être un citoyen tunisien ou naturalisé depuis au moins cinq ans ;
jouir de ses droits civils et politiques ;
n'avoir jamais été condamné pour un crime ou un délit (avec une peine de prison de plus de trois mois sans sursis), mis sous tutelle, déclaré en faillite non réhabilitée, être atteint de maladie mentale, être en service actif dans l'armée ou les forces de sécurité intérieures[1].
être de nationalité tunisienne depuis la naissance sans discontinuité et avoir exclusivement cette nationalité ;
être de père, de mère, de grands-pères paternel et maternel tunisiens demeurés tous de nationalité tunisienne sans discontinuité ;
être âgé de 40 ans au moins et de 75 ans au plus le jour de la présentation de sa candidature.
Dépôt
Les dépôts de candidature sont présentées au Conseil constitutionnel au cours du deuxième mois précédant le jour de l'élection. Aucune demande de candidature ne peut être retenue si elle n'est présentée à titre individuel ou collectif, par au moins trente citoyens parmi les membres de la Chambre des députés ou les présidents des conseils municipaux. Ces élus doivent adresser au Conseil constitutionnel une déclaration relative à la présentation du candidat qui doit être établie sur papier libre et comporter leurs signatures légalisées. Après vérification de la régularité des candidatures, le Conseil constitutionnel arrête la liste des candidats et en fait la déclaration trois jours après l'expiration du délai de présentation des candidatures.
Déroulement du scrutin
Le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. Lorsque cette majorité n'est pas obtenue au premier tour, un second tour est organisé le deuxième dimanche suivant le jour du scrutin. Ne peuvent participer au second tour que les deux premiers candidats ayant obtenu le plus grand nombre des suffrages exprimés au premier tour.
↑Centre d’études nord africaines, Annuaire de l’Afrique du Nord, éd. Université du Michigan/Centre national de la recherche scientifique, 1969, vol. 8, p. 389
↑Proclamé président à vie par la Chambre des députés le 18 mars 1975, cette mesure est annulée le 25 juillet 1988 (après son éviction).
↑Michel Camau et Vincent Geisser, Habib Bourguiba. La trace et l’héritage, éd. Karthala, Paris, 2004, p. 241 (ISBN2845865066)
↑(en) Anthony H. Cordesman, A Tragedy of Arms. Military and Security Developments in the Maghreb, éd. Greenwood Publishing Group, 2002, p. 250 (ISBN0275969363)
↑Encarta avance le chiffre de 99,44 % et Le Canard enchaîné n°4581 (« Carthage de ses artères », 13 août 2008, p. 8) celui de 99,40 %.