick Bouchain via le « laboratoire de noms »[22]. La géographie du siteLe cadastre matérialise cette zone comme étant située à l'Est du boulevard Gambetta – république, à l'ouest du boulevard des Couteaux, au nord du boulevard d’Armentières, la rue Jacquard et la rue Rollin et au sud des rues de Magenta, de la Fonderie, des Omnibus[23]. Comme en témoignent certains noms de voies (rue Jacquard, rue de la Fonderie), la zone de l'union est très fortement marquée par l'histoire industrielle de la région (filatures, charbon, métallurgie en particulier) et par ses séquelles socioéconomiques et environnementales. Elle est aussi marquée par 3 infrastructures majeures que réunissent les rues de Tourcoing et de Roubaix[23] :
La géographie du projetLe futur écoquartier devrait être composé de 11 secteurs
Composition par type d'activité (tel qu'envisagé en 2009)
Typologie (statut) de l'Habitat (telle que prévue en 2009)
PaysageAprès plus d'un siècle de période industrielle dure inscrite dans un paysage fermé et très minéral de brique rouge, béton, cheminées et toitures industrielles, d'un environnement bruyant et parfois enfumé, l'apparition de la friche s'est traduite par un certain retour de la nature (vastes espaces de graminées, lignes de buissons, bosquets et début de mégaphorbiaie sur les parties plus humides…) Des plantes reliques des anciens jardins ouvriers ou de la végétation décorative autrefois entretenue dans quelques sites industriels persistent, plus ou moins noyées dans une flore spontanée typique des friches de cette région. Des talus issus des remblais/déblais qui ont accompagné les démolitions et des installations empêchant le franchissement des véhicules marquent aussi les points haut. La friche est traversée par des restes de routes, dont une voie pavée et elle est bordée par des alignements de maisons de briques rouges occupées par d'anciens habitants qui ont décidé de rester sur place. Quelques bâtiments plus imposants demeurent comme la brasserie Terken, la Tour mercure ou l'usine Leroux. Histoire du siteL'histoire ancienne en est mal connue, faute de traces archéologiques anciennes exploitables. Son histoire moderne est riche. Construite en pleine révolution industrielle sur une zone qui est pour partie agricole au début du XIXe siècle, la zone de l'Union est un des centres industriels majeurs de la métropole lilloise, elle-même pôle textile majeur en France. L'union abrite une zone dense d'habitat ouvrier, un ancien parc à charbon et de nombreux bâtiments industriels utilisés pour la transformation de produits chimiques (Districhimie dernièrement, qui a laissé un site pollué et qui a pollué la nappe sous-jacente selon la DRIRE[26] notamment par des hydrocarbures aromatiques et organo-halogénés volatils (Solvants halogénés)[26], sur deux zones de 880 et 1 820 m2, avec la mention : « Site traité avec restrictions d'usages, travaux réalisés, restrictions d'usages ou servitudes imposées (ou en cours) datée du et faisant suite au diagnostic initial »[26]), un dépôt de produits pétroliers, une unité de fabrication de fenêtres en PVC, des ateliers de tôlerie et métallurgiques, des usines textiles, activités liées au canal et à ses écluses et à la voie ferrée qui traversent ou longent le site (voie ferrée encore en activité, avec un projet de valoriser ses abords comme corridor biologique dans le cadre de la trame verte locale). Dans les années 1970, la Métropole européenne de Lille, comme la Chambre de commerce et d'industrie, estiment que la zone est stratégique en raison d'un potentiel de développement lié à sa situation intercommunale (Roubaix, Tourcoing, Wattrelos) et à sa proximité avec la frontière belge. Elles envisagent d'y construire une vaste zone commerciale, mais les moyens financiers manquent. À la même époque, la CUDL envisage de combler le canal de Roubaix, qui n'est plus utilisé, pour y construire une autoroute. Une contre-expertise de l'atelier populaire d’urbanisme produit un projet alternatif qui aboutit à réhabiliter le Quartier de l'Alma. En 1971, la CCI installe un début de centre tertiaire, le Centre Mercure, inauguré 7 ans plus tard, en 1978. En 1992, la zone est inscrite comme l'un des 7 « grands projets métropolitains » dans le contrat d'agglomération[27]. En 1993, des études de la CCI suggèrent de donner au site une triple vocation (culturelle, sportive et économique). La même année, le Cabinet d'architecte Dancoine produit une étude sur la restructuration urbaine du site. Les travaux du collectif « canal » conduisent les collectivités à envisager de rouvrir le canal de Roubaix. Le , une convention signée entre la CUDL et l'EPF (établissement public foncier) permet à ce dernier d'intervenir sur le site (de 1998 à 2008 pour l'acquisition foncière des 80 hectares du projet et pour de premiers traitements ou investigations en ce qui concerne les risques et