Haubourdin se situe dans les Weppes, la rive droite repose sur une couche d'environ 12 mètres de craie blanche, originaire du Crétacé, tandis que la rive gauche repose sur des sables originaires du Tertiaire[1].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de la Deûle, l'ancien le canal de la Deûle à Haubourdin[2], la Becque[3], le ruisseau du Pont des planques[4] et divers autres petits cours d'eau[5],[Carte 1].
Haubourdin est traversé par la Deûle, un canal, chenal navigable, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys à Deûlémont, après avoir traversé 40 communes[6]. Elle a été canalisée dès le milieu du XIIIe siècle et élargie à plusieurs reprises, l'aménagement le plus récent datant de 1968 avec la mise au gabarit de 3000 t.
Son parcours dans la commune a également été modifié.
au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, un coude dans le sud de la commune a été remplacé par un parcours direct. L'ancien tracé subsiste en partie sous le nom de « Vieux canal ».
Au nord, le canal qui formait la limite communale avec Sequedin a été déplacé pour un parcours direct vers le port de Lille lors de la construction de l'autoroute A 25 de 1961 à 1963. L'ancien parcours remblayé correspond au Mail du bon pêcheur où l'on peut voir une ancienne borne kilométrique et à un chemin qui longe l'autoroute jusqu'à la route de Sequedin.
Une autre voie d'eau sinueuse, la Tortue, ou rigole du Nord, qui est une rigole de dessèchement des marais des environs, traverse Haubourdin parallèlement à la rive gauche de la Deûle.
Deûle à Haubourdin vers 1850
Deûle à Haubourdin en 1955
Mail du bon pêcheur ancien passage de la Deûle
Borne sur l'ancien tracé du canal de la Deûle
Vieux canal à Haubourdin
La tortue à Haubourdin
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
Typologie
Au , Haubourdin est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (51,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), forêts (6,8 %), terres arables (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), prairies (3,4 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Haubourdin se compose, sans contestation possible, d'un nom de chef franc, Haribod, suivi du suffixe in, dérivé du mot francique hem : maison, propriété, domaine[21].
Le nom de la ville apparaît pour la première fois sous le nom d'Habordin dans la charte de donation de l'église d'Haubourdin, faite en 1127 par Symon, évêque de Tournai et de Noyon, à Marie, abbesse de l'abbaye de Denain. Ce même nom apparaît sept fois dans d'autres documents du XIIIe siècle.
Dans une charte de 1176 qui délimite les terres, le nom s'est changé en Haburdin, qui apparaît également dans d'autres documents officiels en 1177 et 1190.
En 1240 et 1248, c'est sous le nom d'Habourding que la ville apparaît, en 1247, c'est sous le nom d'Halbourdin que la ville est mentionnée, enfin en 1206 et 1259, c'est sous le nom d'Haubordin.
Mais au cours des XIIIe et XIVe siècles, le nom le plus fréquemment utilisé est Habourdin[22].
La terre d'Haubourdin relevait du Hainaut jusqu'au , date de son érection en vicomté. Elle appartient aux châtelains de Lille du XIIIe au XVIIe siècle. À ce titre, elle fut possédée par les maisons de Luxembourg, de Bourgogne et de Saint-Pol et par Henri IV qui la vendit à Nicolas du Chastel, seigneur de la Howarderie.
Le dernier vicomte d'Haubourdin fut le marquis de Roquelaure qui mourut sur l'échafaud en 1794.
Beaupré était un des fiefs féodaux situé sur Haubourdin. Le château Beaupré auquel succède le lycée Beaupré, l'avenue de Beaupré rappellent son existence. Le fief a été détenu par plusieurs familles dont la famille de Fourmestraux des Wazières devenue ensuite des Wazières, également seigneurs de Roncq.