la pollution). En 1999, la CUDL se dote d'une compétence Aménagement de zones d'activité et le site est inscrit dans le programme « Ville renouvelée » de LMCU. En l'an 2000, les acquisitions du foncier commencent avec l'achat par l'EPF de l'ancienne gare de marchandise et du site industriel de Districhimie[27]. En décembre, la concertation est entamée[27]. Une partie du site prend l'aspect d'un No mans land[8]. En 2001 et 2002, des études de diagnostic et de programmation sont lancées[27]. En 2004, la dernière activité industrielle (Peignage de la Tossée) cesse, laissant d'importantes séquelles paysagères et du point de vue de la pollution des sols, certaines de ces séquelles remontant aux destructions de la Première Guerre mondiale (Séquelles de guerre). Une Association des anciens salariés de la Tossée se crée et décide d'accompagner la reconversion sociale et la solidarité financière. La même année, une équipe d'urbaniste (Reichen et Robert & Associés) est sélectionnée pour pré-définir un programme ; permettant en juin le lancement d'une seconde étape de concertation. En , la brasserie Terken fait l'objet d'une liquidation judiciaire. Les anciens de Terken tentent de monter une brasserie coopérative. En 2005, les études confiées en 2004 à une équipe pilotée par l'urbaniste et maître d'œuvre Pierre Bernard définissent 3 « lots industriels » (« Terken », « La Tossée », « Vanoutryve ») et en juillet un pôle de compétitivité (Up-Tex) est agréé[27]. Au printemps 2006, les études pré-opérationnelles sont terminées, permettant le lancement de la 3e phase de concertation (en mars), suivie (en avril) de la création officielle en d'une ZAC sur le site, par LMCU, à la suite d'une troisième étape de concertation préalable et avant mise en concurrence pour désignation d'un aménageur ayant concession d’aménagement. Cette même année 2006, une troisième phase de démolition est lancée, qui se poursuivra jusqu'en 2007[27]. Au printemps 2007, une concession d'aménagement est attribuée[28] au groupement réunissant la SEM Ville Renouvelée et la SEM Euralille[27]. Elle est chargée de l'aménagement du site, de sa viabilisation, des procédures d'acquisitions et de cessions foncières. Elle met aussi en place une animation, un site internet et accompagne des ateliers de coproduction, forum d'échange, club des partenaires, fonds de participation des habitants, extranet, etc. La SEM VR recompose alors sa structure interne, en intégrant dans son équipe un chargé d’expertise sociale et développement durable, Yves Lepers, et une chargée de l’action culturelle, Pascale Debrock, qui anime le projet par une série d’événements culturels et l'intégration d'actions participatives. En 2008, la friche industrielle Vanoutryve, située de l'autre côté du canal fait l'objet de travaux de démolition et de réhabilitation (elle deviendra « La plaine Images »[27] ; la démolition se poursuit sur le secteur de La Tossée[27]. En 2009, l'atelier électrique ouvre sur le site. C'est un lieu de dialogue entre partenaire et riverains du projet, ou observateurs (étudiants, stagiaires, thésards, enseignants...). Il a hébergé la compagnie théâtrale HVDZ en résidence, et a accueilli des plasticiens (Cléa Coudsi et Eric Herbin) ainsi que le Boustrophédon, et propose (entre autres choses) des « conversations » périodiques, au gré de l'évolution du chantier, avec des architectes, techniciens, représentants d'ONG pour partager savoirs et savoir-faire avec le public[25]. Cette même année, le chantier du CETI a été inauguré ()[27]. Le CETI devrait être pleinement opérationnel fin 2012. Une étude de pollution doit préciser et cadrer les conditions du chantier et le devenir des sols pollués. Les 80 ha du site, en légère déclivité, sont concernés par un projet élaboré en 2000, suivi de deux phases en 2004 et 2006 avec des aménagements prévus jusqu'en 2020 environ, qui donnera lieu sur la période 2009-2012 au plus gros chantier régional et l'un des plus gros chantiers urbains de France, après une série de phases de démolition et de requalification pilotées notamment par l'EPF devenu propriétaire (portage foncier) d'une partie des terrains, avec LMCU, sur financement européens (FEDER) et état notamment, sur la base d'un premier plan d'aménagement fait par les architectes Reichen et Robert (avec 127 470 m2 à requalifier et 23 808 m2 de démolition). Le CETIDe 2006 à 2011, la construction et l'installation du CETI (Centre européen des textiles innovants) vont occuper 12 500 m2, pour un coût de 10 M€ (et 20 M€ de matériel) 42 millions d’euros selon d'autres sources[29], avec une inauguration prévue en 2011[30]. Ce bâtiment sera le centre du « Pôle de compétitivité UP-TEX », consacré à l'innovation dans le domaine du textile. EnvironnementLe site est encore en 2009 marqué par de nombreuses séquelles, mais il présente aussi quelques atouts environnementaux.
Les ONG associées aux projets — Associations Entrelianes, Chico Mendes, Ferme aux loisirs, etc., dans le domaine de l'environnement — avec les habitants, ont notamment proposé que soit restauré un « corridor biologique » qui pourrait enjamber le canal grâce à la voie ferrée et permettre à la faune et à la flore de circuler entre ce site et d'autres espaces verts de la trame verte communautaire, dont deux espaces en cours de renaturation ; le Parc Cassel et le parc Brondeloire, ainsi qu'avec la petite zone boisée intra-urbaine de l'ancienne Ferme aux Loisirs où nidifie déjà l'épervier d'Europe et de nombreux oiseaux forestiers. Selon ces associations, la zone de l'Union pourrait devenir une vitrine de la restauration et valorisation de la biodiversité urbaine, ainsi que d'une démarche participative et éco-citoyenne. Suivi scientifiqueLa zone de l'Union est devenu un Site-Atelier qui fait l'objet d'études de la part de plusieurs universités et grandes écoles, avec notamment des projets de thèse ou thèses en cours dont par exemple :
Gestion et limitation des nuisances du chantierPour limiter les nuisances sonores et la gêne occasionnée par ce chantier, les plantations et les terrassements et nivellements devraient se faire progressivement, au fur et à mesure du chantier et toujours sur le site lui-même sur des idées notamment fournies par les étudiants de l'école d'architecture et de Paysage de Lille (à Villeneuve d'Ascq). Les déblais d'un chantier devenant sur place les remblais d'un autre. InvestissementsDe nombreux investissements sont faits par les collectivités. En particulier, le projet est largement financé par Lille Métropole Communauté urbaine : La délibération 11C0706[34], approuvée par le conseil de communauté du 08 , indique que le bilan d'opération s'élève à 206 468 291 euros H.T. en dépenses, dont une participation de Lille Métropole à hauteur de 130 689 816 euros. Batixia, société d’investissement régional (SIR, créées par la loi « Solidarité et Renouvellement urbain ») financée par le conseil régional et la Caisse des dépôts, est associée au projet ; elle contribue aux investissements via des PPP (partenariats public-privé), pour aider des entreprises à acquérir des locaux professionnels[35]. Des systèmes de type Tiers-investisseur sont possibles. Aménagements en cours et usages futurs potentielsEn , un marché de définitions a été ouvert par Lille Métropole Communauté urbaine et ses partenaires pour préciser le potentiel et les vocations du site, ainsi qu'un programme et des principes d’aménagement[36], permettant à 3 équipes retenues (Reichen & Robert ; Paul Chemetov et Bailly-Dancoine) de faire trois scénarios de propositions. Celui de l'équipe Reichen & Robert[37] a été jugé le plus proche des préoccupations du maîtrise d'ouvrage en proposant :
En 2010, l'aménageur, avec les communes de Roubaix et de Tourcoing, réfléchit au développement du réseau de chaleur existant roubaisien, à l'utilisation de toitures végétalisées et à une gestion des eaux pluviales plus écologique, à la mutualisation de parkings mutualisés en s’appuyant sur la mixité des usages, au renforcement des transports en commun, au partage de la voirie pour laisser au moins autant de place aux piétons et vélos qu'aux automobiles, « conciergeries » pour concentrer des services (en rez-de-chaussée), des parkings (au-dessus). AnnexesArticles connexes
Liens externes
Bibliographie
Vidéographie
Notes et références
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