André II de Fourmestraux des Wazières, marchand, est seigneur de Beaupré, des Wazières (sur Wambrechies), de Durmort sur Sequedin. Il est le fils d'André Ier de Fourmestraux des Wazières, seigneur du Petit Gellebrouck, des Wazières, bourgeois de Lille, échevin et conseiller de Lille et d'Anne de Kesselers. André II est bourgeois de Lille le , échevin, rewart (gestion de la police), mayeur de Lille. Il achète le le fief et le château de Baupré aux enfants de François de Beauffremetz et de Jeanne de Longueval. Anobli par lettres données à Madrid le par le roi Philippe IV, député de la province de Lille, Douai, Orchies, il passe chevalier le [24], son fils aîné étant mort au service du roi d'Espagne, et meurt le . Il prend pour femme à Lille le Jeanne Deliot, fille de Guillaume et d'Antoinette du Hot. L'épouse meurt le [25],[26].
Jean-André-François de Wazières, chevalier, succède à son grand-père André II dans la seigneurie de Beaupré. Il est le fils de Jean-André de Fourmestraux des Wazières, écuyer puis chevalier, seigneur du Vert-Bois à Bondues, des Wazières, gentilhomme volontaire à la suite du cardinal infant Ferdinand d'Autriche, bourgeois de Lille, autorisé à s'appeler de Wazières et de Marie de Kessel. Jean-André-François nait à Lille le , devient capitaine de cavalerie espagnole, bourgeois de Lille sur requête le , échevin, mayeur, rewart de Lille. Il épouse dans l'église Saint-Michel de Gand le Marie-Jeanne-Henriette de Vicq, fille de Charles-Philippe, chevalier, receveur général de Flandre, et de Marie-Madeleine de Béry, morte veuve à Haubourdin le [27].
Eugène-Hyacinthe de Wazières (1672-1709), écuyer, seigneur de la Volandre, succède à son père Jean-André-François dans la seigneurie de Beaupré. Dit le vicomte de Saint-Georges, il nait à Gand en juillet 1672 (baptisé le ), devient capitaine au régiment d'Humières, bourgeois de Lille le , et meurt le . Il prend pour femme à Lille le Françoise de Lannoy, fille de Jean-Baptiste, chevalier, seigneur des Pretz, de Salomé, et d'Henriette de Tramecourt, baptisée à Lille le . Il épouse ensuite à Lille le Marie Barbe Biscop, morte à Lille le [28].
Dominique-Joseph de Wazières (1720-1813), écuyer, seigneur de Ternhoute, suit son frère Eugène-Hippolyte dans la seigneurie de Beaupré. Il en est le dernier seigneur. Il nait à Lille en avril 1720 (baptisé le , devient capitaine d'infanterie, bourgeois de Lille le , député de la noblesse de la province et meurt à Lille le , à 93 ans. Il se marie à Lille le avec Louise-Philippine-Joseph-Aimée-Marie Zannequin, fille de Joseph-Louis, écuyer, seigneur d'Opschotte, et de Marie-Anne-Thérèse de Prevost de Basserode, baptisée à Lille le et morte à Lille le . Il prend ensuite alliance le avec Louise-Gabrielle de Clermont-Tonnerre (Maison de Clermont-Tonnerre), fille de Charles-Louis-Joseph et de Marie-Angélique-Thérèse de Lameth (Famille de Lameth), née à Amiens vers 1754. Sans postérité[28].
Le château d'Haubourdin, alors habité par la famille D'Hespel, n'a pas été vendu comme bien national pendant la Révolution française, car son possesseur, César Hespel n'a pas émigré, est resté dans la région[29]. César Hespel avait reçu ce château de sa mère Marie-Élisabeth de Fourmestraux. La « maison de campagne avec ses annexes » est rénovée en 1809, puis reconstruite au moins partiellement en 1849. Le château est détruit pendant la Première Guerre mondiale[30].
Dans les années suivant la Révolution française, et au début des années 1800, sévissent, entre autres dans le canton d'Haubourdin, des brigands dits chauffeurs (menacent de brûler les pieds pour faire avouer leurs victimes sur les lieux de leurs biens). Parmi les personnes les combattant, hommage est rendu en 1806 à Antoine Brésol, officier de police et juge de paix du canton mort le 9 nivose an 13 ()[31] pour les services rendus[31].
En 1808, on trouve à Haubourdin un dépôt de sûreté, où on enferme les petits délinquants avant leur transfert en maison d'arrêt à Lille[32].
Selon le géologue M Meugy (1852) Haubourdin (et à proximité Emmerin) ont longtemps intensément exploité la tourbe qui s'est lentement autrefois formée dans les vastes marais de l'ancienne vallée alluviale de la Deûle, « principalement dans le but d'utiliser la cendre de tourbe comme engrais » La tourbe se trouve souvent à la surface du sol dans ces localités où elle forme « une couche de 1 à 3 m d'épaisseur reposant sur un lit d'argile blanche. On l'extrait à la drague. La tourbière d'Haubourdin occupe vingt-cinq ouvriers pendant cinq à six mois. Elle produit journellement 20 mètres cubes de tourbe humide ou 20 mètres cubes de tourbe sèche pesant 600 kil. le mètre cube. 10 ares fournissent au moins 30 000 tourbes équivalent chacune à 2 décimètres cubes et valant 6 Fr 50 le mille. Les cendres se vendent 0,75 l'hectolitre. » En 1850, la tourbe n'est plus exploitée pour le chauffage dans le département du Nord, car l'industrie minière fournit en abondance un charbon vendu à moindre coût[33].
Haubourdin est également relié à la gare de Lille par la ligne de tramway à chevaux H ouverte en 1879, électrifiée vers 1902. Cette ligne fut l'avant-dernière fermée du réseau de tramway lillois le remplacée par une ligne de bus.
En 1919, Haubourdin, dont l'économie a beaucoup souffert de l'occupation allemande qui a réquisitionné les usines, voit revenir pour un temps un tramway tiré par un cheval, moyen de déplacement abandonné au début du siècle à la suite de l'électrification[35].
Le 25 novembre 1926, la ville est secouée par une explosion dans une usine d'amidon qui fait cinq morts et une trentaine de blessés[36].
Héraldique
Les armes d'Haubourdin se blasonnent ainsi : « De gueules, au lion d'or, armé, lampassé et couronné d'azur. »
Elles sont ornées des croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, médailles reçues par la ville pour son comportement pendant les deux guerres mondiales.
Ancien responsable logistique Réélu pour le mandat 2020-2026
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[38]. L'agenda 21 local, validé en 2007[39], engage la commune à restaurer, protéger et gérer la biodiversité. La commune favorise le compostage individuel et met progressivement en place une gestion plus écologique et donc différenciée de ses espaces verts communaux[39]. La ville est aussi l'une des villes-test retenues par le ministère chargé de l'écologie et du développement durable avant la mise en place des Atlas de la biodiversité dans les communes (ABC), officiellement annoncés le . Ce secteur est également concerné par les risques d'effondrement de cavités liés à la présence de catiches (anciens réseaux de carrières souterraines de craie).
Haubourdin est particulièrement concernée par la protection de l'eau (champs captants menacés de la communauté urbaine de Lille)[39]. La commune est classée à risque pour les inondations liées aux débordements des réseaux et des becques et fait partie des 45 communes du PPR de la communauté urbaine de Lille, tel que prescrit le [40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 14 757 habitants[Note 5], en évolution de −0,32 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 756 hommes pour 8 019 femmes, soit un taux de 54,27 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
2,6
4,5
75-89 ans
8,1
13,4
60-74 ans
14,7
19,8
45-59 ans
19,2
21,2
30-44 ans
18,5
20,1
15-29 ans
17,9
20,7
0-14 ans
19,0
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En moyenne les ménages haubourdinois ont un revenu annuel de 18 523 €/an (Insee, 1999)
Au XVIe siècle, la ville était célèbre pour ses draperies (1532). Les guerres du XVIIe siècle mirent fin à cette prospérité. Aujourd'hui, Haubourdin, n'est plus chef-lieu de canton depuis 2015.
L'activité industrielle a décliné depuis plusieurs décennies avec, particulièrement, la fermeture en 1989 de l'entreprise de teinturerie textile Sander qui a laissé une friche de 25 hectares en voie de requalification en bordure du parc de la Deûle (« La Cantereine») avec construction d'un nouveau quartier et celle de l'usine Lever (savonnerie puis fabrique de détergents) en 2003 ouverte en 1913 qui employa jusqu'à 1700 salariés dont le terrain est resté en 2019 en l'état de friche.
Friche de l'ancienne usine Lever ()
Ancienne friche Sander requalifiée. Immeubles La Cantereine
Des entreprises importantes sont encore présentes, notamment Cargill qui a racheté en 2001 l'amidonnerie Cerestar (actuellemnent l'un des plus grands exportateurs de la région ), Auchan Englos dont le siège social est à Haubourdin, Frémaux, Scarna (groupe S), Cuvelier Fauvarque et quelques entreprises de services.
Quelque 11 % des emplois de la ville ont disparu entre 2018 et 2021[49].
Santé
La commune abrite une maison de retraite, située dans le quartier du petit Belgique, ainsi qu'un EHPAD et qu'un centre de radiologie. Elle abritait auparavant le centre hospitalier Jean de Luxembourg, aujourd'hui détruit.
Lieux et monuments
Cense à Jean et Louis Grimbèle (1724) (quartier du P'tit Belgique).
La ferme du Bocquiau dépendait du fief féodal des Bosquets qui s'étendait de l'Heurtebise au centre d'Haubourdin. La ferme brûla en 1696 et le bâtiment actuel date de sa reconstruction en 1703 ou de la fin du XVIIIe siècle. Exploitée jusqu'en 1935 elle a été cédée par le petit-fils d'un ancien maire d'Haubourdin à la municipalité qui y a aménagé un centre culturel.
Ferme du Bocquiau
Notice historique de la ferme du Bocquiau
Ferme Bocquiau vue du mail du bon pêcheur
Hôpital Jean de Luxembourg (1878), nom du seigneur d'Haubourdin au XVe siècle.
Mairie du XVIIIe siècle (ancienne demeure privée).
Maisons bourgeoises de style néo-flamand ou de style éclectique.
MonastèreSainte-Claire, cette communauté de clarisses, historiquement issue de Lille et ce depuis 1453, s'est installée à Haubourdin en 1931. Le public a le droit de se joindre aux différents offices de la Liturgie des Heures[50].
Villa Saint-Gérard (1931), actuellement Centre de Sessions et de Retraites Spirituelles (quartier de l'Heurtebise).
Ancienne église Saint-Paul.
L'église Saint-Paul située rue Sadi Carnot, près du parvis Saint-Paul qui conserve sa mémoire était destinée aux fidèles du quartier d'Heurtebise. Sa première pierre fut posée le et elle fut consacrée en 1925. Elle était propriété, non de la commune, mais de l'évêché à qui incombait l'entretien. Fissurée par un affaissement de terrain, elle fut fermée au culte en 1994 puis démolie[51]. Des immeubles ont été construits à son emplacement. Un pilier et une statue conservés témoignent de cet édifice disparu.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 262, lire en ligne.
↑Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.287 (lire en ligne).
↑Amédée le Boucq de Ternas, Henri Fremaux, Histoire généalogique de la famille de Tenrémonde, originaire de la Flandre-Wallonne, 1268 à 1864, Douai, 1870, note 1 p. 110, lire en ligne.
↑Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.289 (lire en ligne).
↑ a et bPaul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.289-290 (lire en ligne).
↑Célia Fleury, « César Hespel de Guermanez (1726-1805), le « premier bienfaiteur de Jean-Baptiste Wicar » », dans Maria-Teresa Caracciolo, Gennaro Toscano (dir.), Jean-Baptiste Wicar et son temps 1762-1834, Presses Universitaires du Septentrion, coll.« Histoire de l'art », 2007, p. 157-181, note 15, lire en ligne.
↑Célia Fleury, « César Hespel de Guermanez (1726-1805), le « premier bienfaiteur de Jean-Baptiste Wicar » », dans Maria-Teresa Caracciolo, Gennaro Toscano (dir.), Jean-Baptiste Wicar et son temps 1762-1834, Presses Universitaires du Septentrion, coll.« Histoire de l'art », 2007, p. 157-181, §.13, lire en ligne.
↑Essai de géologie pratique sur la Flandre française, par M Meugy, Membre résident, in Mémoires de la Société royale des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille ; imprimerie L. Danel, 1852 (Livre numérique Google : [1])
↑« Haubourdin - Place de l'Hospice, l'horizon s'est éclairci en quelques jours en direction des Weppes », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).